Poésie 2

Publié le 26 mai 2025 à 16:42

 

Chemin glacé
Sur le chemin glacé,
Les petits pieds pressés

Avancent en glissant,
Vers le sapin scintillant !

Les yeux émerveillés,

Rêvent de fraîche éternité,

Ils scrutent attentivement,

Les branches de l’avant !

Les bonnets bien vissés,

Sur les têtes ébouriffées

Tremblent dans les vents,

Par l’hiver froid soufflants !

Les gants sur doigts gelés,

Se mettent à glisser,
Plus ou moins dangereusement,

En homme de neige fabricant !

Sur le chemin glacé,
Bonhomme tu es tombé,

Qu’as-tu fait au manteau blanc?

Devenu noir de jais assurément !

 

Ani Cayal du 27/12/24

 

 

 

Passage

 

2024 s’en va sur la pointe des pieds.
Il a fait bien des efforts pour briller.

Mais c’est difficile de s’échapper,
D’un chaos mondial déjà programmé.

2025 essaye bravement de se faufiler,

Pour naître avec énergie et se retrouver,

Dans des starting-blocks bien huilés !

Il lui faudra s’entraîner à être bien musclé !

Nous nous laissons envahir pour essayer,
De sortir des laids obstacles avec célérité.
Il nous faudra retrouver la vraie simplicité,
En engrangeant la joie des moments partagés.

De chaque saison, nous devrons profiter.

En hiver au coin du feu, trouver la sérénité.
Au printemps les couleurs des fleurs retrouver.

En été au fil de l’eau se laisser porter.
En automne l’or des feuilles savoir admirer.
Et prier le ciel pour une sagesse retrouvée.

Que les décideurs en fassent une belle année.

Que le monde retrouve enfin la voie de la paix !

 

Ani Cayal du 01/01/25

 

 

 

 

Coucher de soleil

 


Le soleil se couche

Et peu à peu s’éteint !

Pour cacher les louches,
La honte du genre humain !
Mais le soleil a beau faire,
Pour protéger la planisphère.
Les hommes oh quelle misère,
Se croient les rois de la terre.
Une pyramide dont le sommet,
Du moins ce qu’ils croyaient,
Était pour ces fiers bipèdes,
Leur place unique, pour eux faite !
Pourtant la réalité est toute autre,
Dans le monde tout s’enchaîne.
Tous les êtres, maillons, et sobres,

Dépendons de cette belle chaîne !
Celui qui veut atteindre le sommet,
Va très bientôt s’y casser le nez.
L’homme a besoin dans sa destinée,
De sortir de sa grande et sotte vanité !

Quand on voit des soi-disant intelligents,
Se comporter comme de vrais brigands.

Devant les publics l’homme se pavanant,

Croit nous épater, nous tous absolument !

Inventer des voitures nouvelles générations,

Des fusées pour conquérir, des planètes,

Ne l’empêche pas d’être un vrai, vrai con,

Visage de musée Grévin, il se la pète !!


Ani Cayal du 02/01/25

 

 

 

Les anges

 


Les anges ont saupoudré,
Un peu de sucre glace,
Sur les petits sommets,

Surplombants l’Alsace !
Dans leur confection,
De surprise et délices,
Ils cherchent de raison,

Habiller les bonnes épices !

De leurs grandes ailes,

S’échappe en ribambelle,
Un petit air frais et léger,

Déposant une couche gelée !

Du haut de la montagne,
Le paysage blanc gagne,
Du terrain dans les villages,

Cadeau aux enfants sages.

Bientôt sur un traîneau,

Chargé de beaux cadeaux,

Un vieillard à barbe blanche,

Transforme tout en dimanche.

 

Ani Cayal du 03/01/25

 

 

 

 

L’ombre


Une ombre plane sur toi.

Soit elle t’encouragera,

Soit elle te freinera,
C’est toi qui vois !!!
Peut-être aurais-tu mouillé

Tes chaussures et tes pieds ??

Peut-être aurais-tu échappé,

Et la flaque sale contourné !!

Une ombre plane sur toi.

Soit elle t’encouragera,
Soit elle te freinera,
C’est toi qui vois !!!
Peut-être qu’elle te dira,
Vas-y crois vraiment en toi !

Oublie les critiques et les tracas !

Montre ce que tu vaux toi !

Une ombre plane sur toi.
Soit elle t’encouragera,
Soit elle te freinera,
C’est toi qui vois !!!
Peut-être qu’elle te fustigera,

Non mais regarde toi!

Qu’est-ce que tu te crois?
De ton piédestal te descendra !

Une ombre plane sur toi.

Soit elle t’encouragera,

Soit elle te freinera,
C’est toi qui vois !!!

Espérons la bienfaisance,

Espérons la patience,

Espérons la tolérance,

Espérons la délivrance !

Une ombre plane sur toi.

Soit elle t’encouragera,

Soit elle te freinera,

C’est toi qui vois !!!
Tout finalement dépendra

De toi et de tes choix,
De toi et de ton moi,
Du chemin que tu prendras !

Une ombre plane sur toi. S

oit elle t’encouragera,
Soit elle te freinera,
C’est toi qui vois !!!


Ani Cayal du 05/01/25

 

 

 

Tu es venu d’ailleurs

 


Tu es venu d’ailleurs

Pour chercher ton bonheur !

Tu rêvais de pénétrer,

Des cercles très fermés !
Tu voulais tutoyer,

Ces gens trop aisés!
Tu prias les dieux,
Et pénétras dans le cercle vicieux !!!

Tu es venu d’ailleurs
Pour chercher ton bonheur !
Tu rêvais d’être là,
D’aider les gens là bas !
Et ton chemin croisa,
Des personnes comme toi!
Tu prias les dieux,
Et vécus simplement heureux !!!
Tu es venu d’ailleurs
Pour chercher ton bonheur !
Tu rêvais de gloire,
D’éternelles victoires !
Quelqu’un pour y croire,
Qui te fera entrer dans l’histoire !
Tu prias les dieux,
Et finis oublié de tous en ces lieux !!!

Tu es venu d’ailleurs
Pour chercher ton bonheur !
Tu rêvais de justice,
De bannir les sévices !
Tu te mis au service,

Sans penser au sacrifice !

Tu prias les dieux,
Et réussis à convaincre les audacieux !!!

Tu es venu d’ailleurs
Pour chercher ton bonheur !
Tu rêvais d’échanges,
De partager un chalenge !
Tu réussis de belles vendanges,

Entouré de véritables anges !
Tu prias les dieux,
Et fier pus faire connaître tes cieux !!!

 

Ani Cayal du 05/01/25

 

 

 

Informations


Je regarde les informations
Sur le poste de télévision.
Dans une cour de récréation,
Une rangée de petits garçons,

Pantalons courts et vestons,

Vestons ornés de blasons,
Jouent à des jeux stupides.

Poches pleines, cerveaux vides,
Ils essayent de déterminer,
Qui le plus haut va pisser !
Le monde entier les regarde,

Triste spectacle que l’on garde,

D’un monde qui se déroute,
À cause d’idiotes joutes !!
Tant de complexe technicité,
Pour si peu d’honnêteté,
Monde as tu perdu la tête?
Autour de fous en casquette?
Ils détruisent la planète,
Sans honte, tout ils achètent !
Les mensonges et manipulations,

Sont devenus aujourd’hui légions.

Les diables en culottes courtes,

Ont pris la main sur nos écoutes !

Les portefeuilles bien trop remplis,

De coeur il n’en ont pas reçu ici.

Le cerveau est l’organe précieux,

Qui ne leur sert qu’au mieux,

À calculer et engranger l’or,

Sans réfléchir, être le plus fort !

 

Ani Cayal du 09/01/25

 

 

 

 

Lune


Lune depuis tes hauteurs,

Tu contemples la terre.

Mon Dieu quel malheur,
Elle ne sait plus quoi faire !

Dire que leurs habitants,
Un jour sont venus jusqu’à

Poser le pied lourd , juste là !
Ils agissent vraiment follement !

Lune depuis tes hauteurs,
Tu contemples la terre.
Mon Dieu quel malheur,
Elle ne sait plus quoi faire !

Aujourd’hui pauvre terre,
Ils piétinent le plus beau.
Ils n’en ont rien à faire,
Des plantes et des animaux !

Lune depuis tes hauteurs,
Tu contemples la terre.
Mon Dieu quel malheur,
Elle ne sait plus quoi faire !
Les humains pauvres hères,
Se croient trop intelligents.

Fous, tarés, et en plus déments,

Ils se disputent la pauvre terre.

Lune depuis tes hauteurs,
Tu contemples la terre.
Mon Dieu quel malheur,
Elle ne sait plus quoi faire !

Bientôt ils y aboutiront,

À leur autodestruction.

Dommage pour celles et ceux
Qui ne rêvent que d’être heureux !

 

Ani Cayal du 12/01/25

 

 

 

 

Le monde est pressé

 

Au bord de la route,

Un ballet devant nous,

De ce monde si fou,
Nous met en doute !
Où courent ils tous ?

Après le temps pourquoi ?

Il faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

Dans le supermarché,

Dans la file s’énervent,

Les gens trop pressés,

Perdant tous les rêves !
Où courent ils tous ?
Après le temps pourquoi ? I

l faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

Les dates plus respectées,

Ne justifient pas la folie,

Des foules entrechoquées,

Pour plus vite gagner le lit !

Où courent ils tous ?

Après le temps pourquoi ?

Il faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

La mère nature a donné,

Un spectacle splendide,

Mais il faut aussi s’arrêter,

Pour échapper au vide !

Où courent ils tous ?

Après le temps pourquoi ?

Il faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

L’attrait des verts dollars,

Rend les troupes affolées,

Au point de ne plus voir,

Leur histoire, leur passé !

Où courent ils tous ?

Après le temps pourquoi ?

Il faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

Assieds toi et contemple,

Le travail de brodeuse,

De la nature, temple,
Des vues merveilleuses !

Où courent ils tous ?
Après le temps pourquoi ?

Il faut que les pousses,

Prennent racine toutefois !

Les jardins et les chemins,

Contiennent les remèdes,
À tous nos grands chagrins

Ce sont de véritables aides !

 

Ani Cayal du 21/01/25

 

 

 

 

Nous y sommes presque

 

 

 

Oui, nous y sommes presque,

Ta vision mondiale cher Aldous,

Est de plus en plus notre fresque,

La pensée cède le pas à la mousse !

Cerveau annihilés,
Gens manipulés,
Par des sommités,
Par dollars votées !
Monde devenu vraiment fou,
Devient celui que tu dis meilleur,
Tu avais déjà repéré le tout,
Alors que ta vie était antérieure !

Cerveau annihilés,
Gens manipulés,
Par des sommités,
Par dollars votées !
Vision prédictive, ou sens aiguisé,
Tu avais vu et conclu, le chaos.
Déjà il y a cent ans tu avais deviné,

Que ce qui viendra ne sera pas beau !

Cerveau annihilés,
Gens manipulés,
Par des sommités,
Par dollars votées !
Ford soit loué, devenu une vérité,
Les pions sont devenus millions.

Toujours plus faciles à influencer,
À la réalité ils leur font dire non !

Cerveau annihilés,
Gens manipulés,

Par des sommités,

Par dollars votées !

 

Ani Cayal du 23/01/25

 

 

 

 

Vie russe

 


La vie russe très agressive,

A été rejointe, depuis peu,

Par la triste réalité élective,
Du géant aux pieds affreux !

Prédiction si catastrophique,

D’un monde rendant atopique !

Les humains seront allergiques,

Aux milliardaires atomiques!

Oui aujourd’hui amer y Cain,

Pense en finir avec frère Abel,

Il aura bientôt le triste teint,
De la jaune et ronde mirabelle !

Prédiction si catastrophique,
D’un monde rendant atopique !

Les humains seront allergiques,

Aux milliardaires atomiques !

Géant à la mèche en bataille,
Qui se croit vraiment de taille,
À renverser le monde, mais aïe,

Pieds d’argile, à rien ne vaillent.

Prédiction si catastrophique,
D’un monde rendant atopique!
Les humains seront allergiques,

Aux milliardaires atomiques !

Bataille de vaniteux truands,
Voilà tout ce qui nous attend.
Un monde construit sur un mirage,

De visions d’hommes si peu sages !

Prédiction si catastrophique,

D’un monde rendant atopique!

Les humains seront allergiques,
Aux milliardaires atomiques !
Les hommes perdront la raison,
Avoir voulu des grosses moissons,
Des comptes riches, pleins à foison,
Les emmènera, vers mortels tourbillons !

Prédiction si catastrophique,

D’un monde rendant atopique!

Les humains seront allergiques,

Aux milliardaires atomiques !

 

Ani Cayal du 31/01/25

 

 

 

 

À corps et à cris 

(Pour Sophie et Marc Gouvion)

 

Corps somptueux

Dans la forêt sombre,

Entrechats langoureux,

Éclaboussant l’ombre !

Soldats métalliques
Peaufinant la tactique,
Pour défendre les artistes,
Pour qu’ils ne soient pas tristes !

Fleurs gigantesques

Dans le jardin tranquille,
Trônantes arabesques
Sous la fraîche tonnelle !
Sur la vieille balançoire,

Tourbillonnant les feuilles d’automne,

Dans un balais monotone,

Vont choir !
Abritée sous le parapluie sans toile,

Tout juste descendue de son étoile,

L’ombre invisible de notre amie,

Viendra visiter les arts aussi !


Ani Cayal du 01/02/25

 

 

 

 

 

 

 

 

Que payent les milliards? 

 

Ne s'achète pas l'honnêteté,

Ne s’achète pas ! La bonté
Ne s’achète pas ! L’égalité

Ne s’achète pas ! La liberté
Ne s’achète pas ! La fermeté

Ne s’achète pas ! La haine
C’est cher !
La chaîne

C’est cher !
Mensonge par dizaine
C’est cher !
Le pouvoir et les rennes
C’est cher !
Manque de respect, quelle peine C’est cher !
À quoi servent les milliards???
À quoi servent-ils aux ultra libéraux???

À enfermer les gens normaux???
À quoi servent tous ces dollars????
À qui servent ces châteaux???
Ils bénéficient aux immoraux???
Avec les rois resquilleurs
Se perdent toutes nos valeurs !!!!


Ani Cayal du 04/02/25

 

 

 

 

Le mal, les mots

 


Le mal est à nouveau là,

Le diable a ressurgi,

Plus mauvais, plus froid.

Il s’est armé de technologie !
À l’aide! Les gentilles muses,

Donnez-nous les mots,
Qui comme les arquebuses,

Vont tuer les actuels échafauds !

Le diable à mille facettes,

Aujourd’hui a revêtu,
Avec sa grande éprouvette,
Un tout nouveau statut.
Dieu avec tous ses saints,
Aura une très lourde tâche.

Maintenant les assassins,
N’ont plus peur d’être lâches !

Les nombreux diablotins,

Peuvent à présent se cacher,

Pseudonyme et miroir sans tain,

Derrière leur X bien protégés.

Monde au bord du précipice,

Ne fait pas de faux pas!
Reviens vers la belle justice,

Celle qui ne trahit pas !

 


Ani Cayal du 05/02/25

 

 

 

La cellule

 


Il était une fois, une petite cellule.

Noyau rond, dans son cytoplasme,

Mytho-chondries dans cette bulle.

Ils lui ont mis un énorme cataplasme !

Il était une fois, un petit neurone.

Dans son cerveau avec synapses,

Il voulait jouer à faire le drone.

Ils ont fait en sorte que tu collapses!
Il était une fois, sur ta belle membrane,
Des antigènes rutilants et des anticorps,

Pour transformer ta vie en vrai drame
Ils les ont dirigés contre toi disparu le corps !

Il était une fois, un microprocesseur.
Au milieu d’un tableau électrique,
Entouré de fils de toutes les couleurs,
Il ne se savait pas synthétique!
Il était une fois, une petite idée.
Elle voulait faire un grand chemin,
Mais dans ce magma enfermée,
Ils ne la laissèrent pas aller bien loin.

 


Ani Cayal du 11/02/25

 

 

 

 

Assassins

 


Méfiez vous des assassins,
Ceux aux visages masqués,
Qui se présentent comme saints,
Pour mieux se crédibiliser !
Ils feront milles et milles promesses,

Pour que personne ne les reconnaisse !

Tapie derrière le costume trois pièces,

La sournoise et diabolique mise en laisse !

Méfiez vous des bonimenteurs,

Présentant beaux, et parfumés,
Ils ne respectent aucune valeur,

Présentant un profil trop épuré !

Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse !

Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse !

Méfiez vous des apparences,
Celles qui déguisent les méfaits,
Celles qui vous mettent en transes,
Pour mieux vous occulter les faits !
Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse !

Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse !

Méfiez vous des beaux slogans,
Ceux qui vous donnent de l’espoir,
Ils vous les imposent avec des gants,
Pour mieux vous plonger dans le noir !
Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse !

Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse !

 

Ani Cayal du 13/02/25

 

 

 

 

Promenade

 


Quelle belle promenade,

Un bol d’air bien pur,

Cette salutaire balade,
Nous remplit de nature.
Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille !

Champ vert bordé, par poison,

Inventé par les sorciers,

Obligeant les sales pollutions,

Dans notre vie abonder !

Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille !

Respirant à plein poumons,
Mais, quelle odeur nauséabonde !

D’où vient cette étrange sensation,

Que nous avons changé de monde ?

Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille !
Les ingénieurs, les techniciens,

Inféodés aux forces économiques,

Laissent courir les bons moyens,

Pour s’échapper d’une fin atomique !

Vol planant de la buse,

Vent frais, rayon de soleil,

Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille !

Où se cachent les anges ?

Capables de rétablir le vrai,

Pour que plus rien ne dérange,

Les promeneurs dans la forêt !

 

Ani Cayal du 13/02/25

 

 

 

 

Sombres heures

 


Parlons des dictateurs,

Ceux qui sèment l’horreur,

Ils appliquent la terreur,
Aux peuples blessés au cœur !

Parlons des politiques,

Qui d’un langage à tic,

Essayent, et appliquent,
Leur meilleure tactique !

Parlons des économistes,
Ils chiffrent, peu altruiste,

Établissent des bonnes listes,

Gagnants, purement égoïstes !

Parlons des gens du peuple,

Avancent en terrain meuble,

Meurent sans immeuble,

La vie pourrait être si simple !

 

Ani Cayal du 16/02/25

 

 

 

 

Jour Huit

 


Et Dieu créa le huitième jour !

Il rime avec toujours et amour.

Il élimine les fous,

Dépourvus de tout !
Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout dominer !

Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout acheter !
Le premier jour est arrivé !

Et l’humain a été créé.

Il devait alors survivre,
Et pas d’autres idées à suivre !

Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout acheter !
Le deuxième jour a suivi !

Déjà ils s’y sont mis.

Construire et commander,

Oublier la simplicité !
Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout acheter !
Arrive le troisième jour !

Certains voient le jour.

Empires et royaumes,
Et pourquoi en somme !
Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout dominer !

Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !

Quatrième jour te voilà,
Des frontières tu construiras !

Limites à ne pas dépasser,

Attention il y a danger !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le cinquième jour est là !
Il entraîne moult effroi !
Tous océans traversés,
Pour terres s’approprier !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le sixième jour quant à lui,
Le monde organise et construit.

Selon un modèle peu sage,
De gens croyants aux mirages !

Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le septième jour finalement,

Termine le travail vraiment.

Grâce à de folles inventions,

Détruit toutes les nations !

Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout dominer !

Il se débarrasse de la race,

Qui veut tout acheter !

 

Ani Cayal du 20/02/25

 

 

Appel urgent

 


Cherche comportementaliste

Trumpy et Musky, hors contrôle,

Pas besoin de vous faire la liste,

Des désastres qui nous frôlent !

Il y aura des besoins aussi,

Du côté de la belle Russie,

Poutiny a aussi fort besoin,

D’un recadrement avec frein !

Quant aux autres Ayatollys,

C’est encore un sacré boulot,

Il faut sérieusement aussi,
Les mettre au pas, car c’est trop !

Argentina et Milei, ma loi,
Mais vraiment il s’y croit.
Le génial découpeur d’idées,
Il fait réellement pitié !
Les milliers de pauvres chinois,

Demanderaient bien une aide.

Qu’on éduque un peu leurs lois,
Et les effrayants chefs sans remèdes !

Comment trouver la personne,
Qui pourrait au nom des hommes,

Rétablir un peu la bonne donne,
Et un réel avenir en bon continuum !

 

Ani Cayal du 21/02/25

 

 

 

 

Main dans la main

 


Main dans la main,
On peut voir un demain,

Haine contre haine,

Ce n’est même pas la peine !
Ton habit n’est pas le même ?
Ta peau trop claire ou trop sombre ?

Vas-y casse toi et marche à l’ombre !

Surtout ne reste pas toi-même !
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Ta petite maison si tranquille,
Où tous de toute origine se retrouvent,

Autour d’une grande table qui prouve,

Que partager c’est facile !
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Voilà il suffit de bien réfléchir,
Dans quel monde veux-tu vivre ?

Simplement s’ouvrir et grandir,
Ou bien les préjugés à suivre ?
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Il nous a été offerte et donnée,
Une nature d’êtres exceptionnels.

Des rancœurs qui s’amoncellent,

N’apportent aucune sérénité !

Main dans la main,

On peut voir un demain,

Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !

Alors en prenant le chemin,

Prends le temps de regarder,

Voir la nature et t’en inspirer,

C’est là que tu te trouves bien !

Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !

Main dans la main,
Il est beau le chemin,
Il nous emmène vers demain,

Dans un monde enfin serein !

 

Ani Cayal du 25/02/25

 

 

 

 

Quelle est la loi ?


Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Un jour ils croient à un autre monde,

Et les élites, dans son sens abondent.

Un monde de banques et de pacotille,

Où n’importe que ce qui brille !

Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Pour ceux qui cherchent autre chose,
Chant des oiseaux et parfum des roses,
Il faut oublier la terre faite d’artifices,
Pour quelques uns qui y trouvent bénéfices !

Il y a la loi de la nature,

Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Il y a de ceux qui souhaitent la solidarité,
En automne, en hiver, au printemps et en été,

Ceux qui aiment la nature et les animaux,

Luttent pour construire un monde plus beau !

Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !

 


Ani Cayal du 26/02/25

 

 

 

 

Les quatre saisons

 


Printemps, tu assommes ton nez,

Ouvre les yeux, mais oui !Tu es né !

Dans ce monde où tu vas grandissant,
La saison fait fleurir les fleurs des champs !
La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Été, petit tu as déjà bien grandi et mûri,
Tu commences à réfléchir à ce que tu vis !
La pensée se développe, les muscles aussi,

Fonceur, inconscient, à gorge déployée tu ris !

La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Automne, les expériences se multipliant,

Pensées plus profondes, cheveux grisonnants,

Tu as calmé tes ambitions, et tu cherches
Pour ta famille à éviter problème et dèche !
La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Hiver, les enfants déjà grands font leur chemin.

Tu es moins fort, et rapide, mais ça ne fait rien.

La sagesse te donne les cheveux blancs,

Comme la neige de la cime du Mont Blanc !

La vie en quatre saisons,

Est comme une moisson.

Depuis le début jusqu’à la fin,

Pour trouver le mal ou le bien !

 

 

Ani Cayal du 27/02/25

 

 

 

 

Un rayon de soleil

 

 

Le ciel couvert de gros nuages noirs,
Le vent secouant les rues au désespoir

Annoncent une grosse tempête à voir,

Le monde est plongé dans un dépotoir !

Les arbres ballottés et trop surpris,
Par le ciel sombre qui fait du bruit,
Ne savent pas où cacher les fruits,
Le déchaînement d’éléments détruit !

Les habitants des forêts, s’enfuient,
Ils se cachent et recherchent un abris,

Dans l’univers entier saturé de débris,

L’air irrespirable les tient à sa merci !
En plein milieu de la folie, et la débâcle

Un espace, trou du ciel, vrai spectacle,

Laisse passer un rayon, quel miracle !

Tourmenté reçoit le, soit son réceptacle !

 

 

Ani Cayal du 01/03/25

 

 

 

Siècle de régression

 

 

Normalement, les années passent,
Et elles donnent un nouvel espace.
C’est là que viendrait le progrès !
Un immense champ de beaux projets !
Mais aujourd’hui il faut vraiment voir,
Les marches arrière sont aux pouvoirs !

Mesquines, chaotiques et mafieuses,
Elle donnent libre accès aux odieuses !

L’avènement de ces nouveaux préceptes,

Donne lieu à d’inhumains concepts !
Loin de nous les visions d’espoir, de paix,
Le néant nous attend, voilà c’est fait !
Il faut prendre le temps de s’assoir,
De réfléchir et de penser, pour voir

Peut-être un souffle de douceur et bonté,

Existant encore, veux-je croire, autre réalité !

Tant que la vie nous donne une porte,
Pour sortir et s’échapper, de la sorte,
Que dans notre esprit, choses pouvons

Transformer, depuis le mauvais vers le bon !

La fleur, l’herbe fraiche, les sens en éveil,
Le parfum chatouillant le nez, merveilles !

Le fidèle chien cheminant avec nous,
Nous font rêver d’un retour loin du joug !

 

Ani Cayal du 02/03/25

 

 

 

 

Dans les temps lointains

 


Dans les temps si lointains,

De télévision il n’y avait point.

Enfance bercée par les revues,
Rêves de Schweitzer, déjà vus.
Pour l’anniversaire promesse faite

Poupée africaine, telle que je souhaite !

Petit fennec, renard des sables,

Posant, fotographie inoubliable !
L’envie d’ailleurs est inéluctable,
Sans le savoir, les grands câbles,
Feront coïncidence dans l’avenir,
Et la bonne croisée des chemins choisir !

Depuis la si lointaine enfance,

Envie de partager la souffrance,
Et l’espoir de trouver dans le monde,
Une vie paisible, la seule féconde !
Toi dans une autre hémisphère,
Rêvant également d’une autre terre !
Depuis les rues sèches de poussière,

Défendre les victimes des trop fiers !
Sans le savoir, lutter pour la liberté
Des gens, et le droit d’être en vérité !
Se battre pour tous ceux que le destin
N’avait vraiment pas gâtés, avec tes poings !

Tout jeune, pas plus haut que trois pommes,

N’acceptant pas les prétentieux en somme,
Et dans ce quartier difficile où tu es né,

Songer un beau jour pouvoir t’en échapper !

Et ce jour enfin arrivé, après un long parcours,

Qui nous a relié, pour n’être qu’un toujours !

 

Ani Cayal du 03/03/25

 

 

 

Le monde en lambeau

 


Le monde dans un fracas

Une jambe là, et là un bras,

Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa !

Celui qui parle haut,
Celui qui parle fort,
N’a pas l’âme qu’il faut !
Au contraire il a tort !
Le monde dans un fracas

Une jambe là, et là un bras,

Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa !

Même répétition toujours,

C’est triste et inquiétant,

Quand viendra le jour,
Où triomphera le pensant ?

Le monde dans un fracas

Une jambe là, et là un bras,

Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa !

Désespoir, quand l’humain,

Est la pire des créatures.

Celle qui veut que demain,

Plus rien vraiment ne dure !

Le monde dans un fracas

Une jambe là, et là un bras,

Picasso peint Guernica !

Et la bombe explosa !

 

Ani Cayal du 04/03/25

 

 

L’éclosion


Un bon bain de nature,
Redonne de l’allure,
Quand tout semble obscur,
Écoute les fleurs, elles murmurent !

Le printemps nous apporte,
Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,
Des diables, qu’il les emporte !
Un bourgeon, une abeille,
Elle va et vient et surveille,
Pour préserver les merveilles,

Va t’elle sortir son dard sans pareil ?

Le printemps nous apporte,

Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,

Des diables, qu’il les emporte !
Le vert lumineux s’installe,
Il offre le refuge au petit animal,
Tout petit et juste né, loin de l’amoral,

Futur doré, dans un magnifique corral !

Le printemps nous apporte,

Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,
Des diables, qu’il les emporte !
Loin des sombres diables humains,

Plantes et faunes vont bien,

Redonnant du sens, où les chafouins,

L’ont éliminé, et n’en reste point !

 


Ani Cayal du 05/03/25

 

 

 

 

Les Mains dans la terre

 


Les mains dans la terre,

Enfin je me libère,

De l’ambiance délétère,

De cette nouvelle terre !
Une branche sèche,
Une petite brise fraîche,
Un bourgeon, un pic épeiche,
Ah ! Où est passée ma bêche ?
Les premiers rayons de soleil,

Réchauffent les plantes qui s’éveillent !

Hier encore, ou l’avant-veille,

Elles étaient en plein sommeil !
La sève monte le long des tiges nouvelles,

Elle promet un printemps qui ensorcelle.

Le vert lumineux envahit les radicelles,
Et rayonne en montant vers le ciel !

Récolte en perspective, richesses à venir,

Pour les jardiniers, ne pas ralentir,
Il faut à tout prix maintenir,
La nature et son avenir !

 


Ani Cayal 09/03/25

 

 

 

 

Hiver

 


Les arbres décoiffés,

Regardent les gens passer.

Par le vent ébouriffés,
Ils gardent la tête dressée.
Les nuages noirs épais,

Remplis de pluies glacées,

Ouvrent les portes gelées,

Pour pleuvoir en gros jets !

Mais ce faisant l’humanité,
Fait pleuvoir à volonté,

Grenades déverrouillées,
Et bombes pour assassiner !
Le vent qu’ils font souffler,
Par fous égocentriques envoyé,

Est une tempête pour tuer,

Innocents sans mauvaise idée !

Les éclairs dans le ciel,

Font craindre le duel,
Pour imposer un label,
Ils chassent le naturel !
Il faudra encore supporter,

Des temps d’iniquité,

Des manœuvres pour inquiéter,

Et nous éloigner de la sérénité !

Il nous faudra attendre,
Un monde redevenu tendre,

Même s’il gèle à pierre fendre,

Un monde pour s’entendre !

 

Ani Cayal du 14/03/25

 

Photos 

 

Sur les photos jaunies,

Des beaux visages surgis,

Ombres d’un lointain passé,

Qu’il nous faut recomposer !

 

Dans leurs robes sévères,

Les aïeules semblent faire,

Une leçon ou un commentaire,

Sur les nouvelles façons de faire !

 

Sorties de vieux tiroirs,

Du fin fond d’une armoire,

Elles nous entraînent un soir,

À nous freiner et à s’asseoir !

 

Dans leurs robes sévères,

Les aïeules semblent faire,

Une leçon ou un commentaire,

Sur les nouvelles façons de faire !

 

Alors l’esprit vers d’autres temps,

S’évade et se détend, observant,

Les mariés d’alors, ceux d’antan,

Qui, sérieux, arrêtaient le temps !

 

Dans leurs robes sévères,

Les aïeules semblent faire,

Une leçon ou un commentaire,

Sur les nouvelles façons de faire !

 

La pellicule inerte prend vie,

Et c’est dans notre fol esprit,

Que lentement du brouillard surgit,

Le temps qui sort du grand oubli !

 

Dans leurs robes sévères,

Les aïeules semblent faire,

Une leçon ou un commentaire,

Sur les nouvelles façons de faire !

 

Sorti des eaux glacées,

De ce lointain passé,

Un oncle chapeauté,

Dans sa barque naviguait !

 

Dans leurs robes sévères,

Les aïeules semblent faire,

Une leçon ou un commentaire,

Sur les nouvelles façons de faire !

 

Ani Cayal du 17/03/25

 

 

 

 

Avarice

 


Pour combler ton avarice,

Tu es prêt à tous les sacrifices !

Les vies humaines, la survie du monde
Rien ne t’arrête dans ta course féconde !
Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Qu’as tu été inventé pour le pire ?
Tant de gens, conduits au dernier soupir ?

Pour la vanité, de tout voulant posséder !
Toi même tu mourras, sans être regretté !

Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Tes copains de l’école des horreurs,
Dans la récréation, ils font fureur ?
Non, mais ça va pas la tête ?
Tu crois vraiment à la fête ?
Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Les hommes vrais, de grande valeur,
Sauront dans l’histoire reconnaître les leurs !

Et les mauvais, lâches, et bêtes dictateurs

Seront connus seulement pour les malheurs !

Des billets, des billets, des billets,

Qui ne serviront pas à changer les faits !

Des billets, des billets, des billets,

Qui te rendent fou, amoral, et niais !

Quand une nouvelle ère apparaîtra,

L’histoire avec les braves, te jugera !

Et tu ne laisseras pas une belle image,

Car tu ne fais vraiment rien qui soit sage !

 

Ani Cayal du 19/03/25

 

 

 

Le bleu du ciel

 


Le ciel bleu tendre,

Veille sur les oiseaux,

Pour toujours entendre,

Leurs chants fa si la do !

Douce nature protégée,

Les parfums végétaux,

Chatouillent mon nez,
Mes rêves sont amicaux !

Loin de la folie des hommes,

La vie dans les fraîches forêts,

N’a pas besoin d’ultimatum,

Il suffit d’avoir compris le vrai

! Un faon dans les herbes caché,

Repose en attendant le retour,

De sa jolie mère biche, si stylée,

Avant que ne se termine le jour !

Dans les hêtres et les frênes,

Les écureuils malicieux se suivent,
Loin des cris, des ordres et des chaînes,

Heureux, libres dans les fourrés, ils vivent !

Le petit renard, aux yeux de miel,
Observe la plaine, les champs colorés,
Il frotte son museau, et regarde le ciel,

Dans sa tête transitent plein d’idées !
À l’ombre de l’arbuste qui revit,
Une colombe étend ses ailes,
Elle va rejoindre son confortable nid,
Et attendra, le retour de l’amie hirondelle !

Tout un monde fait de grande pureté,

Univers où règne le renouveau végétal,

Ici, pas de crise, pas de honte, virginité

De cette splendide sphère animale !

 

Ani Cayal du 21/03/25

 

 

 

Avion

 

 

Petit avion tu as perdu tes ailes ?

Que fais-tu là-haut sans cervelle ?

Où as-tu laissé, ta possibilité de voler ?

Dans quel placard l’as-tu rangé ?
Quelques rustres les ont-ils volées ?
Que peuvent-ils donc fabriquer ?
Pour quoi utiliser des ailes sans avion ?
Pour en faire des bulles de savon ?

Aujourd’hui n’est-ce pas possible
De rêver et de voler vers une cible ?
Un nuage doré ou un ange du ciel ?
Un petit air frais, un rayon de soleil ?
Ce sont les hommes égocentriques,
Les voleurs de tout, et avec les briques,

Construisent des murs électriques,
Et dérobent des ailes la technique !
Ils empêchent les petits enfants,
De dormir tranquilles en écoutant,
Des belles berceuses d’antan,
Et les ailes des avions volant !
On les appelle roi, ou bien seigneur,
On les appelle sombres dictateurs,
De la vie des simples gens, voleurs,
Des idées, et bons sentiments destructeurs !

Bientôt viendra le temps,
De redonner pour longtemps,
Rires et chansons à tout le monde,
Pour redonner à la terre sa forme ronde !

 

 

Ani Cayal du 22/03/25

 

 

 

 

La maison

 


La maison doucement,
Se met à pencher en avant.
Serait-ce le poids des ans,
Qui la déforme autant ?
Ces écailles aux murs,
Étaient-elles là c’est sur ?
Ou bien l’horloge impure,
A-t’elle accélérer l’allure ?
Les planchers se plaignent,
Des pas qui les atteignent.
Le bois est-il rongé par les teignes,
Ou rhumatisant, attend qu’on éteigne ?

Au sein de l’ancienne demeure,
Mille trésors fanent et se meurent,
Tant de souvenirs, rires et pleurs,
Qui renferment en eux ton cœur !
Ton palais, ton refuge, ton abri,
Pour d’autres ne vaut que nenni,
Pour toi il cache ici, toute ta vie,
Et tu ne rêves pas d’autres logis !

Pièces bancales, mais chaleureuses,

Qui ont reçu des tristes et des heureuses,

Les confessions des uns, joyeuses,
Et celles des autres, malheureuses !

Pendant de nombreuses années,
La pierre a de tout et rien récolté,
Dans le sein de sa belle minéralité,
Le sens profond et certaines vérités !
Il en va pour nos vies, comme nos foyers,
La richesse s’accumule d’avoir pu partager,

Des instants uniques, précieux et protégés,

Avec toutes les personnes que l’on a aimés !

 

 

Ani Cayal du 24/03/25

 

 

 

 

Saules

 


Les saules que l’on dit pleureurs,

Avec le flot de leurs larmes, la couleur,

Apportent se mêlant à la riante rivière,

Qui roule ses flots frais et bien verts !
Dans les fourrés, quelques bourgeons,
En peintres impressionnistes, se font,

Transformant le paysage, des artistes.
Une branche souple présente ses chatons !

Surveillant l’éveil de cette jeune nature,

Dans un vol, puissant et sans fioritures,

Le faucon plane dans le ciel bleu pur,
Et surveille une possible nourriture !
L’élan pris, le chevreuil élégant surgit,
Dans un bond souple de grâce rempli,
Il cherche de tendres et goûteux fruits,
Qui laisseront sa panse bien remplie !
Les rayons d’un soleil, encore timides,

Encouragent dans les zones humides,
Les chants des oiseaux colorés et avides,

Sur leurs branches sèches et putrides !
L’air végétal, charriant les souffles parfumés,

Vient chatouiller les museaux et les nez,

Le monde végétal amortit les pas pressés,

Venant pour annoncer la fin de la journée !

Un monde plein de ressources et santé,

Pourra peut-être enfin se perpétuer,

Si les folies et dérèglements humains,

Arrivent d’une façon certaine à sa fin !

 

Ani Cayal du 24/03/25

 

 

 

 

Pâquerettes

 


Les petites pâquerettes,

Lèvent bien haut leurs têtes.

L’herbe reverdie,

Leurs fait un jolie nid !
Le printemps avec douceur,

Leurs a ouvert le coeur.

Et leurs corolles roses,
Illuminent leur apothéose !
Le tiède rayon de soleil,
Tes capitules éveille.
Et ta fière renaissance,
Te donne de l’avance !
Les belles feuilles vertes,

T’entourent en expertes !
Et aux gentils commentaires,
Tes pétales rosissent pour plaire !

 

Ani Cayal du 27/03/25

 

 

 

 

Fabrique

 


Dans la grande fabrique,

Les petits hommes s’équipent.

Une vis serrée, voilà un bras,
L’autre ajustée la jambe en bas,
Les visages à leur tour paraissent,
Les souriants, qui très contents naissent,

Et les renfrognés, têtes de grognons,

Jamais contents distribuent les nions.

Dans quel camp mettront nous celui-ci ?

Et celui-là, va le ranger là-bas, non ici !

Les machines tournent dans le bruit,

Jusqu’à ce que le soleil fatigué obscurcit,

Un ciel métallique qui se couvre de nuit.

Alors le silence dans la grande usine gît !

 

Ani Cayal du 28/03/25

 

 

 

 

Respect

 


J’aime la voix de Johny Clegg à la radio,

Elle efface de l’Elon, les affreux mots !

Les esprits qui savent à la fois respecter,

Mais aussi, à travers l’art rassembler,

Sont capables d’exprimer un avenir.
Les autres ne provoquent que soupirs !

J’aime les livres d’André Brink, si beaux,

Il a su rester droit dans ses bottes, chapeau !

Car il était de toutes les parts menacé,
Son témoignage est d’autant plus vrai !

Personne qui laissera de vérité le souvenir,

Pour pouvoir rêver d’un jour sans martyr !

J’aime les discours de Mandela, hauts,

D’une hauteur, et d’une profondeur, trop !

Après avoir vécu de si difficiles années,
Il a su parler de partage, trêve et amitié !

Hélas les diables d’en face ont fait pourrir,

Par manœuvres iniques les beaux sourires !

 

Ani Cayal du 30/03/25

 

 

 

 

Le poisson

 


Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?

Mais pourtant c’est le premier avril ?

Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !

Aujourd’hui nous tous pleurons !
Pour le rire, il n’y a plus de poisson !

Qu’avons-nous donc fait je, tu, il ?
Avons-nous joué aux jeux débiles ?

Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !
Mais pourquoi vouloir trop de moisson ?
Ça ne tourne vraiment, vraiment pas rond !

Tout devait finir dans un discours volubile,
De tous ces êtres fats, égoïstes et inutiles !

Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !
De tous côtés pleuvent menaces et nions !
Ils ont tous trop gagné, et devenus cons !

Équilibre nécessaire, indispensable, très subtil,

Plus respecté, par les humains crocodiles !

Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !

 


Ani Cayal du 01/04/25

 

 

 

 

Surprises

 


Surprises que la nature,

Nous donne sans compter,

Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités !

Des arbustes fleuris,

L’herbe qui reverdit,
De l’eau, le clapotis,
L’hiver qui finit !
Surprises que la nature,

Nous donne sans compter,

Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités !

Sur les berges cachés,

L’apparition des nids,

Bientôt vont abriter,

L’espoir de nouvelles vies !

Surprises que la nature,

Nous donne sans compter,

Alors que rien ne dure,

Elle adoucit toutes réalités !

Les animaux de la forêt,

Par les hormones incités,

Préparent, sens en arrêt,
Un espoir, une félicitée !

Surprises que la nature,

Nous donne sans compter,

Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités !

Il faudra bien du courage,

Pour pouvoir préserver,

Du terrible et triste carnage,

Que l’homme a organisé !

Surprises que la nature,

Nous donne sans compter,

Alors que rien ne dure,

Elle adoucit toutes réalités !

 

Ani Cayal du 02/04/25

 

 

 

 

Spectateur

 


La nature s’éveille, et s’étire,

Dans ses couleurs, elle inspire,

Son spectateur attentif et discret,
Qui laisse son cœur admirer le vrai !
Le bleu du ciel en profondeur,
Donne du relief aux autres couleurs,
La palette de belle dame nature,
Doit être fixée car rien ne dure !
Les nuages blancs accrochés,
Donne au paysage un air léger,
Et les villages au loin protégés,
Montrent leurs fiers clochers !
L’âme par la beauté éblouie,
Pour un instant, silencieuse, elle fuit
Tous les tracas et les nombreux ennuis.
Au spectateur laisse complètement séduit !

 

Ani Cayal du 03/04/25

 

 

 

 

Glycine

 

 

Les premiers rayons de soleil,

Apportent avec eux tes grappes,

Quand à peine le printemps s’éveille,

Suspendus pour ne pas qu’on les attrape !
Tes robustes racines, avec courbes,
Et branches tordues, portent fièrement
Les embryons de tes fleurs si lourdes,
Qui viendront bientôt parfumer le vent !

Supportant les roses rouges et épineuses,
Tu en feras voir de toutes les couleurs,
Aux passants pressés et belles promeneuses,

Quand éclateront tes bourgeons en splendeur.

 

Ani Cayal du 05/04/25

 

 

 

 

Le temps

 


Le temps est assassin,

Tu boites pour un rien,

Tes vieux os te rappellent,
Que tu es l’ancien modèle !
Celui qui trébuche et s’essouffle,
Qui a besoin de bonnets et de moufles !
Le temps est très coquin,
Il passe, mais comme un rien,
Tes cheveux blancs l’attestent,
Que tu n’as plus la même tête !
Les mots souvent veulent t’échapper,
Et tu es obligé de rester zen et concentré !
Le temps laisse des traces,
Rides profondes dans la glace,
La peau dès l’aube n’est plus pareille,
On ne peut pas dire une merveille,
Mais tant d’années ne peuvent passer,
Sans aucune marque au visage, laisser !
Le temps apporte la sagesse,
Celle qui apprend la largesse,
Ces gestes qui donnent un réconfort,
Pour tous ceux qui ont froid dehors,
Le coeur devient indulgent, et tendre à la fois,

Ne pas ignorer les tourments, et donner de soi.

 


Ani Cayal du 08/04/25

 

 

 

 

Cœur de Marie

 

Coeur de Marie, Tu as trouvé ici,

Un refuge, une vie,

Dans ce jardín ci.

Bien à l’abri,

De ce qui brille,

Et trop scintille,
Une belle vie.
Ce coin discret,
Tu en as fait,
Un grand palais,
Beau et parfait !
Tu es bien gardé,
Par les giroflées,
À leur tour nées,
Avec pétales dorées !

Et nous reposons,

Devant la maison,

Entourés de fleurs,
De toutes les couleurs !

 

Ani Cayal du 10/04/25

 

 

 

Colombe

 


Aujourd’hui je t’ai croisé,

Tu étais là, sans te cacher,

Et sans bruit, tu as demandé,

Que ce monde retrouve la paix !

Comment combattre les abusifs,
Qui s’en mettent plein le pif !
Ceux qui n’ont cure, ni motif,
Des autres, ils sont accusatifs !

Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix !

Ceux qui ne vivent, que pour gagner,

Toujours et toujours plus de blé !
Et qui pour y parvenir, prêts,
Au pire et tous les méfaits !

Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix !
Les nombreux monstres actuels,

Sont à la fois sombres et cruels.
Ne construisent pas à la truelle,
Un monde tout à fait sain et naturel !

Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix !
Il faut dire que les comptes remplis

Font bien souvent vider les esprits !

La cervelle rendue toute ramollie,

Par les nombreux calculs de prix !

 

Ani Cayal du 11/04/25

 

 

Dans la vallée

 

Tout en bas,

Dans la vallée,

Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Après quoi courent-ils ?
Ne serait-ce pas futile ?
Il faut chercher tranquilles,
À s’éloigner des villes !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Recherche d’un lieu de paix,

Où l’esprit se retrouve en fait,

Où le cœur ralentit et est prêt,

À recevoir le grand progrès !

Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
La seule avancée valable,

Celle qui n’est pas payable,

Le seul sentiment véritable,

L’amour grand et durable !

Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
La technologie perfectionne,

De grandes avancées, donne,

Mais selon celui qui ordonne,

Peut devenir la fin qui sonne !

Tout en bas,

Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Il nous faut bien nous protéger,

Contre les fausses vies données,
Par des beaux propos mensongers,

En laissant nos valeurs de côté !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Rien au monde ne vaut le partage,

Petit ou grand peu importe l’âge,
Un peu turbulent ou vraiment sage,

On trouvera pour ça le passage !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Un échange précieux et sincère,

Saura sauver cette belle terre,

Respectant éléphant et coléoptère, 

Plantes, animaux, toute vie et pierres !

 

Ani Cayal du 17/04/2

 

 

Émeraude

 


Petit sentier émeraude,

Serpente le long de l’eau,

Appelle la saison chaude,

Pour pouvoir servir de repos !

La rivière indolente,

Coule en bruissant,
Et comme elle chante,
Pour les arbres verdoyants !
La chanson coulante,
Transportée par la brise,
Donne la paix aux passantes,
Avant que naisse l’aube grise !
Les bourgeons et fleurs naissantes,

Remplissent l’air du puissant parfum,

De la nature tout juste renaissante,

Et donner conscience à l’humain !

 

 

Ani Cayal du 18/04/25

 

 

 

 

Lapin

 

 

Le lapin l’oreille aux aguets,

Cherche la poule et son nid,

Voir les œufs pondus tout frais,

Où les mettre? Là-bas ou ici ?

La poulette voulant taquiner,

Cache son butin et trésor,
Le lapin tout triste et dépité,

Fouine encore et encore !
Il faut pourtant les trouver,
Pour pouvoir régaler les petits,

Remplir et dans l’herbe déposer,

Les petits paniers et les nids !

Vive le beau lapin de Pâques,

Qui a travaillé tant et tant,
Pour Pierre, Paul et Jacques,

Pour réjouir tous les enfants !

 

Ani Cayal du 20/04/25

 

 

 

 

Allume la lumière

 


Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère,

Trop délétère !
Au début la terre,
Était jolie et fière,
Puis, cimetière,
Destruction volontaire !

Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère,

Trop délétère !
Dommage de défaire,
Le don de nos pères,
Pour échapper à la misère ?

Impossible de laisser faire !

Allume la lumière,

On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère,

Trop délétère !

Tu es traitée de mégère,
Pour surtout ne pas taire,

Dénoncer les faiseurs de mystère,

Qui dominent les affaires !
Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère,
Trop délétère !
Tu déterres et déterres,
Des minéraux et du fer,
Même au delà des frontières,

Démolition sûre, de toute la terre !

 

Ani Cayal du 23/04/25

 

 

 

 

Est-ce par hasard?

 

Est-ce par hasard.

Que ces belles fleurs,

Sont arrivées dans l’arrosoir ?

Non, ce sont des bouts de cœurs,

Qui apportent de l’espoir.
Et ce n’est pas une erreur,

Simplement un grand savoir,
Celui qui saura sauver du malheur.

Tous ceux qui ont ce pouvoir !

 


Ani Cayal du 25/04/25

 

 

 

 

Culture

 


Il y a tant de formes,

De culture et normes.

Celle inspirée de Sparte,
D’où aucuns mots ne partent.
Celle venue de continent,
Où les paroles fusent tout le temps. P

uis les habitudes familiales,
Plus ou moins saines ou banales.

Quelquefois, le plus gros poids,

Celui qui fait douter et donne froid.

C’est le silence quand il s’installe,
Et peut faire beaucoup de mal.

Toujours garder le fil ouvert,
Peut faire donner du bon air.
Avec des bonnes et gaies paroles,

On peut arriver à changer les rôles.

Même quand elles sont difficiles,

Qu’elles libèrent les fragiles,
Elles permettent de t’emporter,
Loin des viles et terribles obscurités.

Celles qui transmettent le coeur,

Pour bien éliminer toutes douleurs.

Celles qui transportent les chansons,

Qui rythment de beaux horizons.

N’oubliez pas de laisser filtrer,
Votre profonde et réelle vérité !

 


Ani Cayal du 27/04/25

 

 

 

 

Le centre

 

Le centre, équilibre de toute chose,

Celui sur lequel, le monde repose,

Celui qui permet l’horizontalité,
Celui qui permet la verticalité !
Le centre aujourd’hui se réveille morose,
La nuit de peu de sommeil, pas de pause,
A laissé un goût âcre et dégoûtant aux choses,

Qu’elle est donc cette triste métamorphose ?

Le centre a perdu la tête et la gravité,

Celui qui était une réelle stabilité,
Celui qui reflétait la vraie réalité,
Celui qui donnait sens à la vérité !
Le centre aujourd’hui ne sait pas grand-chose,

Les circuits déconnectés, cellules en apoptose,

L’empêche à cet instant de découvrir la cause,

Et de terminer son grand travail en apothéose !

Le centre épuisé, ne peut plus résister !

L’heure de la fatale nécrose a sonné !

 

Ani Cayal du 03/05/25

 

 

 

 

Cicatrice

 

Les plus grandes cicatrices

Ne sont pas dues aux opérations,

Mais aux grandes incompréhensions.
Les peaux recousues lisses,
Grâce aux points cousus serrés,
Ne peuvent pas être comparées,
Aux gouffres par maladresse laissés,
Par les caractères un peu trop marqués.

Une histoire d’un passé troublé,
Par des violences et balles tirées,
Peuvent à jamais faire disparaître,
Des joies simples et bien être.
Les cœurs plein de grandes générosités,

Être complètement couverts de rugosité.

Difficile pour beaucoup d’y retrouver,
Le précieux nectar enfoui par la dureté.

Un jour peut être viendra, l’aube salvatrice,

Où l’amour donnera l’oubli de cicatrices !

 

 

Ani Cayal du 04/05/25

 

 

 

 

Mon coeur

 


Mon cœur pleure

Des larmes vermeilles,

Mes yeux pleurent

De ne voir les merveilles.

Il ne reste plus d’heures,

Où trouver le sommeil.

À chaque génération,

Son lot de perdition,

Les hommes ne savent pas

Vivre sans provoquer trépas !

Mon cœur pleure
Des larmes vermeilles,

Mes yeux pleurent
De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
Siècle après siècle hélas,
Ils répètent les éclats, lasse,
Les derniers de la classe,

Prennent toute la place !
Mon cœur pleure
Des larmes vermeilles,
Mes yeux pleurent
De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
L’envie toujours plus grande
De ramasser nombre dividendes,

Et pour cela ne pas lésiner,

Et les vies ne pas épargner !

Mon cœur pleure

Des larmes vermeilles,
Mes yeux pleurent

De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
Les esprits encore humbles,
Qui ne rêvent que de vie simple,

Survivent avec une peine,

Souhaitant que respect revienne !

 

Ani Cayal du 07/05/25

 

Solitude

 


Dans la foule, hurlante,

Solitude,
Dans la foule, gesticulante,

Solitude,

Dans la foule, menaçante,

Solitude,

Dans la foule, consommante,

Solitude !

Je m’échappe, vers le sentier,
Celui qui parle d’arbres et de fleurs,
Je m’échappe, vers une vérité,
Loin des banderoles, affiches en couleur !

Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !
Je m’échappe, vers la forêt,
Celle qui cache comme un trésor,
Je m’échappe, vers le vrai,
En contemplant le petit faon qui dort !

Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !

Je m’échappe, vers la colline,

Couverte de rangées droites alignées,
Je m’échappe, vers la divine,
Cheminant sur la pente, nature colorée !

Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !
Je m’échappe, vers le sommet,
Celui qui domine la belle et verte vallée,
Je m’échappe, vers la douce paix,
En écoutant le concert, les oiseaux chanter !

 

 

Ani Cayal du 08/05/25

 

 

 

 

Destin

 

Quand le destin,

Te prends par la main,

Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Son incompréhensible chemin,

Te laisse parfois un peu incertain,

Mais ne laisses pas un rien
Te détourner de ce qui est tien !

Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Suis le donc pour ton bien,
C’est à toi et pas à quelqu’un,
Qui passe juste sur ce chemin,

Cette route n’est pas à chacun !

Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Vieille dame ou vieux monsieur,

Pressés de voir les beaux cieux,

Sortent ensemble de leur chemin,

Pour avoir une commune fin !

Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Un assassin camé qui s’ignore,

Vient donner une brutale mort,

Et ce faisant, un coeur palpitant,

Éteint, sans vergogne, en passant !

Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Un virus, un microbe, pénètrent
En toi, des pieds aux vertèbres,
Ils détruisent tout sur leur passage,

Et pourtant tu as toujours été sage !

Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Ou Pas !

 

Ani Cayal du 13/05/25

 

 

 

 

Paravent

 


Derrière le paravent, Il y a la vie d’avant,

Celle de dans le temps,

Emportée par le vent !
À ce moment on entendait,
Des airs de bandoneons,
Échappés des maisons,
Tangos, on se déhanchait !
Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Unis aux odeurs de empanada
Les beaux airs de chacarera,
Les bombos et violons,
Chantent leur chanson !
Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Dans la rue poussiéreuse,
Enfance agitée mais heureuse,

Disputes et jeux partagés,
Avec les potes loin des aînés !

Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Pour pouvoir tous avoir à manger,
Il fallait passer le balai chez les aisés,

Pas plus hauts que trois pommes,

Se comportait comme de vrais hommes !

Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !

 


Ani Cayal du 14/05/25

 

 

 

 

Écrire

 


Une idée, une image,
Un peu folle ou bien sage,

Et voilà des mots sur la page,

Qui veulent tracer leur sillage.

Une ébauche, deux, trois,

Restées nues, pourquoi ?

Comme des squelettes,

Vêtus de rêve de salopette !

Un chemin vers un mirage,

Sentier, cailloux et passage,

Enterrés sous les feuillages,

Exhibés pour être messages !

Fouille de fichiers ordinateurs,

Bien beaux ou qui font peur,

Qu’y trouvera le lecteur ?

Allégresse ou bien terreur ?

Phrases ratées, énormités,

Que fais-je de cet été,

À écrire, que j’ai passé,
Sans rien vraiment réaliser ?

J’ai posé ma joie, et une voie,

Ma colère aussi ma fois,

Laisser vibrer une voix,
Pour partager avec toi !
Le beau, le laid, le présent,

Le passé, tout ça me rend,

Quelques fois content,
Ou insatisfait naturellement !

Écriture oh mon écriture,
De plein et délié, et rature,

J’essaye d’y mettre ma nature,

En sachant toutefois que rien ne dure !

 

Ani Cayal du 16/05/25

 

 

 

 

Acacias

 


Les pieds dans l’eau,

La tête dans les nuages,

Les acacias là haut,

Secouent leurs ramages.

Éclaboussant le ciel,

De leurs doux parfums,

Semblables au miel,

Assaisonnant les embruns !

Les grappes blanches,

Flottant au gré du vent,

Secouées dans les branches,

Envoient l’ombre d’antan !

Dans leur élan,

On entend, comme alors,

Des tourterelles, le chant,

Qui, la mémoire picore !

Les étés d’enfance,

Étaient si loin pourtant,

Mais la réminiscence,

Les retrouve présents !

Entre nostalgie et souvenirs,

Les ailes d’oiseau volettent,

Prometteur d’un avenir,

Espérons le, peut-être ?

 


Ani Cayal du 18/05/25

 

 

 

 

Confiture

 


Le ballet en musique,

De la cuillère en bois,

En geste atavique,

Te rappelle autrefois !

Toutes les mères,

Remuant les fruits,

Les grand-mères,

S’y mettant aussi,
Dansent dans ta tête,
Une grande farandole.
Mais que cela ne mette,
Un frein aux symboles.
Dans le vaste monde,
Les différences existent,
Ce n’est pas pour qu’abonde,

Des pensées intégristes !

Toutes les cultures
Sont riches et doivent,

Abreuver ta curiosité !

D’elles et de la nature,
Il faut que tu reçoives,
Un petit parfum d’éternité !

Dans le carcan,
D’un monde étriqué,
Ne te laissant,
Jamais enfermé !

 


Ani Cayal du 23/05/25

 

 

 

 

Cordon

 


Il ne se rompt jamais,

Le cordon quand tu nais.

Peu importe ce que tu fais,
Il sera toujours là, à jamais !
Il ne se veut pas entrave,
Il faudra que tu braves,

Tempêtes, dans une épave,
Pour sortir du statut d’esclave.

Quand il est bien géré,
Il devient espace de liberté,
Te réservera belles pensées,
Et t’emmènera vers ta destinée !

Pour savoir que ce cordon,

Seulement aura du bon,
Quand tu verras le bond,
Qu’il peut te donner sans leçon !

Ce n’est pas la naissance,
Ni la reconnaissance,
C’est un pas vers la science,

Celle qui donne délivrance !
Il te sera doux demain,
Quand tu verras au loin,
Un bel avenir serein,
Doré et chéri par les tiens !

 


Ani Cayal du 25/05/25

 

 

 

 

 

 

Peinture Sophie Gouvion Sculpture Marc Gouvion

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Ne s’achète pas ! La bonté
Ne s’achète pas ! L’égalité

Ne s’achète pas ! La liberté
Ne s’achète pas ! La fermeté

Ne s’achète pas ! La haine
C’est cher !
La chaîne

C’est cher !
Mensonge par dizaine
C’est cher !
Le pouvoir et les rennes
C’est cher !
Manque de respect, quelle peine C’est cher !
À quoi servent les milliards???
À quoi servent-ils aux ultra libéraux??? À enfermer les gens normaux???
À quoi servent tous ces dollars????
À qui servent ces châteaux???
Ils bénéficient aux immoraux???
Avec les rois resquilleurs
Se perdent toutes nos valeurs !!!!
Ani Cayal du 04/02/25

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Le mal, les mots
Le mal est à nouveau là, Le diable a ressurgi,

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Plus mauvais, plus froid.
Il s’est armé de technologie !
À l’aide! Les gentilles muses, Donnez-nous les mots,
Qui comme les arquebuses, Vont tuer les actuels échafauds ! Le diable à mille facettes, Aujourd’hui a revêtu,
Avec sa grande éprouvette,
Un tout nouveau statut.
Dieu avec tous ses saints,
Aura une très lourde tâche. Maintenant les assassins,
N’ont plus peur d’être lâches ! Les nombreux diablotins, Peuvent à présent se cacher, Pseudonyme et miroir sans tain, Derrière leur X bien protégés. Monde au bord du précipice, Ne fait pas de faux pas!
Reviens vers la belle justice, Celle qui ne trahit pas !
Ani Cayal du 05/02/25

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La cellule
Il était une fois, une petite cellule. Noyau rond, dans son cytoplasme, Mytho-chondries dans cette bulle.

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Ils lui ont mis un énorme cataplasme ! Il était une fois, un petit neurone. Dans son cerveau avec synapses,
Il voulait jouer à faire le drone.

Ils ont fait en sorte que tu collapses!
Il était une fois, sur ta belle membrane,
Des antigènes rutilants et des anticorps, Pour transformer ta vie en vrai drame
Ils les ont dirigés contre toi disparu le corps ! Il était une fois, un microprocesseur.
Au milieu d’un tableau électrique,
Entouré de fils de toutes les couleurs,
Il ne se savait pas synthétique!
Il était une fois, une petite idée.
Elle voulait faire un grand chemin,
Mais dans ce magma enfermée,
Ils ne la laissèrent pas aller bien loin.
Ani Cayal du 11/02/25

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Assassins
Méfiez vous des assassins,
Ceux aux visages masqués,
Qui se présentent comme saints,
Pour mieux se crédibiliser !
Ils feront milles et milles promesses, Pour que personne ne les reconnaisse ! Tapie derrière le costume trois pièces,

37

 

 

La sournoise et diabolique mise en laisse ! Méfiez vous des bonimenteurs,
Présentant beaux, et parfumés,
Ils ne respectent aucune valeur, Présentant un profil trop épuré !

Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse ! Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse ! Méfiez vous des apparences,
Celles qui déguisent les méfaits,
Celles qui vous mettent en transes,
Pour mieux vous occulter les faits !
Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse ! Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse ! Méfiez vous des beaux slogans,
Ceux qui vous donnent de l’espoir,
Ils vous les imposent avec des gants,
Pour mieux vous plonger dans le noir !
Ils feront milles et milles promesses,
Pour que personne ne les reconnaisse ! Tapie derrière le costume trois pièces,
La sournoise et diabolique mise en laisse ! Ani Cayal du 13/02/25

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Promenade
Quelle belle promenade,

39

 

 

Un bol d’air bien pur,
Cette salutaire balade,
Nous remplit de nature.
Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille ! Champ vert bordé, par poison, Inventé par les sorciers, Obligeant les sales pollutions, Dans notre vie abonder !

Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille ! Respirant à plein poumons,
Mais, quelle odeur nauséabonde ! D’où vient cette étrange sensation, Que nous avons changé de monde ? Vol planant de la buse,
Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille !
Les ingénieurs, les techniciens, Inféodés aux forces économiques, Laissent courir les bons moyens, Pour s’échapper d’une fin atomique ! Vol planant de la buse,

40

 

 

Vent frais, rayon de soleil,
Si toutefois je ne m’abuse,
On pourrait croire merveille ! Où se cachent les anges ? Capables de rétablir le vrai, Pour que plus rien ne dérange, Les promeneurs dans la forêt ! Ani Cayal du 13/02/25

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Sombres heures
Parlons des dictateurs,

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Ceux qui sèment l’horreur,
Ils appliquent la terreur,
Aux peuples blessés au cœur ! Parlons des politiques,

Qui d’un langage à tic, Essayent, et appliquent,
Leur meilleure tactique ! Parlons des économistes,
Ils chiffrent, peu altruiste, Établissent des bonnes listes, Gagnants, purement égoïstes ! Parlons des gens du peuple, Avancent en terrain meuble, Meurent sans immeuble,

La vie pourrait être si simple ! Ani Cayal du 16/02/25

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Jour Huit
Et Dieu créa le huitième jour !

44

 

 

Il rime avec toujours et amour. Il élimine les fous,
Dépourvus de tout !
Il se débarrasse de la race, Qui veut tout dominer !

Il se débarrasse de la race, Qui veut tout acheter !
Le premier jour est arrivé ! Et l’humain a été créé.

Il devait alors survivre,
Et pas d’autres idées à suivre ! Il se débarrasse de la race, Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race, Qui veut tout acheter !
Le deuxième jour a suivi ! Déjà ils s’y sont mis. Construire et commander, Oublier la simplicité !
Il se débarrasse de la race, Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race, Qui veut tout acheter !
Arrive le troisième jour ! Certains voient le jour. Empires et royaumes,
Et pourquoi en somme !
Il se débarrasse de la race,

45

 

 

Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter ! Quatrième jour te voilà,
Des frontières tu construiras ! Limites à ne pas dépasser, Attention il y a danger !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le cinquième jour est là !
Il entraîne moult effroi !
Tous océans traversés,
Pour terres s’approprier !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le sixième jour quant à lui,
Le monde organise et construit. Selon un modèle peu sage,
De gens croyants aux mirages ! Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout dominer !
Il se débarrasse de la race,
Qui veut tout acheter !
Le septième jour finalement,

46

 

 

 

Termine le travail vraiment. Grâce à de folles inventions, Détruit toutes les nations !
Il se débarrasse de la race, Qui veut tout dominer !

Il se débarrasse de la race, Qui veut tout acheter ! Ani Cayal du 20/02/25

Appel urgent
Cherche comportementaliste Trumpy et Musky, hors contrôle, Pas besoin de vous faire la liste,

47

 

 

Des désastres qui nous frôlent ! Il y aura des besoins aussi,
Du côté de la belle Russie, Poutiny a aussi fort besoin, D’un recadrement avec frein ! Quant aux autres Ayatollys, C’est encore un sacré boulot,

Il faut sérieusement aussi,
Les mettre au pas, car c’est trop ! Argentina et Milei, ma loi,
Mais vraiment il s’y croit.
Le génial découpeur d’idées,
Il fait réellement pitié !
Les milliers de pauvres chinois, Demanderaient bien une aide. Qu’on éduque un peu leurs lois,
Et les effrayants chefs sans remèdes ! Comment trouver la personne,
Qui pourrait au nom des hommes, Rétablir un peu la bonne donne,
Et un réel avenir en bon continuum ! Ani Cayal du 21/02/25

48

 

 

 

Main dans la main
Main dans la main,
On peut voir un demain,

49

 

 

Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Ton habit n’est pas le même ?
Ta peau trop claire ou trop sombre ? Vas-y casse toi et marche à l’ombre ! Surtout ne reste pas toi-même !
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Ta petite maison si tranquille,
Où tous de toute origine se retrouvent, Autour d’une grande table qui prouve, Que partager c’est facile !
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Voilà il suffit de bien réfléchir,
Dans quel monde veux-tu vivre ? Simplement s’ouvrir et grandir,
Ou bien les préjugés à suivre ?
Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine !
Il nous a été offerte et donnée,
Une nature d’êtres exceptionnels.

50

 

 

Des rancœurs qui s’amoncellent, N’apportent aucune sérénité ! Main dans la main,
On peut voir un demain,

Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine ! Alors en prenant le chemin, Prends le temps de regarder, Voir la nature et t’en inspirer, C’est là que tu te trouves bien ! Main dans la main,
On peut voir un demain,
Haine contre haine,
Ce n’est même pas la peine ! Main dans la main,
Il est beau le chemin,
Il nous emmène vers demain, Dans un monde enfin serein ! Ani Cayal du 25/02/25

51

 

 

 

Quelle est la loi ?
Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Un jour ils croient à un autre monde, Et les élites, dans son sens abondent. Un monde de banques et de pacotille,

52

 

 

Où n’importe que ce qui brille !
Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Pour ceux qui cherchent autre chose,
Chant des oiseaux et parfum des roses,
Il faut oublier la terre faite d’artifices,
Pour quelques uns qui y trouvent bénéfices ! Il y a la loi de la nature,

Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Il y a de ceux qui souhaitent la solidarité,
En automne, en hiver, au printemps et en été, Ceux qui aiment la nature et les animaux, Luttent pour construire un monde plus beau ! Il y a la loi de la nature,
Celle qui est universelle !
Il y a la loi qui jamais ne dure,
Celle des hommes, artificielle !
Ani Cayal du 26/02/25

53

 

 

 

Les quatre saisons
Printemps, tu assommes ton nez,

54

 

 

Ouvre les yeux, mais oui !Tu es né !
Dans ce monde où tu vas grandissant,
La saison fait fleurir les fleurs des champs !
La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Été, petit tu as déjà bien grandi et mûri,
Tu commences à réfléchir à ce que tu vis !
La pensée se développe, les muscles aussi, Fonceur, inconscient, à gorge déployée tu ris ! La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Automne, les expériences se multipliant, Pensées plus profondes, cheveux grisonnants, Tu as calmé tes ambitions, et tu cherches
Pour ta famille à éviter problème et dèche !
La vie en quatre saisons,
Est comme une moisson.
Depuis le début jusqu’à la fin,
Pour trouver le mal ou le bien !
Hiver, les enfants déjà grands font leur chemin. Tu es moins fort, et rapide, mais ça ne fait rien. La sagesse te donne les cheveux blancs, Comme la neige de la cime du Mont Blanc ! La vie en quatre saisons,

55

 

 

Est comme une moisson. Depuis le début jusqu’à la fin, Pour trouver le mal ou le bien ! Ani Cayal du 27/02/25

56

 

 

 

57

 

 

Un rayon de soleil
Le ciel couvert de gros nuages noirs,
Le vent secouant les rues au désespoir Annoncent une grosse tempête à voir, Le monde est plongé dans un dépotoir ! Les arbres ballottés et trop surpris,
Par le ciel sombre qui fait du bruit,
Ne savent pas où cacher les fruits,
Le déchaînement d’éléments détruit ! Les habitants des forêts, s’enfuient,
Ils se cachent et recherchent un abris, Dans l’univers entier saturé de débris, L’air irrespirable les tient à sa merci !
En plein milieu de la folie, et la débâcle Un espace, trou du ciel, vrai spectacle, Laisse passer un rayon, quel miracle ! Tourmenté reçoit le, soit son réceptacle ! Ani Cayal du 01/03/25

58

 

 

 

59

 

 

Siècle de régression
Normalement, les années passent,
Et elles donnent un nouvel espace.
C’est là que viendrait le progrès !
Un immense champ de beaux projets !
Mais aujourd’hui il faut vraiment voir,
Les marches arrière sont aux pouvoirs ! Mesquines, chaotiques et mafieuses,
Elle donnent libre accès aux odieuses ! L’avènement de ces nouveaux préceptes, Donne lieu à d’inhumains concepts !
Loin de nous les visions d’espoir, de paix,
Le néant nous attend, voilà c’est fait !
Il faut prendre le temps de s’assoir,
De réfléchir et de penser, pour voir Peut-être un souffle de douceur et bonté, Existant encore, veux-je croire, autre réalité ! Tant que la vie nous donne une porte,
Pour sortir et s’échapper, de la sorte,
Que dans notre esprit, choses pouvons Transformer, depuis le mauvais vers le bon ! La fleur, l’herbe fraiche, les sens en éveil,
Le parfum chatouillant le nez, merveilles ! Le fidèle chien cheminant avec nous,
Nous font rêver d’un retour loin du joug ! Ani Cayal du 02/03/25

60

 

 

 

Dans les temps lointains
Dans les temps si lointains,

61

 

 

De télévision il n’y avait point.
Enfance bercée par les revues,
Rêves de Schweitzer, déjà vus.
Pour l’anniversaire promesse faite Poupée africaine, telle que je souhaite ! Petit fennec, renard des sables,

Posant, fotographie inoubliable !
L’envie d’ailleurs est inéluctable,
Sans le savoir, les grands câbles,
Feront coïncidence dans l’avenir,
Et la bonne croisée des chemins choisir ! Depuis la si lointaine enfance,

Envie de partager la souffrance,
Et l’espoir de trouver dans le monde,
Une vie paisible, la seule féconde !
Toi dans une autre hémisphère,
Rêvant également d’une autre terre !
Depuis les rues sèches de poussière, Défendre les victimes des trop fiers !
Sans le savoir, lutter pour la liberté
Des gens, et le droit d’être en vérité !
Se battre pour tous ceux que le destin
N’avait vraiment pas gâtés, avec tes poings ! Tout jeune, pas plus haut que trois pommes, N’acceptant pas les prétentieux en somme,
Et dans ce quartier difficile où tu es né, Songer un beau jour pouvoir t’en échapper ! Et ce jour enfin arrivé, après un long parcours,

62

 

 

 

Qui nous a relié, pour n’être qu’un toujours ! Ani Cayal du 03/03/25

63

 

 

Le monde en lambeau
Le monde dans un fracas Une jambe là, et là un bras, Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa ! Celui qui parle haut,
Celui qui parle fort,
N’a pas l’âme qu’il faut !
Au contraire il a tort !
Le monde dans un fracas Une jambe là, et là un bras, Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa ! Même répétition toujours, C’est triste et inquiétant, Quand viendra le jour,
Où triomphera le pensant ? Le monde dans un fracas Une jambe là, et là un bras, Picasso peint Guernica !
Et la bombe explosa ! Désespoir, quand l’humain, Est la pire des créatures. Celle qui veut que demain, Plus rien vraiment ne dure ! Le monde dans un fracas Une jambe là, et là un bras, Picasso peint Guernica !

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Et la bombe explosa ! Ani Cayal du 04/03/25

L’éclosion
Un bon bain de nature,
Redonne de l’allure,
Quand tout semble obscur,
Écoute les fleurs, elles murmurent ! Le printemps nous apporte,
Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,
Des diables, qu’il les emporte !
Un bourgeon, une abeille,
Elle va et vient et surveille,
Pour préserver les merveilles,

65

 

 

Va t’elle sortir son dard sans pareil ? Le printemps nous apporte,
Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,

Des diables, qu’il les emporte !
Le vert lumineux s’installe,
Il offre le refuge au petit animal,
Tout petit et juste né, loin de l’amoral, Futur doré, dans un magnifique corral ! Le printemps nous apporte,

Une ouverture de porte,
Quand il faut qu’on supporte,
Des diables, qu’il les emporte !
Loin des sombres diables humains, Plantes et faunes vont bien, Redonnant du sens, où les chafouins, L’ont éliminé, et n’en reste point !
Ani Cayal du 05/03/25

66

 

 

 

Les Mains dans la terre
Les mains dans la terre, Enfin je me libère,

67

 

 

De l’ambiance délétère,
De cette nouvelle terre !
Une branche sèche,
Une petite brise fraîche,
Un bourgeon, un pic épeiche,
Ah ! Où est passée ma bêche ?
Les premiers rayons de soleil, Réchauffent les plantes qui s’éveillent ! Hier encore, ou l’avant-veille,

Elles étaient en plein sommeil !
La sève monte le long des tiges nouvelles, Elle promet un printemps qui ensorcelle. Le vert lumineux envahit les radicelles,
Et rayonne en montant vers le ciel ! Récolte en perspective, richesses à venir, Pour les jardiniers, ne pas ralentir,
Il faut à tout prix maintenir,
La nature et son avenir !
Ani Cayal 09/03/25

68

 

 

 

Hiver
Les arbres décoiffés,

69

 

 

Regardent les gens passer.
Par le vent ébouriffés,
Ils gardent la tête dressée.
Les nuages noirs épais, Remplis de pluies glacées, Ouvrent les portes gelées, Pour pleuvoir en gros jets ! Mais ce faisant l’humanité,
Fait pleuvoir à volonté, Grenades déverrouillées,
Et bombes pour assassiner !
Le vent qu’ils font souffler,
Par fous égocentriques envoyé, Est une tempête pour tuer, Innocents sans mauvaise idée ! Les éclairs dans le ciel,

Font craindre le duel,
Pour imposer un label,
Ils chassent le naturel !
Il faudra encore supporter, Des temps d’iniquité,

Des manœuvres pour inquiéter, Et nous éloigner de la sérénité ! Il nous faudra attendre,
Un monde redevenu tendre, Même s’il gèle à pierre fendre, Un monde pour s’entendre ! Ani Cayal du 14/03/25

70

 

 

 

Avarice
Pour combler ton avarice,

71

 

 

Tu es prêt à tous les sacrifices !
Les vies humaines, la survie du monde
Rien ne t’arrête dans ta course féconde !
Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Qu’as tu été inventé pour le pire ?
Tant de gens, conduits au dernier soupir ? Pour la vanité, de tout voulant posséder !
Toi même tu mourras, sans être regretté ! Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Tes copains de l’école des horreurs,
Dans la récréation, ils font fureur ?
Non, mais ça va pas la tête ?
Tu crois vraiment à la fête ?
Des billets, des billets, des billets,
Qui ne serviront pas à changer les faits !
Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais !
Les hommes vrais, de grande valeur,
Sauront dans l’histoire reconnaître les leurs ! Et les mauvais, lâches, et bêtes dictateurs Seront connus seulement pour les malheurs ! Des billets, des billets, des billets,

72

 

 

Qui ne serviront pas à changer les faits ! Des billets, des billets, des billets,
Qui te rendent fou, amoral, et niais ! Quand une nouvelle ère apparaîtra, L’histoire avec les braves, te jugera !

Et tu ne laisseras pas une belle image, Car tu ne fais vraiment rien qui soit sage ! Ani Cayal du 19/03/25

73

 

 

 

Le bleu du ciel
Le ciel bleu tendre, Veille sur les oiseaux,

74

 

 

Pour toujours entendre, Leurs chants fa si la do ! Douce nature protégée,
Les parfums végétaux, Chatouillent mon nez,
Mes rêves sont amicaux ! Loin de la folie des hommes, La vie dans les fraîches forêts, N’a pas besoin d’ultimatum,

Il suffit d’avoir compris le vrai ! Un faon dans les herbes caché, Repose en attendant le retour, De sa jolie mère biche, si stylée, Avant que ne se termine le jour ! Dans les hêtres et les frênes,

Les écureuils malicieux se suivent,
Loin des cris, des ordres et des chaînes, Heureux, libres dans les fourrés, ils vivent ! Le petit renard, aux yeux de miel,
Observe la plaine, les champs colorés,
Il frotte son museau, et regarde le ciel, Dans sa tête transitent plein d’idées !
À l’ombre de l’arbuste qui revit,
Une colombe étend ses ailes,
Elle va rejoindre son confortable nid,
Et attendra, le retour de l’amie hirondelle ! Tout un monde fait de grande pureté, Univers où règne le renouveau végétal,

75

 

 

Ici, pas de crise, pas de honte, virginité De cette splendide sphère animale ! Ani Cayal du 21/03/25

76

 

 

 

Avion
Petit avion tu as perdu tes ailes ?

77

 

 

Que fais-tu là-haut sans cervelle ?
Où as-tu laissé, ta possibilité de voler ? Dans quel placard l’as-tu rangé ?
Quelques rustres les ont-ils volées ?
Que peuvent-ils donc fabriquer ?
Pour quoi utiliser des ailes sans avion ?
Pour en faire des bulles de savon ? Aujourd’hui n’est-ce pas possible
De rêver et de voler vers une cible ?
Un nuage doré ou un ange du ciel ?
Un petit air frais, un rayon de soleil ?
Ce sont les hommes égocentriques,
Les voleurs de tout, et avec les briques, Construisent des murs électriques,
Et dérobent des ailes la technique !
Ils empêchent les petits enfants,
De dormir tranquilles en écoutant,
Des belles berceuses d’antan,
Et les ailes des avions volant !
On les appelle roi, ou bien seigneur,
On les appelle sombres dictateurs,
De la vie des simples gens, voleurs,
Des idées, et bons sentiments destructeurs ! Bientôt viendra le temps,
De redonner pour longtemps,
Rires et chansons à tout le monde,
Pour redonner à la terre sa forme ronde ! Ani Cayal du 22/03/25

78

 

 

 

La maison
La maison doucement,
Se met à pencher en avant.
Serait-ce le poids des ans,
Qui la déforme autant ?
Ces écailles aux murs,
Étaient-elles là c’est sur ?
Ou bien l’horloge impure,
A-t’elle accélérer l’allure ?
Les planchers se plaignent,
Des pas qui les atteignent.
Le bois est-il rongé par les teignes,
Ou rhumatisant, attend qu’on éteigne ? Au sein de l’ancienne demeure,
Mille trésors fanent et se meurent,
Tant de souvenirs, rires et pleurs,
Qui renferment en eux ton cœur !
Ton palais, ton refuge, ton abri,
Pour d’autres ne vaut que nenni,
Pour toi il cache ici, toute ta vie,
Et tu ne rêves pas d’autres logis !

79

 

 

Pièces bancales, mais chaleureuses,
Qui ont reçu des tristes et des heureuses, Les confessions des uns, joyeuses,
Et celles des autres, malheureuses ! Pendant de nombreuses années,
La pierre a de tout et rien récolté,
Dans le sein de sa belle minéralité,
Le sens profond et certaines vérités !
Il en va pour nos vies, comme nos foyers,
La richesse s’accumule d’avoir pu partager, Des instants uniques, précieux et protégés, Avec toutes les personnes que l’on a aimés ! Ani Cayal du 24/03/25

80

 

 

 

Saules
Les saules que l’on dit pleureurs,

81

 

 

Avec le flot de leurs larmes, la couleur, Apportent se mêlant à la riante rivière,
Qui roule ses flots frais et bien verts !
Dans les fourrés, quelques bourgeons,
En peintres impressionnistes, se font, Transformant le paysage, des artistes.
Une branche souple présente ses chatons ! Surveillant l’éveil de cette jeune nature, Dans un vol, puissant et sans fioritures,

Le faucon plane dans le ciel bleu pur,
Et surveille une possible nourriture !
L’élan pris, le chevreuil élégant surgit,
Dans un bond souple de grâce rempli,
Il cherche de tendres et goûteux fruits,
Qui laisseront sa panse bien remplie !
Les rayons d’un soleil, encore timides, Encouragent dans les zones humides,
Les chants des oiseaux colorés et avides, Sur leurs branches sèches et putrides !
L’air végétal, charriant les souffles parfumés, Vient chatouiller les museaux et les nez,

Le monde végétal amortit les pas pressés, Venant pour annoncer la fin de la journée ! Un monde plein de ressources et santé, Pourra peut-être enfin se perpétuer,

Si les folies et dérèglements humains, Arrivent d’une façon certaine à sa fin ! Ani Cayal du 24/03/25

82

 

 

 

Pâquerettes
Les petites pâquerettes,

83

 

 

Lèvent bien haut leurs têtes. L’herbe reverdie,
Leurs fait un jolie nid !
Le printemps avec douceur, Leurs a ouvert le coeur.

Et leurs corolles roses,
Illuminent leur apothéose !
Le tiède rayon de soleil,
Tes capitules éveille.
Et ta fière renaissance,
Te donne de l’avance !
Les belles feuilles vertes, T’entourent en expertes !
Et aux gentils commentaires,
Tes pétales rosissent pour plaire ! Ani Cayal du 27/03/25

84

 

 

 

Fabrique
Dans la grande fabrique,

85

 

 

Les petits hommes s’équipent.
Une vis serrée, voilà un bras,
L’autre ajustée la jambe en bas,
Les visages à leur tour paraissent,
Les souriants, qui très contents naissent, Et les renfrognés, têtes de grognons, Jamais contents distribuent les nions. Dans quel camp mettront nous celui-ci ? Et celui-là, va le ranger là-bas, non ici ! Les machines tournent dans le bruit, Jusqu’à ce que le soleil fatigué obscurcit, Un ciel métallique qui se couvre de nuit. Alors le silence dans la grande usine gît ! Ani Cayal du 28/03/25

86

 

 

 

Respect
J’aime la voix de Johny Clegg à la radio, Elle efface de l’Elon, les affreux mots ! Les esprits qui savent à la fois respecter, Mais aussi, à travers l’art rassembler, Sont capables d’exprimer un avenir.
Les autres ne provoquent que soupirs !

87

 

 

J’aime les livres d’André Brink, si beaux,
Il a su rester droit dans ses bottes, chapeau ! Car il était de toutes les parts menacé,
Son témoignage est d’autant plus vrai ! Personne qui laissera de vérité le souvenir, Pour pouvoir rêver d’un jour sans martyr ! J’aime les discours de Mandela, hauts, D’une hauteur, et d’une profondeur, trop ! Après avoir vécu de si difficiles années,
Il a su parler de partage, trêve et amitié ! Hélas les diables d’en face ont fait pourrir, Par manœuvres iniques les beaux sourires ! Ani Cayal du 30/03/25

88

 

 

 

Le poisson
Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?

89

 

 

Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil ! Aujourd’hui nous tous pleurons !
Pour le rire, il n’y a plus de poisson ! Qu’avons-nous donc fait je, tu, il ?
Avons-nous joué aux jeux débiles ? Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !
Mais pourquoi vouloir trop de moisson ?
Ça ne tourne vraiment, vraiment pas rond ! Tout devait finir dans un discours volubile,
De tous ces êtres fats, égoïstes et inutiles ! Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !
De tous côtés pleuvent menaces et nions !
Ils ont tous trop gagné, et devenus cons ! Équilibre nécessaire, indispensable, très subtil, Plus respecté, par les humains crocodiles ! Aujourd’hui nous fêtons le poisson,
Où est-il passé ?Décimé par le poison ?
Mais pourtant c’est le premier avril ?
Et promis nous n’avons pas enlevé un fil !
Ani Cayal du 01/04/25

90

 

 

 

Surprises
Surprises que la nature, Nous donne sans compter, Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités ! Des arbustes fleuris, L’herbe qui reverdit,
De l’eau, le clapotis,
L’hiver qui finit !
Surprises que la nature, Nous donne sans compter, Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités ! Sur les berges cachés,

91

 

 

L’apparition des nids, Bientôt vont abriter, L’espoir de nouvelles vies ! Surprises que la nature, Nous donne sans compter, Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités ! Les animaux de la forêt,

Par les hormones incités, Préparent, sens en arrêt,
Un espoir, une félicitée ! Surprises que la nature, Nous donne sans compter, Alors que rien ne dure,
Elle adoucit toutes réalités ! Il faudra bien du courage, Pour pouvoir préserver,

Du terrible et triste carnage, Que l’homme a organisé ! Surprises que la nature, Nous donne sans compter, Alors que rien ne dure,

Elle adoucit toutes réalités ! Ani Cayal du 02/04/25

92

 

 

 

Spectateur
La nature s’éveille, et s’étire,

93

 

 

Dans ses couleurs, elle inspire,
Son spectateur attentif et discret,
Qui laisse son cœur admirer le vrai !
Le bleu du ciel en profondeur,
Donne du relief aux autres couleurs,
La palette de belle dame nature,
Doit être fixée car rien ne dure !
Les nuages blancs accrochés,
Donne au paysage un air léger,
Et les villages au loin protégés,
Montrent leurs fiers clochers !
L’âme par la beauté éblouie,
Pour un instant, silencieuse, elle fuit
Tous les tracas et les nombreux ennuis.
Au spectateur laisse complètement séduit ! Ani Cayal du 03/04/25

94

 

 

 

Glycine
Les premiers rayons de soleil,

95

 

 

Apportent avec eux tes grappes,
Quand à peine le printemps s’éveille, Suspendus pour ne pas qu’on les attrape !
Tes robustes racines, avec courbes,
Et branches tordues, portent fièrement
Les embryons de tes fleurs si lourdes,
Qui viendront bientôt parfumer le vent ! Supportant les roses rouges et épineuses,
Tu en feras voir de toutes les couleurs,
Aux passants pressés et belles promeneuses, Quand éclateront tes bourgeons en splendeur. Ani Cayal du 05/04/25

96

 

 

 

Le temps
Le temps est assassin,

97

 

 

Tu boites pour un rien,
Tes vieux os te rappellent,
Que tu es l’ancien modèle !
Celui qui trébuche et s’essouffle,
Qui a besoin de bonnets et de moufles !
Le temps est très coquin,
Il passe, mais comme un rien,
Tes cheveux blancs l’attestent,
Que tu n’as plus la même tête !
Les mots souvent veulent t’échapper,
Et tu es obligé de rester zen et concentré !
Le temps laisse des traces,
Rides profondes dans la glace,
La peau dès l’aube n’est plus pareille,
On ne peut pas dire une merveille,
Mais tant d’années ne peuvent passer,
Sans aucune marque au visage, laisser !
Le temps apporte la sagesse,
Celle qui apprend la largesse,
Ces gestes qui donnent un réconfort,
Pour tous ceux qui ont froid dehors,
Le coeur devient indulgent, et tendre à la fois, Ne pas ignorer les tourments, et

donner de soi.
Ani Cayal du 08/04/25

98

 

 

 

Cœur de Marie Coeur de Marie, Tu as trouvé ici,

99

 

 

Un refuge, une vie, Dans ce jardín ci. Bien à l’abri,
De ce qui brille,

Et trop scintille,
Une belle vie.
Ce coin discret,
Tu en as fait,
Un grand palais,
Beau et parfait !
Tu es bien gardé,
Par les giroflées,
À leur tour nées,
Avec pétales dorées ! Et nous reposons, Devant la maison, Entourés de fleurs,
De toutes les couleurs ! Ani Cayal du 10/04/25

100

 

 

 

Colombe
Aujourd’hui je t’ai croisé, Tu étais là, sans te cacher,

101

 

 

Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix ! Comment combattre les abusifs,
Qui s’en mettent plein le pif !
Ceux qui n’ont cure, ni motif,
Des autres, ils sont accusatifs ! Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix ! Ceux qui ne vivent, que pour gagner, Toujours et toujours plus de blé !
Et qui pour y parvenir, prêts,
Au pire et tous les méfaits ! Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix !
Les nombreux monstres actuels, Sont à la fois sombres et cruels.
Ne construisent pas à la truelle,
Un monde tout à fait sain et naturel ! Aujourd’hui je t’ai croisé,
Tu étais là, sans te cacher,
Et sans bruit, tu as demandé,
Que ce monde retrouve la paix !
Il faut dire que les comptes remplis Font bien souvent vider les esprits !

102

 

 

La cervelle rendue toute ramollie, Par les nombreux calculs de prix ! Ani Cayal du 11/04/25

103

 

 

 

Dans la vallée Tout en bas,

104

 

 

Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Après quoi courent-ils ?
Ne serait-ce pas futile ?
Il faut chercher tranquilles,
À s’éloigner des villes !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Recherche d’un lieu de paix, Où l’esprit se retrouve en fait, Où le cœur ralentit et est prêt, À recevoir le grand progrès ! Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
La seule avancée valable, Celle qui n’est pas payable, Le seul sentiment véritable, L’amour grand et durable ! Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
La technologie perfectionne,

105

 

 

De grandes avancées, donne, Mais selon celui qui ordonne, Peut devenir la fin qui sonne ! Tout en bas,

Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Il nous faut bien nous protéger, Contre les fausses vies données,
Par des beaux propos mensongers, En laissant nos valeurs de côté !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Rien au monde ne vaut le partage, Petit ou grand peu importe l’âge,
Un peu turbulent ou vraiment sage, On trouvera pour ça le passage !
Tout en bas,
Dans la vallée,
Ils pressent le pas,
Course effrénée !
Un échange précieux et sincère, Saura sauver cette belle terre, Respectant éléphant et coléoptère, Plantes, animaux, toute vie et pierres ! Ani Cayal du 17/04/25

106

 

 

 

Émeraude
Petit sentier émeraude,

107

 

 

Serpente le long de l’eau, Appelle la saison chaude, Pour pouvoir servir de repos ! La rivière indolente,

Coule en bruissant,
Et comme elle chante,
Pour les arbres verdoyants !
La chanson coulante,
Transportée par la brise,
Donne la paix aux passantes,
Avant que naisse l’aube grise !
Les bourgeons et fleurs naissantes, Remplissent l’air du puissant parfum, De la nature tout juste renaissante, Et donner conscience à l’humain ! Ani Cayal du 18/04/25

108

 

 

 

Lapin
Le lapin l’oreille aux aguets,

109

 

 

Cherche la poule et son nid, Voir les œufs pondus tout frais, Où les mettre? Là-bas ou ici ?
La poulette voulant taquiner, Cache son butin et trésor,
Le lapin tout triste et dépité, Fouine encore et encore !
Il faut pourtant les trouver,
Pour pouvoir régaler les petits, Remplir et dans l’herbe déposer, Les petits paniers et les nids ! Vive le beau lapin de Pâques, Qui a travaillé tant et tant,
Pour Pierre, Paul et Jacques, Pour réjouir tous les enfants ! Ani Cayal du 20/04/25

110

 

 

 

Allume la lumière
Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère, Trop délétère !
Au début la terre,
Était jolie et fière,
Puis, cimetière,
Destruction volontaire ! Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère, Trop délétère !
Dommage de défaire,
Le don de nos pères,
Pour échapper à la misère ?

111

 

 

Impossible de laisser faire ! Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère, Trop délétère !

Tu es traitée de mégère,
Pour surtout ne pas taire, Dénoncer les faiseurs de mystère, Qui dominent les affaires !
Allume la lumière,
On y verra plus clair,
Dans cette atmosphère,
Trop délétère !
Tu déterres et déterres,
Des minéraux et du fer,
Même au delà des frontières, Démolition sûre, de toute la terre ! Ani Cayal du 23/04/25

112

 

 

 

Est-ce par hasard? Est-ce par hasard.

113

 

 

Que ces belles fleurs,
Sont arrivées dans l’arrosoir ? Non, ce sont des bouts de cœurs, Qui apportent de l’espoir.
Et ce n’est pas une erreur, Simplement un grand savoir,
Celui qui saura sauver du malheur. Tous ceux qui ont ce pouvoir !
Ani Cayal du 25/04/25

114

 

 

 

Culture
Il y a tant de formes,

115

 

 

De culture et normes.
Celle inspirée de Sparte,
D’où aucuns mots ne partent.
Celle venue de continent,
Où les paroles fusent tout le temps. Puis les habitudes familiales,
Plus ou moins saines ou banales. Quelquefois, le plus gros poids, Celui qui fait douter et donne froid. C’est le silence quand il s’installe,
Et peut faire beaucoup de mal. Toujours garder le fil ouvert,
Peut faire donner du bon air.
Avec des bonnes et gaies paroles, On peut arriver à changer les rôles. Même quand elles sont difficiles, Qu’elles libèrent les fragiles,
Elles permettent de t’emporter,
Loin des viles et terribles obscurités. Celles qui transmettent le coeur, Pour bien éliminer toutes douleurs. Celles qui transportent les chansons, Qui rythment de beaux horizons. N’oubliez pas de laisser filtrer,
Votre profonde et réelle vérité !
Ani Cayal du 27/04/25

116

 

 

 

Le centre
Le centre, équilibre de toute chose,

117

 

 

Celui sur lequel, le monde repose,
Celui qui permet l’horizontalité,
Celui qui permet la verticalité !
Le centre aujourd’hui se réveille morose,
La nuit de peu de sommeil, pas de pause,
A laissé un goût âcre et dégoûtant aux choses, Qu’elle est donc cette triste métamorphose ? Le centre a perdu la tête et la gravité,

Celui qui était une réelle stabilité,
Celui qui reflétait la vraie réalité,
Celui qui donnait sens à la vérité !
Le centre aujourd’hui ne sait pas grand-chose, Les circuits déconnectés, cellules en apoptose, L’empêche à cet instant de découvrir la cause, Et de terminer son grand travail en apothéose ! Le centre épuisé, ne peut plus résister !

L’heure de la fatale nécrose a sonné ! Ani Cayal du 03/05/25

118

 

 

 

Cicatrice
Les plus grandes cicatrices

119

 

 

Ne sont pas dues aux opérations,
Mais aux grandes incompréhensions.
Les peaux recousues lisses,
Grâce aux points cousus serrés,
Ne peuvent pas être comparées,
Aux gouffres par maladresse laissés,
Par les caractères un peu trop marqués. Une histoire d’un passé troublé,
Par des violences et balles tirées,
Peuvent à jamais faire disparaître,
Des joies simples et bien être.
Les cœurs plein de grandes générosités, Être complètement couverts de rugosité. Difficile pour beaucoup d’y retrouver,
Le précieux nectar enfoui par la dureté. Un jour peut être viendra, l’aube salvatrice, Où l’amour donnera l’oubli de cicatrices ! Ani Cayal du 04/05/25

120

 

 

 

Mon coeur
Mon cœur pleure

121

 

 

Des larmes vermeilles, Mes yeux pleurent
De ne voir les merveilles. Il ne reste plus d’heures, Où trouver le sommeil. À chaque génération, Son lot de perdition,

Les hommes ne savent pas Vivre sans provoquer trépas ! Mon cœur pleure
Des larmes vermeilles,

Mes yeux pleurent
De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
Siècle après siècle hélas,
Ils répètent les éclats, lasse,
Les derniers de la classe, Prennent toute la place !
Mon cœur pleure
Des larmes vermeilles,
Mes yeux pleurent
De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
L’envie toujours plus grande
De ramasser nombre dividendes, Et pour cela ne pas lésiner,

122

 

 

Et les vies ne pas épargner ! Mon cœur pleure
Des larmes vermeilles,
Mes yeux pleurent

De ne voir les merveilles.
Il ne reste plus d’heures,
Où trouver le sommeil.
Les esprits encore humbles,
Qui ne rêvent que de vie simple, Survivent avec une peine, Souhaitant que respect revienne ! Ani Cayal du 07/05/25

 

Solitude
Dans la foule, hurlante, Solitude,
Dans la foule, gesticulante, Solitude,

123

 

 

Dans la foule, menaçante, Solitude,
Dans la foule, consommante, Solitude !

Je m’échappe, vers le sentier,
Celui qui parle d’arbres et de fleurs,
Je m’échappe, vers une vérité,
Loin des banderoles, affiches en couleur ! Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !
Je m’échappe, vers la forêt,
Celle qui cache comme un trésor,
Je m’échappe, vers le vrai,
En contemplant le petit faon qui dort ! Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !

124

 

 

Je m’échappe, vers la colline,
Couverte de rangées droites alignées,
Je m’échappe, vers la divine,
Cheminant sur la pente, nature colorée ! Dans la foule, hurlante,
Solitude,
Dans la foule, gesticulante,
Solitude,
Dans la foule, menaçante,
Solitude,
Dans la foule, consommante,
Solitude !
Je m’échappe, vers le sommet,
Celui qui domine la belle et verte vallée,
Je m’échappe, vers la douce paix,
En écoutant le concert, les oiseaux chanter ! Ani Cayal du 08/05/25

125

 

 

 

Destin
Quand le destin,

126

 

 

Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Son incompréhensible chemin, Te laisse parfois un peu incertain, Mais ne laisses pas un rien
Te détourner de ce qui est tien ! Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Suis le donc pour ton bien,
C’est à toi et pas à quelqu’un,
Qui passe juste sur ce chemin, Cette route n’est pas à chacun ! Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Vieille dame ou vieux monsieur, Pressés de voir les beaux cieux, Sortent ensemble de leur chemin, Pour avoir une commune fin ! Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Un assassin camé qui s’ignore,

127

 

 

Vient donner une brutale mort,
Et ce faisant, un coeur palpitant, Éteint, sans vergogne, en passant ! Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Un virus, un microbe, pénètrent
En toi, des pieds aux vertèbres,
Ils détruisent tout sur leur passage, Et pourtant tu as toujours été sage ! Quand le destin,
Te prends par la main,
Ne lui met pas de frein,
Il t’emmène vers demain.
Ou Pas !
Ani Cayal du 13/05/25

128

 

 

 

Paravent
Derrière le paravent, Il y a la vie d’avant,

129

 

 

Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
À ce moment on entendait,
Des airs de bandoneons,
Échappés des maisons,
Tangos, on se déhanchait !
Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Unis aux odeurs de empanada
Les beaux airs de chacarera,
Les bombos et violons,
Chantent leur chanson !
Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Dans la rue poussiéreuse,
Enfance agitée mais heureuse, Disputes et jeux partagés,
Avec les potes loin des aînés ! Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Pour pouvoir tous avoir à manger,
Il fallait passer le balai chez les aisés,

130

 

 

Pas plus hauts que trois pommes,
Se comportait comme de vrais hommes ! Derrière le paravent,
Il y a la vie d’avant,
Celle de dans le temps,
Emportée par le vent !
Ani Cayal du 14/05/25

131

 

 

 

Écrire
Une idée, une image,
Un peu folle ou bien sage,

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Et voilà des mots sur la page, Qui veulent tracer leur sillage. Une ébauche, deux, trois, Restées nues, pourquoi ? Comme des squelettes,

Vêtus de rêve de salopette ! Un chemin vers un mirage, Sentier, cailloux et passage, Enterrés sous les feuillages, Exhibés pour être messages ! Fouille de fichiers ordinateurs, Bien beaux ou qui font peur, Qu’y trouvera le lecteur ? Allégresse ou bien terreur ? Phrases ratées, énormités, Que fais-je de cet été,

À écrire, que j’ai passé,
Sans rien vraiment réaliser ? J’ai posé ma joie, et une voie, Ma colère aussi ma fois, Laisser vibrer une voix,
Pour partager avec toi !
Le beau, le laid, le présent, Le passé, tout ça me rend, Quelques fois content,
Ou insatisfait naturellement ! Écriture oh mon écriture,
De plein et délié, et rature,

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J’essaye d’y mettre ma nature,
En sachant toutefois que rien ne dure ! Ani Cayal du 16/05/25

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Acacias
Les pieds dans l’eau,

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La tête dans les nuages, Les acacias là haut, Secouent leurs ramages. Éclaboussant le ciel,

De leurs doux parfums, Semblables au miel, Assaisonnant les embruns ! Les grappes blanches, Flottant au gré du vent, Secouées dans les branches, Envoient l’ombre d’antan ! Dans leur élan,

On entend, comme alors, Des tourterelles, le chant, Qui, la mémoire picore ! Les étés d’enfance, Étaient si loin pourtant, Mais la réminiscence,

Les retrouve présents ! Entre nostalgie et souvenirs, Les ailes d’oiseau volettent, Prometteur d’un avenir, Espérons le, peut-être ?
Ani Cayal du 18/05/25

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Confiture
Le ballet en musique,

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De la cuillère en bois, En geste atavique,
Te rappelle autrefois ! Toutes les mères, Remuant les fruits, Les grand-mères,

S’y mettant aussi,
Dansent dans ta tête,
Une grande farandole.
Mais que cela ne mette,
Un frein aux symboles.
Dans le vaste monde,
Les différences existent,
Ce n’est pas pour qu’abonde, Des pensées intégristes ! Toutes les cultures
Sont riches et doivent, Abreuver ta curiosité ! D’elles et de la nature,
Il faut que tu reçoives,
Un petit parfum d’éternité ! Dans le carcan,
D’un monde étriqué,
Ne te laissant,
Jamais enfermé !
Ani Cayal du 23/05/25

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Cordon
Il ne se rompt jamais,

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Le cordon quand tu nais.
Peu importe ce que tu fais,
Il sera toujours là, à jamais !
Il ne se veut pas entrave,
Il faudra que tu braves, Tempêtes, dans une épave,
Pour sortir du statut d’esclave. Quand il est bien géré,
Il devient espace de liberté,
Te réservera belles pensées,
Et t’emmènera vers ta destinée ! Pour savoir que ce cordon, Seulement aura du bon,
Quand tu verras le bond,
Qu’il peut te donner sans leçon ! Ce n’est pas la naissance,
Ni la reconnaissance,
C’est un pas vers la science, Celle qui donne délivrance !
Il te sera doux demain,
Quand tu verras au loin,
Un bel avenir serein,
Doré et chéri par les tiens !
Ani Cayal du 25/05/25

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