Poésie 3

Publié le 4 novembre 2025 à 09:31

Faillite

 

Le monde a été mis en faillite,

Les décisions humaines, et fuites

L’ont mis dans cette situation,

Le monde ne tourne pas rond !

Comment continue la chanson ?

Il faudra danser petit patapon !

En rythme et sans trop dillusion,

Les habitants du monde, millions

Feront trois petits tours et sen vont !

Abandonnées par les nations,

Il faudra donc quelques notions,

De quoi sauver qui, que, quoi ?

Ne serait-ce que les bois,

Où le soleil au lever rougeoie.

Ne serait-ce que les monts,

Où naissent les champignons.

Ne serait-ce que les ruisseaux,

Où se reposent les roseaux.

De quoi redonner une vie,

À la faune triste qui fuit,

À la flore qui se nourrit,

À la terre qui reste sans bruit !

À la mer, vague qui coule

Habitée par la forte houle,

Peut-être sauvés de la foule ?

 

Ani Cayal du 28/05/25

 

 

La danseuse

 

La danseuse bleue aérienne,

Nous salue depuis là-haut.

Elle senvole, avant que vienne,

Les époques folles de grand chaos !

 

Saluant au passage les oiseaux,

Qui dans le jardin extraordinaire,

Sifflant en offrant ce concert trop beau,

Nature griffée et abîmée, pauvre terre !

 

La danseuse bleue aérienne,

Nous salue depuis là-haut.

Elle senvole, avant que vienne,

Les époques folles de grand chaos !

 

De sa main lartiste tente de toucher,

Les branches des arbres reverdis,

Celles qui quand le soir au coucher,

Abritent les petits piafs dans leurs nids !

 

La danseuse bleue aérienne,

Nous salue depuis là-haut.

Elle senvole, avant que vienne,

Les époques folles de grand chaos !

 

Elle s’étire et essaye enfin datteindre,

Les nuages et lumineuses étoiles,

Quand le ciel obscurci fait éteindre,

Les rayons solaires sur la sombre toile !

 

Ani Cayal du 01/05/25

 

Coq et Licot

 

Très fiers Coq et Licot

Allaient se promener,

Dans les champs, au chaud.

Et une cigogne ont rencontré !

 

Amie, où t’envoles-tu,

Avec tes belles ailes ?

Vas-tu chercher une verte laitue ?

Ou bien écouter une belle ritournelle ?

 

La cigogne au bec rouge,

Les regarde de haut.

Que veulent-ils, sortis de leur bouge,

Ces drôles de fleurs ou sont-ce des oiseaux ?

 

Coq et Licot se sont fait beaux,

Fiers de parler à ce géant,

Ils se sentent, emportés là-haut,

Par les courants du grand vent !

 

La cigogne étonnée,

Continue à monter,

Et adresse un salut et un baiser,

À ces pétales rouges sang, au ciel arrimés.

 

Ani Cayal du 31/05/25

 

 

Page blanche

 

Et me voilà mon stylo noir,

Et les pages trop blanches.

Les idées fusent de toutes parts,

Et les mises en forme tranchent.

Que vais-je choisir ce soir,

Une étoile filante de dimanche ?

Ou laissant faire le hasard,

Un ciel couvert ça te branche ?

Un rayon de soleil au revoir,

Sur ta silhouette qui se déhanche ?

Une tempête noyant le trottoir,

Et saccageant les belles branches ?

Une brise salvatrice de mémoire,

Apportant des images étranges ?

Le test positif te laisse boire,

En pensant à ce qui dérange ?

Aujourdhui vas-tu le croire,

Il me semble avoir vu un ange !

 

Ani Cayal du 06/06/25

 

La campagne

 

La campagne se prépare,

Au grand sommeil du soir,

Bordée par le dernier rayon,

Elle se laisse aller à l’abandon !

 

La caresse solaire sur les épis,

Donne le la, à ce qui est écrit,

Et les grains de blé presque mûri,

Gonflent se préparant à la nuit !

 

Dans le lointain sonnent les cloches,

Les vêpres annoncées toutes proches,

Rassemblent les pépiements doiseaux,

Prêts à rejoindre le nid pour leur repos !

 

Les biches quiètes dans leurs fourrées,

Attendent de la nuit, ombre et obscurité,

Pour pouvoir, après cette chaude journée,

Se reposer sereins en toute tranquillité !

 

Les renardeaux ayant bien gambadé,

Taquinant lun et lautre, sont fatigués.

Ils seffondrent en coeur dans leur terrier,

Auprès de la mère, tous sereins allongés !

 

Les chouettes et hiboux se réveillent,

L’heure arrive, pour quils surveillent,

Les rongeurs encore en pleine activité,

Seront bientôt une part de leur dîner !

 

Dans le silence de la nuit tombée,

La tête des enfants sur leurs oreillers,

Commence lentement à se reposer,

Des courses et jeux de ce bel été !

 

Ani Cayal du 08/07/25

 

Orage

 

L’orage qui menace la terre,

Les nuages qui noircissent,

Emplissant le ciel, se serrent,

Attendant que s’éclaircisse,

Les temps très peu prospères.

 

Les petits rouleaux de paille,

Nous rappellent les jeux en bois,

Des petits enfants qui bataillent,

Pour savoir qui sera le grand roi !

Seront-ils vraiment de taille ?

 

Le ciel gris trop tourmenté,

Sert de cadre au blanc clocher,

Que les hommes ont érigé,

Dans lespoir d’être protégés,

D’une catastrophe si cest vrai !

 

Les hommes trop ambitieux,

Avec leurs actes dangereux,

Font comme si c’était un jeu,

Croient que largent rend heureux,

Sans rien comprendre, ou peu !

 

Ani Cayal du 09/07/25

 

Dans les sombres ruelles

 

Tu marches dans la venelle,

Pour échapper au sempiternel,

Sentiment de ta culpabilité,

Impossible pour toi à effacer !

 

Le chemin pavé,

Il y a une éternité,

Garde bien le frais,

Aux chauds jours d’été !

 

Tu marches entre vieux bâtiments,

Sans même arriver pour autant,

À retrouver la belle sérénité d’antan,

Tu es allé trop loin dans labrutissement !

 

Le chemin pavé,

Il y a une éternité,

Garde bien le frais,

Aux chauds jours d’été !

 

Pourquoi avoir choisi le mauvais penchant ?

Alors que tout aurait pu suivre comme avant ?

Ça t’oblige à rester loin des honnêtes gens !

Dommage que ce choix soit si agressant !

 

Le chemin pavé,

Il y a une éternité,

Garde bien le frais,

Aux chauds jours d’été !

 

Le jour où tu voudras lauthenticité,

Pourras-tu encore la mériter ?

Où devras-tu rester caché ?

De laube à l’obscurité pour l’éternité ?

 

Ani Cayal du 10/07/25

 

Depuis la hauteur du toit

 

Tu cherches le nourrisson,

Depuis la hauteur du toit.

Un survol plané en rond,

Ne te le montre pas, ma foi !

 

Pourtant il y a tant de champs !

Pouvant abriter bébé dans ses choux !

Où sont donc les germes de gens ?

Ou bien faut-il éviter de semer les fous ?

 

Cherche en écoutant la plainte,

Depuis ton grand nid perché.

Mais il ne reste que la feinte ?

Dans la rose point de Félicité !

 

Pourtant il y a tant de belles roses !

Pouvant abriter fillettes, dans son cœur !

Où sont donc toutes ces choses,

Ont-ils été induits en erreur ?

 

La cigogne sans fière mission,

Du haut de la grande maison,

Sombre dans une terrible dépression,

Ne lui reste que les soins à ses oisillons !

 

Ani Cayal du 11/07/25

 

Soldes d’été

 

Sur ces humanoïdes,

D’un modèle ancien,

Avec paiement liquide,

Vous y gagnerez bien !

 

Ils seront très utiles,

Pour votre jardin,

Avec très peu de piles,

Vous conviendrons très bien !

 

Ainsi que pour la cuisine,

Pour vos invitations,

Pas besoin doffres d’usine,

Ce quils font sera bon !

 

Nous vous les proposons,

Les deux pour le prix d’un,

Une vraie bonne promotion,

Qui en étonnera plus dun !

 

En cas dobsolescence,

Nous vous garantissons,

Une reprise en connaissance,

De nos meilleures solutions !

 

Vous ne regretterez pas,

Les pièces vous trouverez,

Au supermarché de lIA,

Où tout peut se négocier !

 

Les grands hommes du passé,

Ceux qui menaient le monde,

Ceux qui dominaient les marchés,

Pour remplir les poches bien rondes !

Nous les ont fabriqués au mieux,

Quand ils se prenaient pour Dieu !

 

Ani Cayal du 12/07/25

 

te nationale

 

Aujourdhui cest la fête nationale,

Pour nous cest un jour bien spécial !

Une année, il y a quelques temps déjà,

J’ai été invitée à Reims, qui y avait il là bas ?

 

Échevelée et en retard, zut raté !

Trop tard ! Le feu d’artifice était passé !

, ma copine m’a présenté à ses amis,

Avons pris un café, les artifices tant pis !

 

Le lendemain chez elle, repas international,

Chacun de ses amis, recettes peu banales,

Spécialités de chez eux, ils ont partagé !

Les délices internationaux vite avalées !

 

Asiatiques, turques, tamouls et argentines,

Amitiés et repas, nous avons rompu routine !

Trop vite lheure de rentrer a sonnée.

Zut où ai-je mis le gilet? Complètement oublié !

 

Quelques mois plus tard, mal réparé,

Gilet et argentin tous deux retrouvés !

Voilà tant d’années plus tard, nous voici !

Tous deux fêtants notre anniversaire, ici !

 

Ani Cayal du 14/07/25

 

Le repos

 

Quand le soleil amorce sa descente,

La soirée invite à un moment de détente.

Le banc face aux monts et aux collines,

Ouvre ses bras pour reposer la rétine !

 

La douceur du soir en été,

L’envie de vraiment goûter,

Le souffle frais de la soirée,

Venir avant la nuit te bercer !

 

Dans le silence de la belle nature,

Assied toi, et savoure la sculpture,

Des arbres, des ruisseaux, des sentiers,

Que tes yeux se remplissent de cette beauté !

 

La douceur du soir en été,

L’envie de vraiment goûter,

Le souffle frais de la soirée,

Venir avant la nuit te bercer !

 

Un peu avant que ne tombe la nuit,

Alors que le temps embrume les bruits,

Les couleurs débien estompées,

Ont pâli, dans les derniers rayons jetés !

 

La douceur du soir en été,

L’envie de vraiment goûter,

Le souffle frais de la soirée,

Venir avant la nuit te bercer !

 

Ani Cayal du 17/07/25

 

La laine

 

Il y a des gens qui mangent,

La laine sur le dos des autres,

Sans que cela ne les gêne,

me si dans le luxe se vautrent !

 

Ils nont dyeux que pour le profit,

Si pour cela il faut vendre son âme.

L’argent pour vivre ne leur suffit,

Jamais. Ils leur faut le précieux sésame !

 

Pour arriver à leur sombre objectif,

Ils sont prêts à tout, sans limites.

Mentir, voler, se prostituer, le tarif,

N’est jamais trop cher, pour l’élite !

 

Ils se font passer sans aucune honte,

Pour des victimes, pauvres hères.

Pauvres choses, dans le grand monde,

Et ils vous feraient croire dans leurs misères !

 

Alors quand ils ont bien ferré l’appât,

Ils ne vous laissent plus tranquilles,

À moins davoir tout vidé, ingrats,

Vous chassant des campagnes et villes !

 

Ils ont repris la technique des charognards,

Ciblant les victimes parmi les généreux.

Ils ne lâchent rien, dans les brouillards,

Qu’ils abandonnent loin derrière eux !

 

Ani Cayal 18/07/25

 

Le soleil couchant

 

Le soleil couchant redonne de la couleur,

À l’arbre mort entouré de mille fleurs.

Un peu plus on dirait que la sève l’animerait,

Et branches sèches et cassantes vibreraient !

 

La caresse orangée sur les branches âgées,

Réveillerait-elle le libre flux vital pour apaiser,

Noeuds rhumatismaux dans lair accrochés,

Et pour épousseter les nids des brins oubliés !

 

Les oiseaux couvrant dune ombre l’horizon,

Regardent le travail, chantant leurs chansons.

La rivière lasse clapote et rafraîchit l’horizon,

Jetant les gouttes échappées des tourbillons !

 

Le soir viendra bientôt déposer sa couverture,

Il éteindra le soleil, sachant que rien ne dure.

La lune alors allumera ses étoiles pour sûr,

En laissant cependant reposer dame Nature !

 

Ani Cayal du 19?/07/25

 

Ci gît

 

Tu étais très attachée,

À ta branche cachée,

Dans la brise du vent,

Tu dansais lentement !

Puis elle est arrivée,

Cette chaleur exagérée,

Tu t’es complètement ridée,

Et ton intérieur sest séché !

Peu à peu le vert a viré,

Mauve, tu as terminé !

Tes attaches ont lâché,

Tu as peu à peu dégringolé,

D’abord le grand détachement,

Et puis le vol tourbillonnant,

Sur l’herbe verte déposée,

Inerte tu t’es mise à briller !

 

Ani Cayal 25/09/25

 

 

La culture

 

Il en faut du temps pour y accéder,

Et beaucoup de grande patience,

Il faut aussi des gerbes de curiosité,

Pour faire germer la bonne semence !

 

Transplanter, tous les bons acquis,

Donnant laccès à la connaissance,

Et esprit ouvert, et sans mépris,

Partager un bon bout de science !

 

Il faut se prémunir et se méfier,

De mauvaises sources polluées,

Induisant de mauvaises pensées,

Laissant place aux idées arrêtées !

 

La belle culture de tous les champs,

Doit apporter à tous les êtres vivants,

Les fruits des esprits ouverts et sciants,

Qui traversent les temps en voyageant !

 

Le résultat de ces beaux et bons efforts,

Le partage des récoltes de tous ports,

Doit ouvrir les yeux, vers un beau monde,

Où, plus jamais les orages ne grondent !

 

Ani Cayal du 25/07/25

 

Hier

 

Toi, juif ultra orthodoxe,

Tu extermine des enfants.

Quel est donc ce paradoxe,

Qui te fait être un nazi revenant !

 

Peut-on avoir vécu l’horreur,

Sans garder au moins un peu,

Le sentiment de paix et dhonneur,

En faisant de la vengeance un jeu ?

 

Combien de femmes et denfants,

Aujourdhui sacrifiés, histoire bafouée,

Que faut-il donc que vivent les gens,

Pour enfin pouvoir bien se comporter ?

 

Si le monde demain s’arrête de tourner,

Ce sera par faute de l’entière humanité,

Mais ces hommes vivants, au cœur décédé,

Seront ceux qui y auront le plus participé !

 

Ani Cayal du 26/07/25

 

Blanche comme neige

 

Tu es née blanche comme neige,

Pourquoi cest comme ça, que sais-je ?

Ensuite tu as été élevée dans un cocon,

Ils tont donné le beau et le bon !

Pourtant jamais tu nas appris,

Qu’ailleurs la vie a un immense prix !

C’est pour ça quaujourdhui,

Tu n’as pour lautre que mépris !

Celui qui pour survivre dût travailler,

Depuis ces plus jeunes années !

Pendant qu’à toi on donnait tout,

La santé, les habits, et les joujoux !

Aujourdhui sensée soigner tous,

Tu fais des distinctions, pouce !

Si tu choisis daider et de soigner,

C’est obligatoire de tous les intégrer !

me celui qui a bien des tords,

Doit obligatoirement être sauvé de la mort !

C’est le devoir dun soignant, Hypocrate la dit,

Le reste cest affaire de loi, tu choisis !

 

Ani Cayal du 31/07/25

 

Allons

 

Allons ma moitié humanoïde,

Tant que le temps ne soit pas alcaloïde,

Allons respirer les vapeurs de néonicotinoïdes

Avant que la terre ne soit trop humide !

 

Bientôt ils nous le promettent,

Un nouveau jour pour la planète,

Les plantes feront place nette,

Pour les plastiques en vedette !

 

Allons ma belle et sensuelle hybride,

Laisse dériver ton IA, lâche toutes les brides,

Faisons une course entre demi bolides,

Pour prouver que nous sommes solides !

 

Bientôt ils nous le promettent,

Un nouveau jour pour la planète,

Les plantes feront place nette,

Pour les plastiques en vedette !

 

Les lueurs des lampes halogènes,

Ont remplacés sans aucune gêne,

Les vieux rayons de soleil à l’ancienne,

Le progrès dans tous les domaines !

 

Bientôt ils nous le promettent,

Un nouveau jour pour la planète,

Les plantes feront place nette,

Pour les plastiques en vedette !

 

Dans les cerveaux embrumés,

Par ces continuelles nouveautés,

Aucune résistance nest détectée,

Contre labrutissement généralisé !

 

Ani Cayal du 31/07/25

 

Aujourdhui

 

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

Il y a beaucoup de travail,

L’homme est si peu attentif,

Il saccage vraiment et il défaille,

Au lieu d’être protecteur actif !

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

Le sol tout à fait contaminé,

Ne peut plus rien faire,

Rien ne peut plus pousser,

Dans cette pauvre terre !

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

Le ciel jadis bien clair,

S’est assombrit et agité,

Les tempêtes dans lair,

S’abattent en quantité !

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

Les plantes narrivent pas

À savoir comment s’ériger,

Avec la folie du climat,

Elles sont tout à fait déréglées !

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

Les animaux quant à eux,

Disparaissent à jamais,

Les espèces peu à peu,

S’éteignent dans les forêts !

 

Aujourdhui nous fêtons,

Nous fêtons la terre mère,

Chacun lui fait un don,

Et lui adresse une prière !

 

L’homme dans sa mégalomanie,

Croit quil pourra s’échapper,

Du chaos et de ce qu’il détruit,

Mais à côté de ses pompes il est !

 

Ani Cayal du 01/08/25

 

 

Vérités

 

Il est vrai que,

Mais quand même,

Crois tu que,

Tu deviens blême !

 

Une vérité universelle,

N’existe vraiment pas.

Il y a des choses naturelles,

D’autres sont question de choix !

 

Il est vrai que,

Mais quand même,

Crois tu que,

Tu deviens blême !

 

Ce que tu choisis toi,

Te conviendra sûrement,

Mais ceux sous dautres toits,

Voient les choses différemment !

 

Il est vrai que,

Mais quand même,

Crois tu que,

Tu deviens blême !

 

Chacun a sa vérité.

Laissons les choses ainsi,

Mais quand tu veux imposer,

tous, on ne peut pas dire oui !

 

Il est vrai que,

Mais quand même,

Crois tu que,

Tu deviens blême !

 

Vérités forcées et fanatiques,

Sont dangereux dans leurs discours,

Ils oublient bien trop vite l’étique,

Et laissent de coté l’essentiel amour !

 

Il est vrai que,

Mais quand même,

Crois tu que,

Tu deviens blême !

 

Que chacun vive dans sa vérité,

Sans pour autant vouloir, à tous lappliquer.

C’est le prémisse dun monde de paix,

Où tous peuvent vivre sans juger !

 

Ani Cayal du 05/08/25

 

Le sentier

 

Le petit sentier boisé t’emmène

Là où tes yeux se promènent.

L’air parfumé est comme rafraîchi,

Et tes pensées s’égarent, tu réfléchis !

Depuis combien de siècles les pas

Ont suivi les méandres au bord du bois ?

Les berges de la rivière apportant,

Douceur et réconfort aux passants !

Combien de pieds ont-ils foulé,

L’herbeux et tranquille sentier ?

D’où sont venus tous ces hommes ?

Ont-ils cherché la paix ici, en somme ?

Les animaux une fois désaltérés,

Laissent la place à tant de pieds.

Les uns respectueux de leurs vies,

D’autres qui les poursuivent et leur nuit !

Qu’est ce donc que ces drôles de bestioles,

Bipèdes orgueilleux ou qui batifolent ?

Tu en en as vu beaucoup petit sentier,

Tu en as vu à satiété, stop tu veux respirer !

 

Ani Cayal du 09/08/25

 

 

Chat leur

 

Le soleil implacable,

Laisse le minou, minable !

Chat alors, quelle chat leur !

Tout était parfait pour le bonheur !

Petit chat tout à l’heure,

Il faudra quon fasse peur,

À tous ces rayons moqueurs,

Tu prendras ta pause fureur !

Au besoin tu mettras le cartable,

Si tu ne veux pas finir sur le sable !

Nous ne voulons pas pour lheure,

Désert devoir affronter et frayeurs !

Il faudra aux humains professeurs

Remonter les bretelles avec coeur !

Qu’ils arrêtent de faire leur beurre,

Sans penser à produire des douleurs !

Merci petit chat va pas, de passer à table,

Et d’empêcher les hurluberlus lamentables !

 

Ani Cayal du 14/08/25

 

Sol

 

Le tournesol,

En a ras le bol !

Il doit baisser la tête,

À cause des bêtes.

Les bêtes humaines,

Fous toute la semaine !

Jamais ils ne comprennent,

Où leurs erreurs les mènent !

C’est vraiment désolant,

De voir ça et comment !

Il faut que changent,

Ceux qui dérangent.

Il est grand temps,

D’aller de lavant.

Simplement,

Oubliant !

 

Ani Cayal du 18/08/25

 

 

Homo sapiens

 

La faune que lon dit humaine,

Se divise en deux catégories,

Aucune delle nest à la traîne,

Mais tous avec un grain de folie !

 

Pour la première on parle dhumeur,

Qui représenterait quelques sauts,

Dans leur sang circulent des humeurs,

Appelées cycliques dans les mots !

Personne n’a pu résoudre si cest mono,

Ou alors bi, je parle de cycle il le faut !

Pédalage nécessaire pour elles oh,

me si elles sont au bout du rouleau !

 

La faune que lon dit humaine,

Se divise en deux catégories,

Aucune delle nest à la traîne,

Mais tous avec un grain de folie !

 

Pour la deuxième il faut dénombrer,

Deux jambes et quart, en calculant,

Ça explique les écarts, qui sont constatés,

Quelquefois anges ou alors brigands !

Personne na pu encore canaliser,

Les excès de ces forts sont parfois grands,

Que faire des trop atteints de virilité,

Faisant la guerre en se croyant géants !

 

La faune que lon dit humaine,

Se divise en deux catégories,

Aucune delle nest à la traîne,

Mais tous avec un grain de folie !

 

Ani Cayal du 21/08/25

 

 

Heures sombres

 

Tu n’avais pas dautre chance,

Seulement lexil ou le silence,

Quand des monstres déguisés,

Placés, tels politiciens avisés,

Par des diables par profit attirés,

Pour détourner du pays les deniers !

Que de sang versé par la vanité,

De quelques individus bien nés !

Encore que de cette naissance,

On aurait pu faire une absence !

Triste terre de sang irriguée,

Verras-tu un jour la paix ?

 

Ani Cayal du 22/08/25

 

Automne

 

Avant de tirer sa belle révérence,

Le soleil brillant de rayons danse.

L’hiver lattendant au tournant,

L’incite à finir la saison brillamment !

 

Le ciel nettoyé des rideaux de brume,

Dévoile un fier spectacle posthume,

De vieux châteaux sur les collines,

Restes danciennes vies dorigine !

 

Les soldats en cottes de mailles,

Ne me disent rien qui vaille,

Les arbres encore verdoyants,

Cachent les vilains géants !

 

Bientôt de la terre retournée,

Montera le brouillard épais,

Et les feuilles colorées,

Tomberont par milliers !

 

Ani Cayal du 23/08/25

 

Photos

 

Ta caméra active,

Est très expressive,

Elle nous laisse deviner,

Une histoire à terminer !

Un don pour capter,

Les ondes animées,

Qui transportent les âmes,

Éveillant quelques flammes !

Le don est perceptible,

Les yeux infaillibles.

La recherche du charme,

Au delà des passes darmes !

La recherche de la paix,

Dans un monde défait !

Félicitations à toi,

Belle passion, quelle joie !

 

Ani Cayal du 24/08/25

 

Catalogue

 

Tu as mis un beau catalogue,

Remplis de lois monologues,

En tant que bonne publicité,

Pour ton pays pouvoir diriger !

Tel un bel agent immobilier,

Tu vas placer tous les initiés,

À tous les grands postes clés,

Pour pouvoir enfin en profiter !

Tu sais convaincre les benêts,

Sans faire beaucoup de frais,

Et pouvoir ramasser le pactole,

Sans que personne ne contrôle !

Oui tu y es arrivé à faire croire,

Que tes magouilles, et histoires,

Vont sauver ton pays de choir,

Alors quil vivra maints déboires !

Commercial rusé, tu as su abusé,

Vendeur appliqué, tu as su voler,

Le peuple hélas un beau jour,

Verra ce qua produit ton sale tour !

Grand sera vraiment un pays,

Dans le respect de qui y vit,

Dans le partage sans histoire,

Des nécessaires gains et devoirs !

 

Ani Cayal 25/08/25

 

La perfection 

 

Doit-on atteindre la perfection ?

Mais la perfection n’existe pas !

Alors, va pour remise en question !

Que faut-il donc faire oh là là ?

Faut-il arriver à la célébrité ?

Pas chouette, être suivi partout !

Même pas de moment d’intimité !

Mais de quoi devenir fou, fou, fou !

Quel est l’objectif à atteindre ?

Rester positif souvent, au maximum ?

C’est pas mal et empêche de geindre !

Déjà un bon point en somme !

Et se pomponner et parer de mille feux ?

Pour faire envie et être magnifique ?

Mais bientôt le temps efface peu à peu,

Toute tentative d’être unique !

Parler, pérorer, et discourir trop ?

Pour montrer sa grande intelligence ?

Il arrivera le moment mauvais bientôt,

Où tout ce qui semblait brillance,

Finira dans un monde sans aficionado !

Pourquoi pas se montrer authentique ?

Sans fard, ni calcul, seulement soi ?

D’abord c’est beaucoup plus pratique,

Et permet d’être toujours bien droit !

 

Ani Cayal du 27/08/25

 

Nuages

 

Nuages qui s’amoncellent,

Tous pris dans la nacelle,

Et regardant vers le ciel,

Pensant qu’il y aura duel !

Le gris nuancé dans le soir,

Tend à finir par être bien noir !

Une trouée de belle lumière,

Estompe un peu la frontière.

La nature dans l’obscurité,

Fait dormir dans les fourrés.

Et réveille les êtres de nuit,

Ceux qui veillent sur toi, sur lui !

Le sommeil profond règne,

Quand les rayons s’éteignent.

Demain ? Y aura t’il un demain ?

Si c’est vrai je ferai de mes mains,

Une barrière pour empêcher,

Les nuisances de persister !

 

Ani Cayal du 29/08/25

 

Ils étaient 

 

Ils étaient des milliers de gens,

Diaboliques ou compatissants.

Ceux qui tuent, et ceux qui soignent.

Ceux qui s’approchent, ceux qui s’éloignent.

Il n’en restera bientôt plus, aucun.

Ou peut-être quelques uns ?

Le sommet de l’absurde atteint,

Que peut on faire d’un demain ?

La destruction ils s’y connaissent,

De démolir il n’ont de cesse !

Bien sûr d’une façon ils le justifient,

Mais bientôt on leur dira ça suffit !

Quand tout a été créé et donné,

Impunément on ne peut pas le nier !

De ce monde de tristes sociétés,

Ne restera que des tas de billets !

 

Ani Cayal du 30/08/25

 

Quart

 

La lune a pris son quart,

Pour surveiller les absences,

Des hommes dans le coltard,

Recherchant du moment la tendance !

C’est complètement qu’ils oublient,

Tout ce qui fait le sens de la vie.

Mais dans l’obscurité de la nuit,

La lune surveille, et au loin, luit !

Ils préfèrent l’ignorer et la bouder.

Mais ils seront bientôt étonnés.

Le jour où par leur désintérêt,

Tout en allant vers l’ultime arrêt,

Sur terre ils apercevront cratères,

Que la lune méprisée, libère !

 

Ani Cayal du 31/08/25

 

Étoiles 

 

Dans l’obscurité du ciel,

L’étoile s’éveille et brille !

Se prenant pour le soleil,

Rêve de remporter le prix !

L’ambiance est à la joie,

Elle scintille de tous feux !

Une grande vedette se croit ?

Jusqu’à ce qu’elle fasse ? Peu !

La toile obscure cache,

Un grand trou noir,

Celui qui dans sa tâche,

Deviendra l’avaloir !

Étoile petite étoile,

Tu as cru être star ?

Mais la face se voile,

Disparition de star !

 

Ani Cayal du 01/09/25

 

Colysée

 

Colysée, dans la Rome antique,

Grande bataille de gladiateurs,

Avec des maillets et des piques,

Devant la foule de spectateurs !

Au milieu on peut voir l’empereur,

Son pouce levé ou bien baissé,

Il détourne l’attention du peuple,

Par les jeux, sentence de vie.

Il mène la barque dans un périple,

Où il est seul à décider. Eh ! oui !

 

Le stade, joueurs aux maillots collés,

Courent après la balle vers le but.

Dans les gradins hurlements musclés,

La foule fanatisée suivant le match éructe !

Les grands utilisent la bonne atmosphère,

Pendant ce temps, décident et légifèrent.

Les jeux entraînent dans la grande sphère,

Le peuple animé, euphorisé, accélère !

Occupé à la confection de banderoles,

Détourné par le stress et le gain, il s’affole !

 

La télé réalité occupe le petit écran,

Spectateurs emmagasinent les images,

Deviennent de plus en plus friands,

Des turbulents, des vaniteux et des sages !

Dévoilant des secrets personnels indécents,

Ils se créent des quantités d’admirateurs,

Par l’intermédiaire des images distribuées.

Ils sont suivis par des quantités de followers,

Pour avoir accepté d’étaler leur intimité,

Et endorment à leur insu, les spectateurs !

 

Aujourd’hui les tous nouveaux empereurs,

Déposent les couronnes dans des comptes.

Ils ne cessent de détruire des gens, le bonheur,

Récoltant l’or des gens ordinaires, ça compte !

Millions, milliards, dans poches illégales,

De personnes voulant usurper le pouvoir,

Qui leur ont été donné, par peuple. Fatal !

Bientôt demain, après demain, un soir,

Ce sera fini pour les malhonnêtes tyrans,

Peut-être y aura-t-il place pour sentiments !

 

Ani Cayal 02/09/25

 

Crépuscule 

 

Les rayons s’endorment,

Et le ciel rougeoyant,

Souligne les formes,

Des arbres noircissant !

 

Crépuscules et aurores,

Donnent au ciel profond,

Les même reflets d’or,

Que décrivent les chansons !

 

En ombres chinoises noires,

Les arbres se découpent,

Pour ralentir l’arrivée du noir,

Du ciel l’obscurité qui soupe ! 

 

Crépuscules et aurores,

Donnent au ciel profond,

Les même reflets d’or,

Que décrivent les chansons !

 

Bientôt les étoiles en farandole,

Apporteront leur lot de rêves !

Celle du berger déjà décolle,

Pour diriger songes et trêves !

 

Crépuscules et aurores,

Donnent au ciel profond,

Les même reflets d’or,

Que décrivent les chansons !

 

De l’autre côté du l’écran,

Pauvre soleil sans repos,

Devra regrouper ses talents,

Pour réveiller gens et animaux !

 

Crépuscules et aurores,

Donnent au ciel profond,

Les même reflets d’or,

Que décrivent les chansons !

 

La lune quant à elle s’élève,

Et préparant à présent,

Ceux qui prennent la relève,

Depuis toujours, la nuit des temps !

 

Crépuscules et aurores,

Donnent au ciel profond,

Les même reflets d’or,

Que décrivent les chansons !

 

Tous les jours, le ballet du ciel,

Nous émeu et nous émerveille,

Comme l’enfant avec le père Noël,

Nous incite à rester en veille !

 

Ani Cayal du 06/09/25

 

Miroir 

 

Miroir ! Oh ! mon beau miroir,

Est-ce moi la beauté du soir ?

Avec les pétales éclatantes,

D’une jeunesse insolente,

Puis-je rivaliser avec les stars ?

Ou resterais-je dans le noir ?

À côté de moi, la grande sage,

Celle qui fripée, a pris de l’âge !

Mes épines coquines sont affilées !

Les siennes cachées sont élimées !

Mais quand il s’agit de partage,

C’est elle qui remplit la page !

Ce qui semble une punition,

Peut alors être une bénédiction !

 

Ani Cayal du 09/09/25

 

Volcan 

 

La terre se ramasse,

Triste sans carapace,

Elle vomit dans l’espace,

Des hommes toutes traces !

 

Elle a pourtant essayé,

De vraiment patienter,

Sans tellement s’énerver,

Ni de son magma déterré !

 

Mais ils refusent de voir,

Tout au bout du couloir,

Là où le jour finit par choir,

Ne restera que le mouroir !

 

La terre tant et tant malmenée,

Se défait des idioties obstinées.

Qui par humains sont décidées,

Alors qu’ils oublient, qu’ils y sont liés !

 

Le noir nuage de feu irisé,

Sort du cratère fossilisé,

Et en poussières transformé,

Tapisse la terre en son entier !

 

Clap de fin pour l’humanité,

Il fallait pourtant s’en douter,

Que ne pas savoir limiter,

Finirait par une fatalité !

 

Ani Cayal du 10/09/25

 

Américain ?

 

Est-ce possible que les rafles reprennent ?

Apparemment le diable tient les rênes !

Voulant vider le pays de ses étrangers, 

Il sera du coup vraiment peu peuplé !

Les vrais américains ne sont plus légion !

Et ils sont parqués par des troublions !

Décimés depuis des centaines d’années.

Par des usurpateurs de nationalité !

Comanches, Sioux, Dakotas et Cherokees,

Apaches, Navajos, Pueblos et Hopis,

Il est temps de faire votre, ce discours,

Et vous débarrasser de tous ces vautours !

L’oubli de l’histoire les rends ignares,

Et le défaut de valeurs, font des braillards !

Leurs Dieux sont utilisés comme iniques,

Les rendant fous furieux et fanatiques ! 

 

Ani Cayal du 13/09/25

 

Promenade du soir 

 

Dans l’obscurité naissante,

Tel un ciel rempli d’étoiles,

Les fleurs luminescentes,

Illumine notre sombre toile !

 

Les pas hésitants s’arrêtent,

Pour laisser la place libre,

À l’émerveillement ascète,

Des yeux de beauté ivres !

 

La nature nous concocte,

Délices inédits et curieux,

Sans prendre un ton docte,

Elle nous ravit les yeux !

 

Incrédules et analphabètes,

Humains titubants cheminent,

Se croyant grande vedette,

Mais incapable de faire racine !

 

Promenade du soir, nous laisse,

Pantois par la beauté si rare,

Que les inconscients délaissent,

Dans le reflet flou de leur miroir !

 

Ani Cayal du 14/09/25

 

École d’antan

 

Les vieux bureaux de bois,

Les chaises qu’on tire à soi,

Avec le bruit du parquet au sol,

C’était comme cela notre école !

 

Les trousses remplies de plumes,

Des marelles de craie sur le bitume,

Les récréations animées entre terre,

Et ciel, dessinés. Le retour en arrière !

 

Maîtresses plus ou moins sévères,

Pleins et déliés nous faisaient faire.

Sur les pages aux lignes droites,

Les Sergents Majors grattent !

 

Les petits pots de verre à demi pleins,

D’une encre bleue ou noire, le matin,

Voyaient les têtes attentives penchées,

Sur les feuilles et les grands cahiers !

 

Certains jours un crachat, pâté 

Entachait les a et les o, mouillés !

Après tant d’efforts pour y arriver,

C’est hélas, mauvaise note assurée !

 

Ani Cayal du 16/09/25

 

Vis ma vie

 

Au coin de la petite rue, 

Un bruit, fracas, le tuent.

Passant ! Baisse le regard,

Détourne tes yeux hagards.

De jour comme de nuit,

Plus aucun soleil ne luit !

Ivres de ce fou pouvoir,

Ils ont perdu tout leur savoir !

Ils n’en ont rien à faire,

De ceux qu’ils font taire !

Femmes, hommes ou enfants,

Tout leur ait indifférent !

Quel que soit leur origine,

Et les buts qu’ils s’assignent,

En monstres se transforment,

Ceux qui se disent des hommes !

Serait-il possible qu’une influence,

Leur redonne enfin une conscience ?

 

Ani Cayal du 21/09/25

 

Tisse

 

Certains sont dégoûtés,

D’autres plutôt effrayés.

Très peu de gens vraiment,

À l’araignée sont indifférents !

Et pourtant travailleuse acharnée,

Elle tisse, artistique, toute la journée !

Ses toiles magnifiques,

Donnant vision panoramique,

Avec notions très géométriques,

Ne devraient pas attirer les satyriques !

Combien de fois font-elles mouche ?

Quelques fois le jack pot elles touchent !

Dans leur travail si minutieuses,

Leurs toiles accrochées en danseuse,

Ornent les fenêtres poussiéreuses,

Puis se transforment en chasseuses !

Dans leur exemple les demoiselles,

Font un ode à la beauté naturelle.

Loin des tristes fioritures humaines,

Dans leur décor givré, nous emmènent !

 

Ani Cayal du 22/09/25

 

Nature 

 

Servis sur un beau plateau,

Arbustes, feuilles et fleurs,

Devant nos yeux, trop beaux,

La nature offre ses couleurs !

 

Que dire de ces merveilles,

Trop souvent ignorées,

Qui n’ont pas leurs pareilles,

Même dans les hautes sociétés !

 

Offrant un autre spectacle,

Dans l’émouvant règne animal,

Où on peut retrouver oh! Miracle,

Les sentiments disparus, fatal !

 

Le sentier au sein d’un monde,

Minéral et froid, chemine, building,

Et gratte-ciels gris y abondent,

Des hommes s’y voit le côté immonde !

 

Quand pourrions-nous, enfin,

Refaire à l’inverse le chemin ?

Oublier à jamais les chagrins,

Liés à la terrible course aux gains !

 

Ani Cayal du 23/09/25

 

De bon matin 

 

De bon matin,

Dans le lointain,

Déjà me parvient,

Le fracas du chaos urbain !

 

Un coup de frein,

Klaxon antédiluvien,

Des cris dans un coin,

On respire un air de fin !

 

Vrombissez moteurs,

Il est plus que l’heure,

Croyant trouver le bonheur,

Ils courent après les leurres !

 

Feu rouge on s’arrête,

Trop longtemps cette fête,

A détruit tout dans la tête,

Que deviendra donc la planète ?

 

Ani Cayal du 27/09/25

 

Le dieu Dollar

 

Ils ont une addiction au dieu Dollar,

En tas, en comptes, le bel espoir !

Sans penser à l’avenir qu’ils préparent,

Ils mentent du matin jusqu’au soir !

Transformant pactole en milliards,

Ils font tout basculer dans le noir !

 

Le diable s’est déguisé en famille,

Utilise mensonge et manipulation,

Ils sont prêts à utiliser leur fille,

Même s’ils finissent en damnation.

Mais l’avenir va partir en vrille,

Ce sera une vraie condamnation !

 

J’espère qu’arrivera le beau jour,

Où s’arrêteront les viles trahisons.

Quand la couleur verte, servira pour

Les prés, les arbres avant la moisson,

Dans une forêt, avec chants d’amour,

Que les oiseaux offriront à l’unisson !

 

Ani Cayal du 28/09/25

 

Reflets 

 

Sous le reflet de la lune,

La flèche se dresse fière !

Veux-tu donc chercher fortune ?

Puisque c’est de ce temps, dans l’air !

 

Tu en appelles à tous les saints,

Remplir l’escarcelle, c’est bien !

Mais à quoi bon, quand tout est vain ?

Le prix de la vie est très loin !

 

Le spectacle de la belle nature,

Partager les moments uniques,

Respirer à fond un peu d’air pur,

Laisser de côté tous les cyniques !

 

Seulement prendre le temps,

Regarder le vol d’une libellule,

Sortir les vieux cahiers d’antan,

Et caresser le chien Bidule !

 

L’odeur de cire de grand-mère,

Et les glouglous des confitures,

Reviennent en force, pour satisfaire,

Le beau moment qui murmure !

 

Tous les bruits des calculettes,

Comptabilité et casse têtes,

Ne pourront pas rivaliser la fête,

De déguster moments en tête à tête !

 

Ani Cayal du 30/09/25

 

La tour

 

Dominant les alentours,

Elle se dresse la tour,

Vestige d’un lointain passé,

Où elle était là pour protéger !

 

Aujourd’hui restent quelques uns,

Qui lui trouve grâce et un bon teint,

Cachée dans les restes de nature,

Témoin d’une lointaine culture !

 

Les voitures sur la route,

Pétaradent, en avant toute.

Les regards hagards fixant,

La puissance de son volant !

 

Sur le côté, la tour oubliée,

S’endort en rêvant du passé.

Entre les arbres protecteurs,

Elle attend sagement son heure !

 

Ani Cayal du 02/10/2025

 

Jane

 

La force du savoir que l’homme,

Fait complètement partie,

Du règne animal en somme,

Il n’est ni maître, ni Dieu à fortiori !

 

Nous devons beaucoup de respect,

Pour tout ce que vous avez fait,

Vous êtes une lumière à jamais !

Pour votre simplicité, parler vrai !

 

Reconnaître nos erreurs et nos tords, 

Pour gagner quelques billets de plus,

Espérons que votre voix s’écoute fort,

Et que le monde l’entende sans rictus !

 

Le contact avec le monde de la forêt,

La nature, la faune, la flore, donne 

Aux gens plus d’humanité, c’est vrai,

Et permet qu’aux fous, ils pardonnent !

 

En mémoire de Jane Goodall

 

Ani Cayal du 02/10/25

 

L’arc et le rêve 

 

J’ai rêvé que le ciel,

Orné d’un bel arc,

Prends une couleur miel,

Pour colorer le parc !

 

J’ai rêvé que les hommes,

Cessant leur course folle,

Loin des grands aérodromes,

Posent leurs bagages au sol !

 

J’ai rêvé que le grand sage,

Apparaissant finalement,

Leur indique le passage,

Vers un beau firmament !

 

J’ai rêvé d’une nuée d’oiseaux,

Chantant de leur voix cristalline,

Apaise les luttes pour des drapeaux,

Faisant naître une volonté divine !

 

J’ai rêvé de grands troupeaux,

Broutant dans des prés colorés,

Les bêtes apaisées loin des sots,

Qui auraient de mauvaises pensées !

 

J’ai rêvé d’un grand espace,

Des transactions avides protégé,

Et de voir les mers bleues de glace,

À nouveau pouvoir se régénérer !

 

J’ai rêvé……..

 

Ani Cayal du 04/10/25

 

Belle

 

Belle, cachée dans un écrin,

Tu attends la bonne météo,

Celle qui te sortira du chagrin,

Et sur la plage déambuler en paréo !

 

Personne ne t’a rien dit ?

Le soleil et la lune déréglés,

Ne savent plus aujourd’hui,

Accorder leurs anciennes vérités !

 

La pluie devenue torrent,

N’arrose plus les jardins,

Du moins pas correctement,

Pour faire mûrir en leurs seins !

 

Tu te souviens des temps,

Où ta pulpe dégustée, faisait 

Nourriture pour les gens,

Et illuminait les palais !

 

Ces moments de tranquillité,

Reviendront ils ? Peut-être !

On ne sait jamais de quoi est fait

Demain. Il faudra donc renaître !

 

Ani Cayal du 05/10/25

 

Âmes disparues 

 

Il y a celles qui nous manquent tant,

Que l’on croit voir à chaque coin de rue.

Les anecdotes gravées pour cent ans,

Les images ressuscitées tant et plus !

 

Il y a celles qui nous laissent en paix,

Après avoir résolu les incompréhensions.

Nous finissons par pouvoir les retrouver,

Dans un climat apaisé et sans tension !

 

Il y a celles qui ont disparues avant,

Quand on était encore trop petit,

Pour connaître la valeur du temps,

Celui qui passe d’abord sans soucis !

 

Il y a celles qui étaient si proches,

Que rien ne peut faire frontière,

Entre le vivant et sans reproches,

Et celui qui repose en terre !

 

Il y a celles qui semblent se pencher,

Pour mieux pouvoir nous ensoleiller.

Dans le ciel sombre sont éclairées

Les étoiles par elles, illuminées !

 

Il y a celles qui sont malveillantes,

Qu’il vaut bien mieux tout oublier.

Des âmes trop désespérantes,

Pour seulement vouloir s’en soucier !

 

Ani Cayal du 06/10/25

 

Cielo y tierra 

 

El cielo larga chaparrón,

El sol se pone muy matón,

La tierra no sabe cómo girar,

Para poderse al final salvar !

 

Las nubes están cascarrabias,

El viento no las deja tranquilas,

El color negro obscuro se apoderó,

Y el veneno en el aire, se esfumó !

 

El malestar se instaló en todos lados,

Se están añorando antiguos tiempos.

Mira este mundo vagabundo, y triste,

Saldremos de esta época ? Pudiste ?

 

La gente poderosa y agrandada,

Cree siempre que libre de eso saldrá !

Pero los humildes mirando se preguntan,

Como de estos désastres se escaparan ?

 

El mundo se cansó del ser humano,

Lo único que sabe es ser irrespetuoso !

Algunos creen en los sabios y científicos,

Mirando a la naturaleza. Pero son tan pocos !

 

Dedicado a los pocos y a los pueblos nativos ellos saben !!!

 

Ani Cayal du 07/10/25

 

Larmes

 

La lune pâle et baignée de larmes,

Ne veut pas voir la terre sans charme.

Depuis toute sa vertigineuse hauteur,

Elle ne voit que des destructions et peurs !

Les hommes avec leur perte de raison,

Ont apportés des désastres à foison !

Comment peut-on assister à cela,

Navrant spectacle du lointain au delà ?

Alors la lune pour sécher les pleurs,

Rêve aux poèmes et à leurs lecteurs !

 

Ani Cayal du 08/10/25

 

Le pays 

 

Dans le pays de mon enfance,

On écoutait parler de guerre.

Des méfaits de cette dernière,

Et des maux de l’armée allemande !

 

Dans le pays de ton enfance,

On écoutait parler de misère.

Les désastres de cette dernière,

Et les politiques des gens qui mentent !

 

Dans le pays de ma jeunesse,

Les adultes étaient méfiants.

Les traces que les expériences laissent,

Peuvent changer les comportements !

 

Dans le pays de ta jeunesse,

Il fallait toujours être prudent.

Pas question d’autoriser des largesses 

Pour qu’il y ait de quoi nourrir les enfants !

 

Dans le pays de ma vie active,

Après avoir changé de région,

L’époque était gaie et festive,

Et la chance m’a aidé dans la profession !

 

Dans le pays de ta vie active,

Qui t’a fait changer de province,

De pays, échappant aux lois agressives,

Tu as changé de monde, et ce fut Reims ??

 

Dans le pays de notre grand âge,

Ensemble contents, nous faisons face,

Navigants entre forme et douleurs, sages,

Observons le monde avant qu’il ne s’efface !

 

Ani Cayal du 10/10/25

 

Arbres libres 

 

Oh ! Arbres privés 

De respect et de liberté,

Conditionnelle à l’humanité,

Qui courre vers l’obscurité !

 

Humain sombre et solitaire,

Qu’as-tu fait de cette terre ?

Bientôt inhumaine et austère,

Pour avoir voulu la faire taire !

 

Y aura t’il dans le futur,

Un homme un peu moins dur,

Qui saura protéger la nature,

Et lui donner soins, pour qu’elle dure !

 

Ani Cayal du 12/10/25

 

Farol

 

Sos un pobre farol,

Te hicieron creer especial,

Y tomando Geniol,

A la final te crees genial !

Te tomaste por estrella,

Te quemaste en llamas.

Te creíste una artista,

Y terminas con lágrimas !

Cuando sos humilde,

Todo sale mucho mejor,

Porque confías en el molde,

Y no estás temiendo el error !

 

Ani Cayal du 14/10/25

 

Chemin

 

Ce chemin,

Que je voyais au loin,

Je l’ai suivi,

Sans savoir ce qui suit.

Et j’ai réalisé,

Même s’il était brouillé,

Que c’était le mien,

Et que je m’y sentais bien !

 

Ce chemin,

Que je voyais au loin,

M’a conduit,

Jusqu’à toi qui surpris,

M’y a suivi,

Et le même goût a pris !

 

Ce chemin,

Que je voyais au loin,

Nous entraîne,

Vers des vraies centaines,

De jours heureux,

Loin des mondes sulfureux !

 

Ani Cayal du  16/10/25

 

L’eau

 

Eau, tu t’écoules dans ton lit,

Comme le sang dans les veines.

Ton courant se débat et fuit,

Tu es vraiment bien à la peine !

Les arbres protecteurs se penchent,

Ils évitent pour toi, une hémorragie !

Jeunes ou centenaires leurs branches,

Viennent caresser de tes vagues les plis !

La tempête sourde, gronde et rugit 

Tes flots insolents, courent et chantent,

À tue-tête, ils se débattent et crient 

Alors que les âmes dans le ciel hantent !

Faut-il que les hommes se voient,

Perdre, leur sang et leur raison ?

Ils ne leur restent plus de champs et bois,

À trop vouloir gagner, ils ont perdu la maison !

 

Ani Cayal du 24/10/25

 

En passant 

 

En passant un tableau,

D’ombres et de lumières,

Fait devant toi, le beau,

Regarde et vois ce parterre !

Les collines se cachent 

Et dans leurs seins protégés,

Les maisons qu’on le sache,

Vivent loin des aspérités !

Les petits oiseaux passent,

Les branches animées,

Par l’air qui entre nuages, trace,

Leur offrant bonne sécurité !

Les champs de tournesols,

Animent la pénombre de rayons,

Redonnant aux terres agricoles,

Le charme d’antan et un horizon !

Le soir tombant sur la campagne,

Rêve de quantité de journées,

Qui seront demain les compagnes,

De la faune, la flore d’éternité !

 

Ani Cayal du 18/10/25

 

Avis

 

Il y a tant d’avis divers,

Presqu’autant que de vies,

Autant que de vies sur terre,

Chacun estime ou bien suit !

Tous ont une part de vérité,

Tous sont tout autant erronés !

Peut-être faudrait-il changer 

L’angle des regards apportés ?

Arrêtons de tellement parler !

Stoppons le trop raisonné !

Essayons davantage de sentir,

Ce qui réellement nous inspire !

Conserver tout le superflu donné 

Par une peu sage, société ?

Ou bien alors rêver d’instruire 

Les enfants, les faire lire ?

Garder une campagne, une forêt,

Des animaux à voir demain et après ?

Des arbres et plantes colorés,

Qu’on puisse partout, retrouver ?

Cultiver la terre et le respect,

Pour récolter des fruits et l’humanité ?

Espérons que nos bonnes sensations,

Permettent un monde qui tourne rond !

 

Ani Cayal du 19/10/25

 

La pluie

 

La pluie dégringole,

Se transforme en rigole,

C’est drôle !

La fenêtre de l’école,

Se remplit de gouttes folles.

Qui retombent au sol !

L’escargot caracole,

La limace décolle,

La grenouille en bémol,

Croasse frivole !

 

La flaque s’étale,

Tu lances le signal,

Taper des pieds. Le bal

Qui éclabousse le végétal !

Il n’y a pas de mal,

À rire comme l’animal,

La pluie c’est pas fatal,

Ça pourrait même être banal !

Lève la tête pour voir la cathédrale,

Sa flèche comme un engin spatial !

 

La maîtresse fronce les sourcils,

Pour un peu nous traite d’imbéciles !

Les devoirs donnés sont difficiles,

Avec ma petite caboche fragile,

Je risque de paraître inutile.

Les yeux piquent, je frotte les cils.

Je préfère suivre le fil,

De l’eau qui se faufile !

Il ne faut pas se faire de la bile,

Bientôt papa viendra en automobile !

 

Ani Cayal du 20/10/25

 

La vie idyllique 

 

La belle vie idyllique,

Cachée dans les boutiques,

Rêvée et pas très éthique,

Abondante et esthétique !!

 

La terrible misère,

T’abandonne dans l’ère,

Du « je n’en ai rien à faire »,

Tu sens de la colère !!

 

L’envie de transformer,

Toutes ces inégalités,

Te donne une possibilité,

Mais dresse bien des difficultés !!

 

La vision du monde,

T’étonne et tu grondes,

Quels sont ces actes immondes,

Qui pullulent et inondent ??

 

Le repos nécessaire,

Il faut le trouver dans la terre,

Promener au bord des rivières,

Et respirer le bon air ??

 

L’observation des animaux,

Applique un baume costaud,

Contrariant des humains les maux,

Et leur apportant du beau !!

 

Ani Cayal du 21/10/25

 

L’heure digitale 

 

L’heure digitale,

Sera t’elle fatale ?

Distillant l’heure 

Pondérant les humeurs ?

Une goutte c’est génial,

En quantité tu t’affales !

La beauté de la corolle,

Cache le venin qui affole.

Dans les bras vipérins,

Dormirais-je, enfin ?

Dans la montre gousset,

Bien meilleur te paraît,

Le temps qui passe distrait,

Et te laisse le coeur en paix !

 

Ani Cayal du 22/10/25

 

Le pèlerin

 

Il chemine le pèlerin,

Les routes et les chemins 

Sont pour lui, le quotidien.

Parmi eux, il y a le sien !

 

Le courant de sa vie,

L’entraîne et le séduit,

Pour qu’il soit vraiment, lui,

Loin des choses qui brillent !

 

Chaque pas est progrès,

Même si point n’y paraît,

La route simple, mais vraie,

C’est celle qu’il lui fallait !

 

Entre terres et collines

Et sous une pluie fine,

Il marche et chemine,

Trouvant là, force et racines !

 

Ani Cayal du 23/10/25

 

Eau

 

Eau courante,

Eau stagnante,

Eau écarlate,

Eau qui m’épate,

Eau bénite,

Eau favorite,

Eau claire,

Eau désaltère,

Eau boueuse,

Eau tapageuse,

Eau transparente,

Eau savante,

Eau espiègle,

Eau en règle !

 

Ani Cayal 

Du 17/10/25

 

La chapelle 

 

Devant la chapelle,

Il y avait une marelle,

Mais, elle n’est plus là.

C’est à cause des soldats !

Les enfants reviendront,

Et alors, ils reconstruiront,

Avec les craies multicolores,

Un monde devenu indolore !

Dessineront des arc en ciel,

Avec des tartines au goût de miel.

Les chatons joyeux miauleront,

Et des fusils, ils se joueront !

Les chiots fidèles défendront 

Leurs maîtres contre les canons !

 

Devant la chapelle,

Est revenue la marelle.

Elle a enfin réapparue,

Les soldats ont disparus !

Les enfants ont réussi,

À faire fuir les gros fusils !

Ils ont peint le noir de couleur,

Ils ont transformé le mal en bonheur !

Dans le ciel, les nuages ont fuit,

Et les étoiles s’y allument la nuit !

C’est grâce aux oiseaux et leurs chants,

Que les chars et les armes des méchants,

Ont disparus des villes et des champs,

La vie de la nature, ses droits y reprenant !

 

Ani Cayal du 26/10/2025

 

El olvido

 

Tanta gente sufriendo,

Tantos niños asesinados,

Ahora te has olvidado ?

Como están engañados ?

Hace poco vendieron,

Tus tierras y el pueblo !

Hablaban de subversión !

Para robarte tu niño !

Cómo entonces hoy día,

Los que deciden, gringos,

Te hacen creer en Argentina,

Salvada, que mentirosos !

Cuando la realidad, es otra,

No hay que soñar en sus cuentos,

Gobernado por diablos y secta,

Que quieren esconder muertos !

Los únicos verdaderos dueños,

De sus tierras y su largo pasado,

Son los pobres pueblos nativos,

A quienes les quitaron su derecho !

Se presentan como liberadores,

Y te venden sus pobres teorías !

Libres de morir enfermos y pobres,

Así piensan que tendrán vidas lindas ?

Un día desde el cielo quizás,

Veré a este país como gano libertad,

Que hermoso paisaje entonces verás,

Donde se vive en respeto de verdad,

Y entre humanos y naturaleza vivirás !

 

Ani Cayal du 27/10/25

 

Temps versus argent 

 

Le temps est-il vraiment argent ?

Ce serait bien triste vraiment !

Le temps que j’aime se partage,

Sans préjugés sur l’origine ou l’âge !

Le temps ancien servait aux édifices,

Où travaillaient pères, fils et petit fils !

Ces œuvres construites lentement,

De toute beauté, le défient le temps !

L’urgence de gagner plus et plus,

Fait changer l’éléphant en puce !

Une heure paraît une petite seconde,

Une brise semble tornade, quel monde !

Il faut retrouver les bonnes valeurs,

Et retransformer les heures en heure !

 

Ani Cayal du 31/10/25

 

Llueve hojas 

 

El viento se levantó a bailar !

Llueve hojas coloradas y amarillas.

Las nubes tristes se ponen a llorar,

Y en las calles florecen paraguas !

La gente habla y habla sin cesar !

Teorías y mitos o sólo chismes,

Al cielo le hace mucho doler la cabeza !

Ya él no sabe que pensar, bromeas,

O en serio que va a pasar ? Lo piensa !

Y los humanos corriendo de un lado 

Al otro, no toma más tiempo de mirar !

La tierra obscura y desnuda, tratando 

De sobrevivir, espera que vengan a trabajar !

Se acuerda de aquellos tiempos lejanos,

Que acunaba campos de maíz y zanahoria,

Antes con sus fuerzas y sus firmes arados 

Hacían crecer todo tipos de verdura !

Ahora con sus terribles máquinas de fierro,

Dejan montón de heridas en su seno !

En sitio de protéger lo que nos estaba dado,

Destruyen de nuestros hijos el futuro !

El viento canta y se pone a ulular,

Las gotas en tormenta a trasformar,

El cielo sufriendo y en luto a disfrazar,

La humanidad inconsciente a cantar !

 

Ani Cayal le 02/11/25

 

Envol 

 

Un battement d’ailes,

Un glissement dans l’air,

Un chant de crécelle,

Un convoi solidaire !

Les canards s’envolent,

Vers d’autres horizons 

Ils ont quitté le sol,

Et traversé les moutons !

Les suivant du regard,

Je suis émerveillée,

Il n’y a pas de hasard,

Dans leurs calendriers !

Ils n’ont pas de gigaoctets,

Pas d’intelligence artificielle,

Ils ont tout pour trouver 

Leur chemin dans le ciel !

Traversant ensemble l’espace,

Ils se retrouvent dans les nuages,

Sans pour autant perdre la trace,

Et retrouvant leurs instincts sages !

L’homme dans sa grande ambition,

N’a pas réussi, aussi simplement,

À remplir sa seule véritable mission,

Protéger, terre et vivants, des tourments !

 

Ani Cayal du 03/11/25