Poésie 1

Publié le 26 mai 2025 à 09:08

 

Poésie 1

 

 

 

Ani Cayal 2022

 

La valeur des couleurs

 

Il était une fois

Un homme se croyant roi
Il pensait tout savoir
Sur l’homme et ses pouvoirs

Il voulait s’installer

Aux plus hauts des sommets

Et de là gouverner
Pour ceux qui ne sont pas noirs

Il voulait diriger

Un énorme territoire
En le vidant d’abord
De tous les différents

Son ego est si grand

Faisant plaisir à voir
À ceux qui le croyant

Véhicule de l’espoir

Tout un peuple de gens

Incapables de voir

La bêtise du méchant

Qu’il cache par faux savoirs

À force de penser blanc

On va finir bien pâle

Sans aucun sentiment

Ni même aucune étoile

Car s’il est une chose sûre

C’est la richesse des gens

S’échange entre cultures

Les âmes se comprenant

 

Ani Cayal 02/07/22

 

Planète désorientée

 

Disque jaune fané

Derrière le sable caché

Par la calima apporté
Poussière au désert arrachée
Le ciel devenu orange

Interpelle et dérange
Monde dépourvu d’anges
Aux phénomènes étranges
Les peintres étalent les couleurs

Pour sur la toile leurs humeurs

Échanger avec les leurs

Rechercher un bonheur

La nature en grande sage

Quelque soit votre âge

Dévoile sublimes paysages

Réjouissant nos visages

Si nous savons rester petit

Calme sera notre esprit

Ouvert vers ce beau prix

Richesse et cœur surpris
Au lieu de chercher la lune

Toujours plus de fortune
La tune, la tune, la tune
Nos yeux n’en voient aucune

Que le sable de l’Afrique

Réveille notre éthique

Ouvre les voies antiques

Fasse fuir les prosaïques

Guerres, courses et folies

Génèrent les maladies

Quand à la forêt on nuit

On y perd son esprit

 

Ani Cayal du 04/07/22

 

Jérusalem

 

Je prie pour toi Jérusalem
Que tous les dieux trop aiment
Il s’appelle Allah
Il s’appelle Jehovah
Des frères dieux
Qui disent de l’amour
Des frères dieux
Qui tapent le tambour
Pourquoi leur paroles sont trahies

Aimer est devenu ennemi
En tous les cas ce qui est dit
Par les hommes mots trahis

Églises et minarets
Ne sont au fond que le reflet
Du pouvoir que les hommes
Ont voulu démontrer, énorme

Les dieux j’en suis sûre
Dans leur grande mesure
Jamais n’auraient demander

Qu’un tel honneur soit fait
Tout ce que Dieux souhaitent

C’est que les hommes s’arrêtent

Qu’ils prennent enfin le temps

D’apprécier le printemps
Fusils et arbalètes
Doivent être détrônés
Par tambour et trompette
Pour une musique sacrée

C’est dans la mère nature

Que les dieux sages ont mis

Toute la richesse du monde

Au pied des arbres enfuie

Vous qui savez regarder

Tout ce qu’il y a au dehors

De richesses, de beautés

Avez devant vous l’or

Que les dieux ont donné!

 

Ani Cayal du 05/07/22

 

 

Faux semblants

 

Pull-over rayé

Marin ou prisonnier?

Longue robe noire
Belle dame ou bien curé?

 

Derrière les apparences
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier

La part animale de notre naissance?

 

Toi, en costume cravate,
Pour remplir les papiers,
Graisser quelques pattes

Qui te feront gagner...

Derrière les apparences
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier

La part animale de notre naissance?

 

La petite robe sexy
Te met en mode traque,
Le milliardaire vieillit

Tombera t’il dans l’arnaque?

 

Derrière les apparences
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier

La part animale de notre naissance?

Chemisette Adidas
Chaussures Nike vermeille,

Qu’est ce qui se passe?

Les muscles se réveillent?

 

Derrière les apparences
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier
La part animale de notre naissance?

 

Grands dans le pouvoir
Avec leur cheminées,
Envoient de mortelles fumées
Si pauvres en savoir.

 

Derrière les apparences
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier
La part animale de notre naissance?

 

Planète détruite,
Par les richesses chimériques,

Monde abandonné,
Comptes tous soldés

 

Derrière les apparences !
Que voulons-nous cacher?
Nous donner bonne conscience?

Ou bien faire oublier
La part animale de notre naissance?

 

Un jour se réveillera
L’animal en toi.
L’amour tu percevras

Dans les champs et les bois !

Plus besoin d’apparences,

Plus rien à cacher,

Viendra la conscience

Pour nous rappeler,
La part animale de notre naissance.

La vraie richesse innée
Du monde
Saura alors inonder
Ceux qui ont su résister !

 

Ani Cayal du 12/07/22

 

Univers

 

Un jour on me demande
“Quel est ton univers?”
“Mon univers est vert”
Sans quoi ce serait autre demande!

“Quel est ton uni rouge?”
Je n’aime pas uni rouge!
On dirait “Tire sur tout ce qui bouge!”

Non très peu pour moi uni rouge.

“Quel est ton uni bleu?”
Ce n’est pas moi qui peut
Sans sang royal point de bleu
Tant pis ça restera pour eux!
“Quel est ton uni jaune?”
Soleil c’est toi qui donne,
Lumière à l’uni jaune?
Mais mes yeux s’en tamponne!
“Quel est ton uni noir?”
“Non, non, non pas noir!”
Je n’ai pas de désespoir,
Enlevez- moi ce noir!
“Quel est ton uni blanc?”
C’est un peu trop virginal,
Après vivre aussi longtemps,
Ça ne serait pas banal!
Mon univers est vert!
Vert des plantes
Picorées de lumière

Plantes grimpantes!

Mon univers est vert!
De bouteille à clair,
Par ici sort de terre,
Par là attrape l’air!
Mon univers est vert!
Mais il faut que j’avoue

Quand mes yeux de travers

Clignotent il est flou!

Mon univers est vert!
Mes yeux étonnés,
Voient oh mystère,
Du jaune étoilé!
Mon univers est vert!

Sortie d’on ne sait où,

Une pointe bleu sévère,

Se joint au vert, c’est tout?

Mon univers est vert!

Mais de rouges pétales,

Au milieu des pareterres

Surgissent et s’étalent!

Mon univers est vert!

Mais une tâche blanche,

Minuscule de travers

En salit la manche!

Mon univers est vert!

Mais une ombre noire

Loin des réverbères,

Atténue mon espoir!

 

Ani Cayal du 17/07/22

 

Madame Sambita

 


Madame Sambita
Semble être un chat,
Mais ne vous y trompez pas !

C’est elle, la reine mère

Pas un chat de gouttière !

Ici à la maison

C’est elle qui donne le ton !

Gamelle vide de croquettes?

Mais ça va pas la tête !

Partis en goguette,

Où sont-ils donc
Les employés humains,
Croient-ils que je suis quelconque?

Ça va vraiment pas bien !
Et voilà comme je vous disais
Pas d’eau à disposition,
Rien n’est plus ce que c’était
Dans cette maison.
Je vais mettre de l’ordre,
Sortir une paire de griffes !
Pour régler ce désordre
Punir ces escogriffes !
Il faut que je repose.
Toutes ces obligations
Vraiment m’indisposent.
Allons donc au salon
Ah! Là le canapé,
Ou bien le fauteuil rose.
Non celui qui dispose
Du plaid ajouré,
Voilà enfin je repose
Pour toute la journée !

 

Ani Cayal du 30/07/22

 

Frères de sang

 

Toi, mon enfant

Tu as un frère de sang.

Je ne suis pas sa maman
Mais je suis son parent.
Toi, sa maman
Tu es de ma famille.
Même dans un autre continent

Nous partageons les soucis.
Il en est qui m’ont dit
“Mais c’est un demi frère!”
Je dis dans la famille
On ne sait faire
Que des personnes entières!!

Le destin, le hasard,
Les rencontres d’un soir,
Nous donnent sans savoir,
Des gens à recevoir.

Qu’importe les esprits chagrins

Qui voient le mal où il n’y a rien!

Laissez-nous aimer
Même sans hérédité!
Il faudra bien comprendre
Que chacun d’entre nous,

Endurcis ou bien tendre,
Est tout comme vous,
Faisant ce qu’il peut.
Et le juger je ne le veux!
La vie m’a apporté
Toute une grande famille,

D’un et d’autre côté

De l’océan qui brille!
La vie est bien plus simple

Si on veut bien regarder,

L’âme des plus humbles

Et nous y aligner!


Ani Cayal du 02/08/22

 

Salle d’attente


Des murs blancs immaculés,

Graphismes modernes accrochés,

Un lampadaire aux lignes épurées,

La salle d’attente est bondée.

 

Où devrais-je donc aller ?
Cette fois il a été malaisé,
De pouvoir y arriver.

Il a fallu bien patienter.

 

Du couloir au sol de carreaux grisés,

Dans le fond deux portes déguisées,

L’une blanche et bleue un peu irisée,

L’autre noire et rouge foncé.

 

Où devrais-je donc aller ?
Cette fois il a été malaisé,
De pouvoir y arriver.
Il a fallu bien patienter.


J’étais du sceau bien accompagnée,

Bâtons, cannes signes de sénilité,
La maladie a fini par me rattraper.
J’ai vraiment senti mes forces me quitter.

 

Où devrais-je donc aller ?
Cette fois il a été malaisé,
De pouvoir y arriver.
Il a fallu bien patienter.


Deux portes qui va m’appeler?
Dr Pierre du panneau AAP?
Dr Belial panneau AAE signalé?

Personne n’a encore deviné !!!!


Où devrais-je donc aller ?
Cette fois il a été malaisé,
De pouvoir y arriver.
Il a fallu bien patienter.

 

Ani Cayal du 04/08/22

 

Songe

 

Aujourd’hui j’ai rêvé d’une aube nouvelle,

Grande paix, sur une belle terre éternelle,

Loin des mauvais esprits sempiternels.

Un monde où dictatures n’existent plus,

Un monde riche d’âmes sans superflu,

Sans fausses démocraties non plus.
Un monde où la vie de chiens aboyeurs,

Importe plus que celle des dictateurs,
Un monde où règne un amour nettoyeur!

Aujourd’hui j’ai rêvé d’un nouveau soleil,

Chauffant juste ce qu’il faut, en sommeil,

Illuminant nos sentiers vers le réveil.
Un monde où les natifs respectueux,

De la terre, plantes, et animaux, sérieux,

Un monde loin des pourris ambitieux,

Ceux qui ne vivent que de pouvoir,

De comptes en banque sans savoir,

Ceux qui ne connaissent pas le vrai: voir!

Aujourd’hui j’ai rêvé de la brillante lune,

Illuminant la nuit douce et les dunes,

Chemin vers douce terre et non Saturne.

Un monde esprit plein d’humanité,

Plein de bonheur et de gaieté,
Plein de respect et d’humilité.

Rêvons ensemble pour un tel monde,

Le seul pour un futur où abondent,

Paix et sérénités pour tout le monde.

 

Ani Cayal du 06/08/22

 

Monde meurtrier

 

Un claquement à ouïr

Qui entraîne un soupir,

Et la vie se retire
Plus vite qu’on puisse le dire.

Une voiture garée
Dans son coffre caché.
Un engin programmé
Un bouton enfoncé.
Une explosion suffit,
Pour l’immeuble détruit,
Et oh combien de vies!
Sont aujourd’hui enfuies.
Et les tanks lourds d’acier,

Sur route en file serrée
Suivis de toute l’armée,

Comme c’est facile eh!
De ses rues éventrées,
Des peuples entiers chassés,

Par l’aberrante volonté
De fous au pouvoir volé!

Nombreuses heures passées,

Pour tâcher de sauver,
Pour tenter de soigner,
Pour un peu d’espoir donner.

Démarches compliquées,

Idées à aller creuser,
Aides utiles à chercher,
Rien de futile à trouver.

Quelle est cette aberration?

Si facile la démolition?

La mort semée dans les nations!

La vie quête résurrection!
Nous qui voulons vous donner,

Soleil non obscurité,
La pression est élevée,
Pour faire réalité.
Au final la vérité!
Les diables encouragés!

Obligés de se démener,
Ceux luttant pour liberté!

 

Ani Cayal du 09/08/22

 

Lumière et terre

 

 

La lumière du soleil
S’est éteinte,
Comme pour un soir banal

Mais cette fois c’est fatal!
Au crépuscule pareil

Serait-ce une feinte?
La brise du vent
A cessé
De souffler sur la nuit.
Il n’y a plus de bruit.

Comment était-ce avant,

Bien avant d’être né?
La blanche lune
Ne s’est pas levée.
Entre les branches d’arbres

Rien ne luit, les cadavres

Vestiges des fortunes,
Ne seront plus enterrés?
La musique de la pluie
S’est tue à jamais.
Plus de jolies rigoles!
Plus de flaques folles!
Où donc as-tu fuit
Douce, es-tu derrière la haie?

Les vagues se sont tues

Ressac où donc es-tu?
L’iode resté prisonnier

De ta dernière marée.

Mer tu as trop vécue,

Es-tu donc si déçue?

Des millions d’années

Finissent par passer.
Terre qu’es-tu devenue

Dans ton orbite toute nue,

Au moins te rappelles-tu,

De ce que tu as vécu?

 

Ani Cayal du 10/08/22

 

 

Alsace

 

 

Toits pointus !

Murs tordus !

Maison tout de guingois,

“Grumm” dit le patois !
Tu te tiens serrée
Contre ta voisine,

Colombages emmurés

Égaux à la copine !
Tes murs tout colorés,
Pour cités égayés
Donne un peu d’allant,

Même par mauvais temps !

Ton rebord de fenêtre,

Quand arrive l’été,

Guérissant du salpêtre

Fleuri de géraniums
Sont là pour épater
Petits et grands hommes !

Sur les petites places,
Où trônent les mairies,
Des grands bacs fleuris
Et bancs de boiseries

Ornent joliment l’espace !

Tout en haut,
Sur les tours
Postées les oiseaux,

Cigogne de retour
Élevant leurs petiaux !

Dans les champs de glaise,

Le chou est arrivé

À sa maturité.
On le coupe à l’aise
Et le fait mariner !
À l’automne enfin,

Collines bariolées

Libèrent le bon vin,

Pour une belle cuvée

Merci les alsaciens !

 

Ani Cayal du 14/08/22

 

 

Beauté cachée

 

Ouvre la fenêtre!
Regarde les grands monts!

L’oiseau s’envole peut-être,

Quand les premiers rayons

Dans ta chambre pénètrent?

 

Merveilles
Que la nature
Nous procure
Dès le réveil !

 

Cette journée sera
À nulle autre pareille,
Bercée tu le seras
Par le beau soleil
Qui te fait paresser!

 

Merveilles
Que la nature
Nous procure
Dès le réveil !


En automne, elle apporte
Des couleurs par milliers.
Et le vent frais transporte

Vapeur par terre larguée,

Cachant les feuilles mortes.

 

Merveilles
Que la nature
Nous procure
Dès le réveil !


Et l’hiver qui habille
Le toit de neige gelée.
Les arbres de verre qui brillent

Tout le long du sentier,
Avec leurs fragiles brindilles.

 

Merveilles

Que la nature

Nous procure
Dès le réveil !


Et voilà le printemps,

Comme un goût de bonheur,

Les fleurs dans le vent

Parfument de leur saveur,

Les bêtes et les passants!

 

Merveilles

Que la nature
Nous procure
Dès le réveil !


Ani Cayal du 19/08/22

 

 

Grands pères


Ernesto a grandi
Comme il a pu, aussi
Plus ou moins dans la rue,

Quand Mama a disparue.

Jean longtemps protégé,

Par la guerre rattrapé,
A du jeune affronter

La grande insécurité.

Tu vois mon cher fiston.

Toi, bonheur,qui est né
Issu de deux continents,

Deux histoires de parents,

Dans toutes les latitudes
Il y a similitudes.
Tes deux bons grands pères

Éparpillés sur terre
Chacun d’eux parlant
Un langage différent !

Malgré tout et pourtant

Que de similitudes
Les deux taquiner, aimant,

Les autres par habitude !

Malgré leurs difficultés,

Dans la jeunesse traversées

Ils avaient l’habitude
Par blagues interposées,
De briser la solitude.
Sur le monde ils posaient

Un regard malicieux.
Tout ce qui les entouraient

Les rendant gais et joyeux.

Une façon pour tous deux

De cacher leurs blessures,

Conjurer le sort malheureux,

De se sentir plus sûrs !

Tu vois mon cher fiston

Toi, bonheur, qui est né

Issu de deux continents,

Deux histoires de parents,

Dans toutes les latitudes

Il y a similitudes.

Tu es un homme maintenant.

Et de tes deux grands parents

Tu auras par chance hérité,
Le vrai sens de noble équité.

L’humour et l’affection

Qu’ils t’ont tous deux transmis

Font de toi un champion

Toutes catégories !
De là haut tous les deux,

T’observant depuis les cieux,

Se sentent bien à la fois

Contents et fiers de toi !

 

 

Ani Cayal du 22/08/22

 

 

 

 

Vue interne

 


Mes yeux, iris, dernière mes paupières closes

Se retournent pour voir mes circonvolutions.

Inspectant un trafic serein d’idées et de choses

Passent de passé au présent, de province à nation!

Tranquille, comme celle d’un calme dimanche
Telle était elle, la paisible et délicate circulation,
Passant de pensées optimistes et bleues pervenches,
Aux affres cauchemardesques peuplées de ténébrions.

Après un bon moment de repos, sommeil et tranquillité,

Les idées s’emballeront en formant des passages bruyants,

Elles passeront en vrombissant tels les insectes d’été,

Remplissant la tête de passions d’aujourd’hui et d’avant.

Derrière les paupières les iris agressés, se retournent,

Laissant dans leur centre la lumière douce pénétrer.

Dans un jardin multicolore, ils puisent une paix et séjournent

Là, où la vie donne de grands moments, espoir et sérénité.

 

Ani Cayal du 23/08/22

 

 

Bruit des bottes


Combien de fois encore,

Devront nous écouter,
Cet affreux bruit de bottes,

Venu semer la mort?
Les fusils résonner,
Dans les plaines et les grottes?

Combien de fois encore,

Devront nous écouter,
Ces affreuses théories sottes,

Qui incitent les mentors?

Mensonges éculés,
Qui font piquer les glottes?

Combien de fois encore,

Devront nous regarder,

Les monde perdu à la belote,
Des malades qui ont tort?
Soifs de terres à satiété,
Qui réclament des bigotes?
Combien de fois encore,
Devront nous assister,
Au monde comme une cagnotte,
Des gens blessés et morts?
Par dictateurs désorientés,
Fous et, de violence, sacerdotes?

Combien de fois encore,
Avant que des hommes avisés,
Ayant cœur et courage en dote,

Viennent nous délivrer des butors?
Des sages enfin écoutés
Pour sortir le monde des vils ostrogoths?

 

Ani Cayal du 28/08/22

 

 

 

Quatre petites pattes

 

Quatre petites pattes

Multipliées par deux,
Deux truffes noirâtres
Des baisers amoureux.

Une qui, dans son panier

Prend des poses alanguies.

N’est jamais pressée.

Oh siestes bénies!
L’autre un peu fofolle,

Cherche partout son jouet

Mais où l’ai-je laissé?
C’est vraiment pas de bol!

Les deux sont partantes,
A l’heure de la balade

Grimper dans les sentes,

Boire dans les cascades!

Elles sont bien plus fidèles,

Et plus attentionnées,
Que les hommes rationnels

Et trop intéressés!
Pepita et Fifille
C’est comme ça
Qu’elles s’appellent.

Quand on a besoin d’elles

Sont toujours là
Ce sont nos filles!


Ani Cayal du 31/08/22

 

 

Quand?


Quand la flaque de tes larmes sera asséchée.
Tu pourras voir à nouveau fleurir l’été!
Quand le vacarme effrayant des canons se sera tu.
Tu pourras écouter la douce mélodie des oiseaux aux becs pointus!

Quand les gros nuages noirs auront vomis toute leur eau.
Tu pourras admirer le soleil et le ciel bleu à nouveau!

Quand la source de la rivière pourpre sanguinaire se sera tarie.

Tu profiteras de l’eau fraîche du torrent transformée en ru béni!

Quand la terre des champs blessée par la guerre sera guérie.

Tu retrouveras le beau tableau des prés verts et fleuris!

Quand le malheur sur terre cessera d’être orchestré.

Tu te sentiras heureux, gai, et épris de liberté!


Ani Cayal du 03/09/22

 

 

Différents

 

Nous vivons tous ensemble,

Tous différents, mais riches!

Tu es venu il me semble,

Avec un corps de biche!

Ton voisin est catholique,

Et plutôt visage pâle.

Toi, tu viens de l’Afrique,

Noire pas pour autant sale!

Petite au visage différent,
Les gens font des détours,

Pour chromosome manquant,

Ils montent dans les tours!

Dans la maison d’à côté,

Une musique entraînante,

Fait vibrer tout le quartier,

Sauf mégères chiantes!

Du matin jusqu’au soir,

Dans ta petite cuisine,

Des nems avec ton savoir,

Tu fabriques avec caféine.

Dans ton fauteuil roulant,

Tu es devenu très ami,

De celui, au bâton blanc,

Tous deux efforts unis!

Toi, tu es né ici, pourtant,

Voyant en eux richesses,

Tu aimes les différents!

Et jamais ne les laissent!

 

Ani Cayal du 04/09/22

 

 

Espace

 


Depuis le lointain espace,
La terre à regarder, est si belle,

Hélas il faut céder la place,
Nous l’avons tous rendue poubelle !

Que d’erreurs, un vrai naufrage,

Nous tous, effrayés et coupables,

Regardons impuissant l’effeuillage,

De la belle planète impeccable !

Assise au bord de la petite rivière,
Les yeux perdus dans le clapotis,
Je rêve d’un beau retour en arrière,

Avant les désastres,par nous, commis !

Puissions nous reprendre le cours,

Du pas lent de nos nobles ancêtres.

Apprendre, sérieux, à notre tour,

Respectants d’ici bas, tous les êtres.

Notre agitation, grande et vaine,

Hélas ne résoudra pas, cette peine.

Impossible, pour nous qu’il revienne,

Le temps où la nature fût reine !

Permettez-moi de rêver, à l’Eden,

Il nous avait bien été donné !
Et pour qu’enfin vers nous il revienne,

Il ne nous reste plus qu’à rêver !

 


Ani Cayal du 07/09/22

 

 

 

Hirondelles

 


Á travers la lucarne
Du grenier aménagé,
La lumière entre.
Et me permet
De partager le charme
De Lamartine et Mallarmé

Me croyant le centre
De multiples épopées.
La fenêtre se zèbre
De lignes noires,
Vol d’hirondelles
Passant à tire d’ailes, T

outes jacassant

Accompagnant les romans.

Mon refuge
En altitude,
Où personne juge
Loin de l’étude
Me laisse rêver
Tout à mon gré !


Ani Cayal du 10/09/22

 

 

Et....

 


Charles attend,

Assis sur son ban,
C’est Claire qu’il attend,

Mais Claire ment,

Vraiment.
Marc est à l’heure,
Du haut du tracteur,

Depuis tout à l’heure,

Cherchant le bonheur,

Il pleure.
Manue tend son air,
Air de rien, air de plaire,

Parmi ses outils de fer,

Il y en a pour la terre,

Terre.
Le bateau emmène Marin,
Il l’emmène bien loin, si loin,
Au bout de la mer au coin,
De la planisphère, loin,
Loin.
Phil est vraiment à tordre,
À tordre de rire, jusqu’à mordre,

Mordre ses lèvres, sur ordre,
De l’instit anti désordre,
Ordres.
Pascal chasse le lapin,
En avril bien sûr, pas en juin,
Et il use de grands baratins,

Mais il lui a posé un lapin,
Petit malin !
Alice va cueillir les lys,
Au fond du jardin des délices,

Empruntant les chemins lisses,

Entre parterres rangés suisses,

Sans vices.
Bérangère allait naguère,
Faire le tour de toute la terre,
À pied, à cheval, par la mer,
Elle allait loin et sincère.

Sincère.
Gaston a pris le melon,

Gagnant une compétition,

Il se dit voilà c’est tout bon,

Mais c’est pas tout Gaston !

Allons bon?

Sidonie est très jolie,
Si jolie et bien polie,
Elle fait bien envie,
Aux garçons plein de vie,

Tant pis.

 

Ani Cayal du 17/09/22

 

 

Quinze ans

Voilà ma belle enfant,

Arrivent les quinze ans.

Voilà arrivé le temps,
Où la vie prend un tournant.

Jusqu’ici toi, tu jouais,
À la balle, à la poupée.

Alors que dès maintenant,

Tu es grande, mon enfant.

Dans notre continent,

Héritage d’antan,

Les filles de quinze ans,
Passent dans l’autre camp.
Toutes attendent ce moment,
Où adultes, sont vraiment,
Du moins, traditionnellement.
Elles revendiquent fièrement.
Une fête! Tout un événement,
Pour ces jeunes, qui tellement

Attendent avec impatience le moment

Où tous réunis, offre l’avènement.

 


Ani Cayal du 19/09/22

 

 

Peuples natifs

 

Humble Huarpe
Où est passé le temps
Des jours de paix,
Où ton peuple vivait,
Au bord de la lagune,
Ne cherchant pas fortune.
Vivant de la pêche, de la culture
En remerciant la nature?
Peuple Toba
Caché dans la forêt impénétrable,
Tu as su vivre sans faire de bruit,
Te contentant des trésors enfouis,
Sans avoir besoin de table.
Où a disparu ta forêt?
Tout ce qui faisait ta vie?
Aujourd’hui, tu ne trouves que mépris !

Chasseur Hadza,
Avec ton front ceint tu pars chasser

Quelques passereaux,
Pour distraire les occidentaux.
Tu leur montres tes coutumes,
Et ils t’apportent la fume.
Tes jours tu ne les comptent pas,
Eux, ne font plus que ça !
Avec ton habit bleu et rouge,
Fier Sami tu te rappelles des jours,
Où tes rennes broutaient toujours.

L’esprit de l’ours protégeait tout ce qui bouge !

Aujourd’hui tu as envie

De faire sonner les joiks rythmés,
Au son du tambour sacré.

Les glaces disparues te laissent désarmé !

Ta pirogue flotte sur l’Océan,
Teri’itua prince de Polynésie.
Ils se rappellent de toi, quand

Le peuple était uni sous une monarchie.

Déjà, les envahisseurs avaient pris
Les totems Tikis,
Et voulaient vous faire oublier

Tout votre passé.
Toi, peuple Mnong
Désigné sauvage
Par de prétendu sages,
Tu as perdu ta forêt,
Celle que tu mangeais.
Les jarres de bières se font rares,
Les exploitants ont pris ta place,
Cafés et cacahouètes
Te laissent dans la disette.
Peuples français, anglais, espagnols
Quelle idée vous a traversé l’esprit?
Pourquoi, si loin êtes vous partis?
Pour quelques épices et de l’or?
Tout ce que vous avez détruit !
Si, au moins, vous aviez appris dans vos écoles,

Que la richesse bâtie sur des peines,

Ne sera jamais la tienne !

Que de mensonges et d’utopie,
Le monde est si pauvre aujourd’hui!

Si peu de temps pour les gens,

De voir, ce qui les entoure.
Si peu d’envie d’essentiel !
Si peu de regards vers le ciel !

Tout ce qui intéresse est argent !

Tout ce qui est important, ennuie !

 

Ani Cayal du 22/09/22

 

 

 

Pour une mèche de cheveux

 


Une mèche barrant ton beau visage,

déclenché une si grande rage.

Sont-ils vraiment si faibles d’esprit,

Pauvre Ghazale, pour te quitter la vie?

Car il n’y a que la peur qui dicte,

Une telle abominable vindicte.

La force des femmes comme ils savent,

Est bien puissante, ils en bavent !

Puisque dans leur sein, ils naissent,
Et les matraques même qui blessent,
Ne tue pas le fort esprit, des mères,
Et des filles, qui ne tremblent guère !

Toutes armes, instruments inutiles,
Des dictatures et des imbéciles,
Ne tueront pas les vents de liberté,

Apportés par les grandes pensées !
Le cycle du monde est ainsi fait.
Les justes nous n’oublierons jamais.
Leur mort, grand malheur, ne servira,
Pas à la force brutale, qui veut faire loi !

Femmes d’Iran et du monde entier,
C’est par l’amour que l’on peut gagner,

La guerre contre les esprits trop étriqués,

Et ceux qui veulent par la force régner !

 

Ani Cayal du 25/09/22

 

 

Ton pays


Tu prétends aimer ton pays !

Mais derrière murs et barbelés

Tu aimerais bien l’enfermer,

Oubliant la fraternité.

Crois tu donc que ces barrières

Arrêterons les faux frères ?

Protéger la population
Se fait avec de l’instruction.

Tu penses manquer de liberté ?

Mais tu écoutes sans ciller
Des thèses racistes éculées,

Entraînant un naufrage assuré.

Nombreux crient à l’égalité !

Mais égaux ça n’existe pas,

Il vaudrait mieux dire équité,

Un jour ce temps arrivera.

Beaucoup trop d’avantages

Ne rendent pas l’homme sage.

Il faut savoir apprécier

Surtout, de pouvoir partager.

Les temps sont très difficiles,

Mais les efforts sont utiles,
Ils ne peuvent que fortifier

Tous les peuples trop gâtés !

 

Ani Cayal du 28/09/22

 

 

Vie sereine


Le chemin de la vie
Prend de nombreux détours,

Pour trouver des atours,
Ou bien semé d’ennuis !
Le chemin de la vie

Sait te jouer des tours,

Tu crois qu’il est ici
Par là bas est l’amour !
Le chemin de la vie

Quelque fois, certains jours,

Te créée bien des soucis

Apporte les mauvais jours !

Le chemin de la vie

T’entraîne dans ces détours,

Où les joies et amis

Animent les beaux jours !

Le chemin de la vie

En le suivant toujours,
Tu sauras que le prix

C’est d’atteindre l’amour !

 

Ani Cayal du 29/09/22

 

 

Imbu de lui-même

 


L’homme qu’est-ce au final

Qu’un imbu animal?
Qui croit régner sur terre !

Qui croit savoir tout faire !

Mais d’où lui vient ce toupet?

De quel bois est il fait?
Bien avant son apparition,

Tout était à l’unisson !

L’ordre était parfait

Entre ceux qui vivaient,

Et ceux qui mourraient.

Tout ça se contrôlait !
La place pour les pierres,

La place pour la terre,

La place pour les plantes,

La place pour les bêtes !

Du haut du ciel,
Aux tréfonds de la terre,

L’équilibre régnait.

La vie n’était que miel.
Il a fallu l’apparition
Du bipède d’ambition,
Pour que toutes ces richesses

À jamais disparaissent !

 

Ani Cayal du 01/10/22

 

 

Nous


Né au pied de la haute montagne,

Bercé par les vents de la Cordillère,

Tu pars chercher survie, pas le bagne

Et es devenu pêcheur en haute mer !

Le climat sec de ton enfance

Soulevait le sable de la rue.
Où les balles de chiffons dansent

Pour terminer dans les buts.

Aux coins de ton quartier

Des rings étaient montés,

Où les dimanches en été

Les caïds s’affrontaient !

Les enfants allaient en courant,

Poursuivre leurs cerfs-volants,

En ces jours de grand vent,
La faim et les soucis oubliant !

Les familles peu aisées,

Devaient faire travailler

Tous, pour pouvoir manger.

Et toi ça t’amusait !
L’âge adulte est arrivé,
Pour continuer à aider,

À la mer tu es allé
Pour pitance gagner.
Les colonels sont arrivés.
Et voilà que tu es destiné
Á devoir ta vie sauver,
Dans un monde éloigné.
Là nous nous sommes rencontrés.

Nos cultures avont mélangées.

Dans notre vie stéréo
On a fait un pays nouveau !

 


Ani Cayal du 02/10/22

 

 

 

Publi citée

 


Pour atteindre la félicité,
Voiture il te faudra acheté.
Grand coffre pour y loger,

Courses et toutes nécessités.
Au volant Grande Liberté !!!!

Paysages éblouissant traversés !!!

Pizza Choc à acheter,

Sans limite, sans se priver,

Huile de palme à satiété,
Grosse couche de fromage râpé,
Tout ce qu’il faut pour garder,
Ligne et bonne santé !!!
Sans une robe Gargantuelle,
Vous n’êtes pas naturelle,
Cette beauté vraiment irréelle,
Grâce à ce tissage manuel,
Du moins l’étiquette le dit-elle!!!
Et les chimiques couleurs pastels!
J’espère que vous avez acheté,
Ce produit qui est là pour protéger,
Toutes vos machines à laver,
Pffft tout calcaire éliminé,
Ouf pour la machine plus de danger,
Sales affaires et linge, vont pouvoir être lavés !!!

Terminé les soucis et tracas!!!
Mais votre assurance est là!!!!
Plus besoin de s’en faire pour ça,
Un compte rendu adéquat,
Payer les mensualités, l’affaire s’arrangera.
Une fortune vous coûtera !!!!
Dans votre proche supermarché,
Tout est moins cher, et ordonné,
Aptoxymane, est là pour vous donner,
Tout ce que vous désirez!!!
Bon, bien et en plus bon marché !!!!

À quoi bon se tracasser.

Sur les ondes et la télé,
Les enseignes n’ont pas arrêté,

Tout est merveilleux comme l’été,

Tout est délicieux comme la tétée,

Le monde désormais à vos pieds.

Tout baigne donc, vous voyez !!!

 

Ani Cayal du 03/10/22

 

 

Pachamama
Notre terre mère

Pauvre hère !
Est infectée
Par l’humanité.

Virus dangereux,

Qui a mis le feu,

Qui a tout détruit,

Tout, tout ce qui vit !

Homme orgueilleux,

Croit que tout est jeu,

Qui impunément

Fait souffler le vent !

Pauvres animaux,

Pauvres végétaux,

Pauvres minéraux,

L’humain est de trop !
Sa concupiscences,

Depuis la nuit des temps,

Naît avec l’enfance Jusqu’à sa partance !

Chère Mère Terre,

Survit à la misère !
Et qu’à jamais dure,

Notre dame nature !

 

Ani Cayal du 08/10/22

 

 

Vie

 


Les parents donnent l’éducation
Qui permet de vivre en société.

Donnent les codes de salutations,
Les excuses, et les échanges d’idées.

L’école donne l’instruction.

Mathématiques et dictées
Met la tête en ébullition !
Pour mieux pouvoir analyser !
La vie quand il y a plusieurs options,

Routes à prendre et détermination,

Oublions éducation et instruction

L’essentiel c’est suivre nos sensations !

Nous avons en nous d’invisibles rayons,

Aux carrefours de nos vies, illuminés.

On nous fait analyser en disant attention !

Mais il ne faut pas de sa route s’écarter !

Il y a trois existences, une de raison,

L’autre de travail, d’échanges, de stabilité,

La troisième est la part animale, option
A ne pas écartée pour vraiment exister !

 

Ani Cayal du 11/08/22

 

 

Pepita et Fifille

 


Avec sa robe couleur caramel,

Petites pattes musclées,
Museau pointu, instinct maternel,

Regard amoureux et bien déterminée.

C’est elle Pepita tendre et attentionnée,

Comprenant tout en espagnol ou en français.

 

Noire et feu la Fifille joueuse, vive,
Avec sa petite tête bien expressive,
Son passé l’a rendue plutôt craintive.
Mais à présent prend des poses lascives.

Aimant jouer et caracoler, yeux rieurs,
Elle vient apporter jouet et jeux farceurs !

 

Compagnie fidèle, attentive et câlines,
Elles transforment nos vieilles années,
En rendant peu monotones, nos journées.

cette sensibilité et sagesse innées,
Elles accompagnent nos heures anodines,

Les convertissant en rire, les coquines.


Ani Cayal du 16/10/22

 

 

 

Frontières

 


Tu marches, marches, marches,
Tes pieds ne se souviennent plus,
De leur dernier repos sur une marche,

Miraculée, quelques minutes sans plus!

Les jours heureux sont si loin, loin,
Il te semble ne les avoir jamais vécus,

Une maison, un foyer, entourée de soin,

Les enfants tous jouants bien entendu!

Tu as échappé aux hommes transformés,

En diables, en uniforme, libres de crimes,

Perpétués, anonymes violeurs, assoiffés

De sang et de brutalités ultimes !

Tu t’appelles Leila, Rosana, ou Anastasia.

Bourreaux noirs, blancs ou chocolats.
Tu les fuis avec le courage que tu as,
Pour un abris aux enfants dans tes bras.

Les monstres par diables,télécommandés,

Dans leurs uniformes bien cachés,

Finissent toujours par accumuler,

Les crimes qui les rendront fous après.

Êtres persécutés, qui doivent tout quitter,

Espérant tous trouver, une main tendue,

Boissons chaudes et tranquillité,

Apportées par généreux inconnus.

Un jour nous tous pouvons tomber,

Dans un conflit où il nous faut laisser,

Une terre, partie de familles aimées,

Et espérer, foi en l’humanité !

 

Ani Cayal du 19/10/22

 

 

Grasse matinée

 


Enlacés dans le lit,
On analyse les bruits,
Le bus de sept heures et demi,

Emmenant garçons et filles.
Bruit d’un tracteur au loin,
Sans doute rempli de foin.
Ah ! Le camion poubelle,
Et sa ronde ritournelle.
Pose des bruits mécaniques,

Petit silence sympathique,
Puis le merveilleux trémolo,
De l’oiseau depuis l’arbre là haut.

Les draps, de lumière, rayés,

Il faut laisser, hélas, l’oreiller.
Le réveil a déjà marqué l’heure du lever.
On s’extirpe lentement, ah la belle journée !

 

Ani Cayal du 22/10/22

 

 

Graine

 


La petite graine

Abrite un grand arbre.

Caché, monsieur le frêne?

Ou bien est-ce la peine,

De tant se déguiser
Pour pouvoir subsister?
Et ce beau gland,
Quand il deviendra grand,

Sera, monsieur le chêne.

Espérant qu’il y parvienne,

Pour pouvoir bien abriter,

Écureuils, et oiseaux colorés.

Fruit du tilleul, akène,
Tu décorais nos nez, antenne,

Dans nos jeux partagés,
Au fond des cours de récré.

Aujourd’hui tu nous procure,

Un bon sommeil qui dure.

Pomme de pin, ajourée,
Pour à la Noël, décorer,
Le beau sapin vert et blanc,

Tu mets ton habit chatoyant.

Et dans les yeux des enfants,

Lumière et rires bruyants.

Chez toi, dame nature,
Petite graine, au futur,

Devient arbres centenaires,

Aux racines tentaculaires.

Forts géants débonnaires,

Abritent habitants des airs!

 

 

Ani Cayal du 29/10/22

 

 

 

Sur le bateau

 


Grégoire du haut de sa tribune

Agit vraiment comme dans une turne!

Voilà le vrai visage, même avec Omo,

De ceux qui veulent remplir les bateaux!

Invitons donc ces petits messieurs,

À leur tour, et sous tous les yeux,
À un magnifique et superbe voyage,

Dans un bateau et sans bagages !!!

J’aimerais bien savoir, à part la hargne,

L’envie des différents envoyer au bagne,

Votre dogme et courage est il si grand,

Pour vous battre en Iran ou Afghanistan?

Car le courage est donné à ceux,
Qui aussi ont de meilleurs yeux!!
Pour pouvoir aider les miséreux,
Et soutenir les oubliés de Dieu!
Mon pays je le vois comme écrit,
Sur tous les frontons, beau pays,
Liberté, Égalité et Fraternité,
Et ce n’est pas ce que vous représenter !!!

 

 

Ani Cayal du 04/11/22

 

 

Irrespect

 


Derrière les volants,
Ils deviennent violents.

Même l’entendement
Ne freine les méchants !

Plus de limitations
Qui ne soient respectées !

Tant pis pour les piétons
Ils n’ont qu’à pas exister !

Je suis pressé, pressé,
Il faut gagner l’argent.
Et encore le temps

Habitants en danger !!!
Ce n’est pas leur problème.

Dans les compte le chelem,

Qu’ils adorent et aiment

Plus et plus tout de même !

On ne réfléchit pas.
On veut faire sa loi,
Depuis son véhicule
Les autres qu’ils reculent.

Une violence extrême,
La mode actuelle,

Agressivité nouvelle,
Quoi? Mais quand même !

Quelle est cette société
Où tout leur est donné?
De l’aide à sasiété

Ne fait qu’encourager !

De l’argent à tout prix

Vraiment pas un modèle.

On voit bien que cette vie

N’est pas du tout réelle.
La vraie vie est ailleurs

Dans les richesses du cœur.

Celles qui à toute heure

Chasse toutes les peurs.

 

Ani Cayal du 07/11/22

 

 

Abeille

 


Dans ton bel habit rayé

Petite abeille,

Tu vas et vient butiner
Au soleil.
Allant de fleurs en fleurs,
Tu fertilises la plante,
Tu lui donnes des couleurs,
Elle devient chatoyante.
Dans ton bel habit rayé
Petite abeille,
Tu vas et vient butiner
Au soleil.
Te croyant comme tes frères

Insectes, inutile et inepte,
Les hommes, devenus adversaires,

Ont fabriqué un poison, un concept.

Dans ton bel habit rayé
Petite abeille,
Tu vas et vient butiner
Au soleil.
Pauvres fous prétentieux et bêtes,

Se croyant bien intelligent,
Ils nuisent aux plantes et aux bêtes,

Eux même se détruisant.
Dans ton bel habit rayé
Petite abeille,
Tu vas et vient butiner
Au soleil.
Un jour peut-être, il faut y croire,

Un être de raison et bien fort,

Pourra t’il leur faire voir et savoir,
À quel point ils ont eu tort.
Dans ton bel habit rayé
Petite abeille,
Tu vas et vient butiner
Au soleil.
Alors tu pourras continuer longtemps,
À nourrir ta belle reine, du succulent polen,

Et les hommes du moins les survivants

Verront récompenser leur peine pleinement.

 

 

Ani Cayal du 12/11/22

 

 

Lili ou Marlène

 

 

Lili qui es-tu?

Tu as inspiré
Les uniformes marqués
Du sceau de la honte.
Et tu ne savais plus
Où diable te cacher.
Marlène quant à toi,
Narcisse t’as recrutée,
Perverse tu as été
Fais de la méchanceté,
Air de bon aloi
Parfum de sainteté.
Le jour où Narcisse,
Rencontre perversité.
Le jour où tu es née.
Le ciel aurait bien pu oublier

D’ouvrir ses abysses,
Pour te laisser passer.

Dommage pour tous ceux,
Qui un jour t’ont croisée.
Il ne leur reste plus
Pour pleurer que les yeux,
Pour avoir été largement spoliés

On ne les reprendra plus.

Madame et Monsieur
Si un jour prochain
Vous prenez le même train.

Faites un grand détour

Passez votre chemin,

Et oubliez la pour toujours.

 

Ani Cayal du 25/11/22

 

Pourritine

 


Monsieur Poutine
Spécialiste en cuisine,
Nous sert ses salades
Pour dessert.

Nous balade

Avec quelques boniments,

On voit bien comme il ment !

Fort de son arsenal,

Il se moque pas mal,

De tous les pauvres gens
Pour lui pas intéressants.
Avec plus de méfiance
Que de l’intelligence.
Il aime la force brutale
Pas trop l’effort mental,
De se mettre à la place,
De ceux qu’il prive d’espace.
Son esprit dérangé
Brouille la vérité.
Trop d’être avant toi,
Vladimir qu’est-ce tu crois?
Ont été de vils monstres,
Assassins, se prenant pour un astre !

Les brutes sans foi, ni loi,
Qu’ils disparaissent comme toi !

 


Ani Cayal du 12/12/22

 

 

 

Yankee

 


Tu es fier yankee
De ton beau pays !
Le tien vraiment?
Je crois que tu mens !


Les faux américains,
Venus nombreux de si loin,
Ont pris les territoires,
Du matin jusqu’au soir.

Assassinant les tribus,
De supériorité imbus,
Volant les grandes plaines,
Les canyons en rafles soudaines.

 

Tu es fier yankee
De ton beau pays !

Le tien vraiment?

Je crois que tu mens !


Bateaux remplis de gens,
Pas recommandables vraiment,
Sur cette terre débarquants,
Pour chasser ses habitants.
Bateaux remplis de noirs,
Envoyés du matin au soir,
Pour servir de simples outils,
Pour des supérieurs abrutis !


Tu es fier yankee
De ton beau pays !
Le tien vraiment?
Je crois que tu mens !


Depuis des générations,
Tu parles de ta nation,
Plus forte que toutes les autres,
Tu t’occupes partout de faire de l’ordre !

Depuis des générations,
Tu usurpes ta position,
Méprisant des vrais américains,

Molestant les noirs pour rien !


Tu es fier yankee
De ton beau pays !
Le tien vraiment?
Je crois que tu mens !


Trump et compagnie,
Vous êtes issus de la lie,

Descendus de ces bateaux,

De discours qui ne volent pas haut !

 

Ani Cayal du 12/12/22

 

 

 

Papa Noël


Très cher père Noël
Toi qui vient du Ciel,
Offre nous bien emballés,

Consciences pour félicité !

Apporte s’il te plaît,
Un paquet de respect !
Pour que toute l’année,
Les hommes sachent aimer !

Laisse traîner là haut,
Tout le grand chaos,
Les remplis de plein d’égo,
Et emballe les gentils en héros !

Avec ton manteau rouge,
Pour tout ce qui bouge,

Apporte le beau cadeau,

Réalité deviennent les idéaux !

Avec ta barbe blanche,
Plein de sagesse, dimanche,

Vie sereine, dans un monde

Propre et nature féconde.
Sous le beau sapin vert,

Dépose une belle terre,
Sans destruction, ni guerre,
Les armes fais les taire !


Ani Cayal du 23/12/22

 

 

 

Le courageux chasseur

 


Le courageux chasseur

Derrière son fusil,

Reste de bonne heure,
Dans l’ombre tapis.

S’inventant des histoires,

Cow-boy et indiens,
Veut vraiment faire croire,

Qu’il a ici un destin.
Il traque avec bravoure,
Les biches, broutant,

Montant dans les tours,

Contre les passants.
Avec grande hardiesse,

Carabine en avant,
Exécute la prouesse,
De sauver ses gens.
Il parle avec témérité,
Du maïs sauvé,
De l’écologie détestée,

Plein le nez.
Tous ces billets dépensés,

Pour se croire héros,
Le font se transformer,
En lamentable idiot.

Comme il regrette le temps,

Où, en toute impunité?
Les héroïques blancs,

Tuaient les sang-mêlés.

Dommage les lois changent,

Bientôt un beau poireau,

Vaudra bien plus au change,

Qu’un énorme magot.

Fusils et carabines ne peuvent

Vraiment rien changer,

Contre les véritables preuves,

D’un monde en danger.

Aujourd’hui c’est Noël au balcon,

Demain les arbres vidés,

Des fruits, notre futur horizon,

Fait de nécessités.
Les batailles de certains semblent

Bien bien dérisoires,
Leur champ de vision tremble,

Quand vient le soir.
L’homme avec un grand égo,

Sera bientôt déçu,
De ne pas se savoir petiot,

Quand l’heure sera venue.


Ani Cayal du 30/12/22

 

 

Poésie 2

 

Ani Cayal 2023

 

 

Les hommes en treillis


Les hommes en treillis

Ont envahi sa vie,
À cette petite fille
La laisse abasourdie.

Les sables défilent
Sous ses pas inutiles,

Entourée d’hommes vils

Une larme dans ses cils.

La brutalité s’abat
Tout au long de ses pas,

Jamais plus elle n’aura

Ni maman, ni papa.

Avant tout était rire
Elle rêvait de bâtir,
La maison du sourire

Plus que des souvenirs !

La horde barbare,
S’est abattue un soir.
La prive de tout espoir,

Reste l’illusoire.

Chamade dans son cœur,

Ne lui reste que la peur,

Et puis tout à l’heure

Rien que du malheur.
Cet homme en treillis
Se croit tout permis,
Mais pour lui aussi
La vie est finie !


Ani Cayal du 13/03/23

 

Le quart de tour au monde

 

Monde donne un quart de tour,
Tu dois changer sans détours !

Secoue de tes gros poils ahuris,
Tous les malotrus, les malpolis !

Sers-toi des belles armes des anges.

Rires, sourires, jamais ne dérangent !

Ça change tout dans une journée,
Si comme ça on peut la commencer !

Deux mots gentils lancés à la volée?

Il faut les conserver et les déguster !

Si vraiment tout le monde s’y mettait,

Ce monde-là totalement changerait !

Courses folles contre toutes montres,

Rapportent que grands maux en contre.

Au lieu de donner fallacieux bonheurs,

Font des dégâts terribles aux cœurs !

Grenades, goupilles et mitraillettes

Sûrement les mettre aux oubliettes.

Injures, gros mots et saperlipopette

Remplacer par des mots de poètes.

Vol d’hirondelles, parties vers le ciel,

Petites abeilles nous donnant leur miel

Nos yeux remplis de nature, si belle

Peuvent sauver les remplis de fiel.

Banques, comptes, dollars et affaires

Ne changeront pas la vie sur terre !

il va falloir du bon air

Et bien protéger notre si belle terre.
Tout ça n’est qu’une question de volonté.

Donner aux vrais richesses la priorité.

Ceux qui veulent n’être que fric et vanité

Ne pourront plus yeux fermés garder !

 

Ani Cayal du 13/03/23

 

 

 

Les bons moments de la vie

 


De la vie le meilleur moment

C’est la visite des enfants.

Partager tout intensément

Retrouver les rites d’avant.

Avec eux remonter le temps

Se souvenir, histoires d’antan,

Les anecdotes en rigolant
Et effacer années passant !

Un vrai bain de jouvence,

Retour vers leur enfance,

Loin de toute ignorance
Des tabous délivrance !

Malgré les différences,

Avec quelques silences,

Grâce à eux espérance

En un futur de chance !

 

Ani Cayal du 03/09/23

 

 

La mort

 

 

La mort est naturelle

Et fait partie de la vie,

Du moins c’est ce qu’on dit.
Mais alors comment peut elle
Être délibérément provoquée,
Par des gens trop perturbés?
Au nom d’un dieu, ou d’un pays
On peut à d’autres quitter la vie?

Qu’est-ce que c’est cette folie?
Les hommes n’ont rien compris !
Les sabres retrouvent leurs fourreaux,

Les bombes il y en de trop,
Sur le sol,objet inoffensifs,
Nounours, poupée aux longs tiffes

Démontrent si vraiment il faut,
Que la folie est là à nouveau !
Des combats scélérats
Tuent à hue et à dia.
Rien à voir avec l’honneur
Ce sont des maîtres de l’horreur !

 

Ani Cayal du 19/10/23

 

 

 

 

Arc en ciel Arc en ciel

 

 

Rayon de soleil,

Après la pluie

Beauté infinie !
Dis aux humains,
Que batailles en vain,
Sont comme jeux de mains,

Vrais jeux de vilains !

 

Posons nos réflexions,

Tous ensembles feront,
Avec un peu de concession,
Un monde splendide d’union !
La force est du côté des sages,
Ceux qui d’armes ne font pas usage,

Ceux qui préfèrent rendre hommage,

Plutôt que destruction sur leur passage !

 

Arc en ciel
Rayon de soleil,
Après la pluie
Beauté infinie !
Dis aux humains,
Que batailles en vain,
Sont comme jeux de mains,
Vrais jeux de vilains !


Ani Cayal du 05/11/23

 

 

2024

 

 

2024
Toi belle année 2024
Qu’y aura-t-il dans ton cadre?

Les premiers mois d’hiver

Feront-ils oublier ceux d’hier?

Puis le doux, le beau printemps

Changera t’il ces tristes temps?

Les chauds mois de l’été,

Pourront-ils tout valider?

Pour que la douceur d’automne,

Puisse enfin changer la donne?

Et que les fêtes de fin d’année,

Puissent voir régner douceur et paix!

 

Ani Cayal du 01/01/24

 

 

Tata

 


Alors que j’étais petite,

Il fallait que tu potes,

Et sans te fatiguer,

Partout tu me potais.

 

Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,
Si ces méchants horlogers,
L’ont dérégler de la sorte !


Pendant des années plus tard,
Nous nous réunissions le soir,
Il fallait quatre pour faire belote,
Et la petite tête, pas trop sotte !


Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,
Si ces méchants horlogers,
L’ont dérégler de la sorte !


Tu préparais plein de bons plats,

Qu’on partageait à dix ou vingt trois,

Devant le sapin, tous réunis,
Nous chantions « Douce Nuit » !


Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,
Si ces méchants horlogers,
L’ont dérégler de la sorte !


Puis nous tous, nous avons grandi,

Passent les jours, passent les nuits,

Tout en gardant nos rêves d’enfants,

Tous, nous sommes devenus parents !

 

Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,

Si ces méchants horlogers,

L’ont dérégler de la sorte !


Il a fallu rajouter des assiettes,
Et nous n’en perdions pas une miette,

Quand arrivait le lapin de Pâques,
Les lamalas, tu faisais en hâte !


Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,
Si ces méchants horlogers,
L’ont dérégler de la sorte !


Aujourd’hui à tout le monde nous reste,

Plein de bons souvenirs, et on teste,
Notre mémoire, avec tous ces moments,

Qu’on a partagé dans ces beaux temps !


Le temps a si vite passé,
Que le diable l’emporte,
Si ces méchants horlogers,
L’ont dérégler de la sorte !


Mais qu’arrive les jours de demain sans peur,

Nous garderons toujours dans nos coeurs,

Les trésors, que tu y as déposés,
Pendant toutes ces belles années !

 


Ani Cayal du 17/01/24

 

 

 

La richesse

 


La plus belle des richesses

L’humilité et la générosité,

Pour que les toutous en liesse,

Puissent prendre leur déjeuner.

Beaucoup mieux que le dollar,

Échange avec tous les amis,
Que t’a apporté le hasard
Jamais plus seuls la nuit.
Les plus aimants et plus fidèles,

Plutôt que deux ont quatre pattes.
En merci, il les a pris sous son aile,

Malgré sa vie et conditions spartiates.

 

Ani Cayal du 21/01/24

 

 

 

St Valentin

 


Deux gouttes qui se rassemblent

Deux cœurs qui se ressemblent

Deux âmes qui communiquent

Deux êtres qui sont uniques

Ne font plus qu’un
 
 

Ani Cayal du 14/02/24

 

 

 

 

L’axe du monde

 


Le monde tourne sur son axe,

Du Pacifique jusqu’en Saxe.

La nuit éclairée de ses étoiles,

Voudrait bien mettre les voiles.
Elle est triste, trop désespérée,
De voir des hommes la vérité !

Humains trop vaniteux et vénaux,
Ils n’en restent que peu de bons,
Les autres n’en ont jamais de trop !

Ils ont vraiment perdu la raison !
Le jour enfin s’est à présent levé,
Et le réveil dans les rayons dorés,

Emporte la nuit vers la sérénité,
Dans les ténèbres d’autres contrées !

Le monde déjà sorti de son axe,
Ne vous donne pas de belles taxes,

Les prétentieux, mauvais et avares,

Sont affublés de nombre de tares,

Faut il espérer que leur disparition,

Rendra à la terre une vraie solution.

Humains sensibles, et très désireux,

De rendre à la terre d’autres cieux.
Ils aiment tout ce qui les entoure,
Et protègent les futurs beaux jours,

Où tout être vivant sera protégé,

Donnant sens aux vraies éternités.

Un monde nouveau plein de respect,

Et habité de sourires et bontés !


Ani Cayal du 17/02/24

 

 

 

 

Éthique

 


Comment s’écrit éthique

Serait-ce ainsi toc et tics?

Ou méfiez vous des tiques?
Se souvient on d’éthique?

 

Aujourd’hui la vraie éthique,
N’existe que dans les livres,

Aujourd’hui elle rime avec fric,
Et tu n’es plus du tout libre !

 

Comment s’écrit éthique
Serait-ce ainsi toc et tics?
Ou méfiez vous des tiques?
Se souvient on d’éthique?

 

Aujourd’hui n’existe ni éthique,
Ni morale, tout est fanatique,

Dictateur, affabulateur, et mafieux,
Le salut n’est plus que dans les cieux !

 

Comment s’écrit éthique
Serait-ce ainsi toc et tics?
Ou méfiez vous des tiques?
Se souvient on d’éthique?


Nous avons tous une seule vie,

Qu’elle ne serve qu’à accumuler,
Des possessions aussi inouïes,

Qu’inutiles, est triste à pleurer !

 

Comment s’écrit éthique
Serait-ce ainsi toc et tics?
Ou méfiez vous des tiques?
Se souvient on d’éthique?


Il faut apprendre à bien voir,

Arbres, plantes, et belles fleurs,

Oiseaux, écureuils et savoir,

Apprécier des jours leurs saveurs !

 

Comment s’écrit éthique

Serait-ce ainsi toc et tics?
Ou méfiez vous des tiques?
Se souvient on d’éthique?


Il faut apprendre à bien sentir,
Le partage, des gens la vraie valeur,

Celle qui ne se compte pas en lires,

Mais s’écrit seulement avec le cœur !

 

Ani Cayal du 10/03/24

 

 

 

Temps révolus

 


Réfléchir sur les temps révolus,

D’une jeunesse à jamais perdue,

Qu’avons-nous gagné?

Qu’avons-nous perdu?
Quel chemin a été parcouru?

Vers quelle finale destinée?
Oui, mais nous avons bien vécu,

Les problèmes une fois résolus,

Qu’avons-nous gagné ?

Qu’avons-nous perdu ?

Un bon bout a été parcouru !
Et bientôt verrons l’arrivée !
Les temps troubles sont apparus,

Pourrons-nous exécuter le prévu ?

Qu’avons-nous gagné ?

Qu’avons-nous perdu ?
Des fous hélas sont venus !
Et la terre en a tremblé !
Et le monde qui était parvenu,
À des temps sortis du chahut,

Qu’avons-nous gagné ?

Qu’avons-nous perdu ?
Peut-être avons-nous trop vécu ?

À quand une paix éternisée ?


Ani Cayal du 29/03/24

 

Goutte à goutte

 

 

Gouttes après gouttes,

Il s’écoule le flot vivant.

Gouttes après gouttes,

Ton eau et ton sang !

Gouttes après gouttes,
Il alimente le grand torrent.

Gouttes après gouttes,

Des petits et des grands !

Gouttes après gouttes,

Il entraîne la vie d’avant.

Gouttes après gouttes,

Redonne un nouvel élan !

Gouttes après gouttes,

La nature l’essore reprend.

Gouttes après gouttes,
La lutte, elle entreprend !

Gouttes après gouttes,

Meurent ceux d’autres temps.

Gouttes après gouttes,

Naissent les nouveaux enfants !

 

 

Ani Cayal du 29/03/24

 

 

La nuit et l’aube

 


Dans la nuit, une chouette hulule,

Dans le grand silence, une bulle.
La lune habillée de croissant,
Éclaire les arbres, vaguement.
De loin, quelques rugissements,

Donne le départ et le grand élan,

Pour une aube légère, ensoleillée.
Le coq, armé de clairon a chanté.
Les yeux s’ouvrent dans les terriers.

Les museaux, commencent à bouger.

Les étoiles peu à peu s’éteignent,
Le soleil, de chaleur s’imprègne.

Et dans les reflets oranges et dorés,

Le brouillard lentement se défait.

Loin du grand vacarme de l’humanité,

La nature oublie sa terrible fragilité.

Aujourd’hui ou peut-être demain,

Elle se défera des poisons humains !

 

Ani Cayal du 30/03/24

 

 

 

 

Dans mon monde parallèle

 

 

Dans mon monde parallèle,

Pas besoin de réels,

Assise, sur une margelle,
Je contemple les immortelles.
Un air frais en arc en ciel,
Donne un espoir réel,
Pour une nature si belle,
Qui apporte le spirituel.
Dans mon monde parallèle,
Pas d’êtres sombres ou cruels,
Que des gens naturels,
Qui partagent un bout de ciel.

Dans ce beau monde irréel,
Plus de vraies séquelles,
Du monde réel ou virtuel,
Qui empoisonne le miel.
Dans mon monde parallèle,
On y voit plutôt des truelles
Que des armes mortelles,
Qui tuent et les corps démantèlent.

Un petit goût de sucre et de sel,

Une aventure éternelle,
Pas de récrimination sempiternelle,

La paix, bien loin des duels.
Dans mon monde parallèle,
La paix se doit éternelle,
Pas de sombres venelles,
Que des sentiers habituels.
Dans la nature existentielle,

Se cachent libellule et coccinelle,

Dans les airs un faucon crécerelle,

Étire en grand ses ailes.

Dans mon monde parallèle,

Pas besoin d’être artificiel,

Tout y est simple et fraternel,

Et la vie s’écoule continuelle.

 

Ani Cayal du 02/04/24

 

 

À une nuit

 

 

À une nuit de bon sommeil,

Il n’y a rien d’autre pareil.

On y éguise tous les sens,
On y trouve la transparence.
À bas les fous raisonnements,
Qui n’existent que seulement,
Pour prouver la supériorité,
D’une soit-disant humanité.
Au diable les grands calculs,
Des civilisations qui reculent.
Tous les signaux nous alertent,
Il nous faut être bien plus bêtes !
Au feu les nombreux décomptes,

Dans les banques et nos comptes.

Tout aujourd’hui, criant nous amène,

Vers d’autres sphères plus sereines.

À bientôt le retour aux sources,

Auprès de nos amis les ours,

Auprès de nos bienveillants frères,

Ovipares, vertébrés et mammifères.

Au secours nos sens véritables,

Sortez-nous des temps vulnérables,

-nous la vie et liberté,
De notre essence en vérité.


Ani Cayal du 18/04/24

 

 

 

Le chemin

 


Le chemin de la vie
Où il te conduit?
Passe par là où bien ici?

En tout cas tu le suis.
Le chemin de la vie
Où il te conduit?

Derrière les bocages,
Là, la vie n’a pas d’âge.

Le chemin de la vie
Où il te conduit?
Au loin dans les collines,

Où le soleil tout illumine.

Le chemin de la vie

Où il te conduit?

Derrière les hauts sommets,

Où tu trouveras la paix.


Ani Cayal du 10/05/24

 

 

Sentier

 

 

Marchant sur le sentier parfumé,

J’oublie le monde de folie, éloigné.

Tous mes sens par la paix apaisés,
Je déguste ce moment si privilégié.
Les fleurs éparpillant leur odeur,

Ignorent à quel point leur saveur,

Bercent d’un onguent, mon coeur.
Loin de moi s’envole la vile douleur.
La biche saute, et d’un vif sursaut,

S’abreuve dans le beau ruisseau.

D’élégants canards colverts, glissent,
Les ragondins gourmands s’enlisent.
Le temps passe inaperçu et calme,
Loin des sirènes et criantes alarmes.
La rive bordée des mèches de saules,

Abrite les nids des hérons qui s’envolent.

Les puissants rayons durs de soleil,

Ne peuvent pas entacher la merveille.

Les sons et pépiements des mésanges,

Nous convient à un concert d’anges.

 

 

Ani Cayal du 11/05/24

 

 

Pour mon amie Chrickrie

 

Chrickrie mon amie,

Nous avons passé,

Bien des péripéties,

Essayant d’aider !!!

Nos chemins parallèles,

Nous ont amenées,

Vers des terres nouvelles,

Qui nous ont enchantées.

Notre soif de justice,

Parfois bien malmenée,

A été le prémisse,
De notre belle amitié.

Profiteurs, malhonnêtes,
Ils ont tous essayés,
De nous sortir de la tête,
Ce besoin de liberté.
Nous avons poursuivi,
D’année en année,
Le rêve enfui,
De pouvoir aider.
Ceux qui réellement croient,

Que ríen ne changera jamais,

Tous au complet se voient,

S’endormir sur leurs lauriers !

Non ne baissons pas les bras,

Tout ce qui vit est à protéger,

Même si des rabat-joies,

Nous répètent d’arrêter !
Notre âme est ainsi faite,
Il nous faut l’accepter,
Soyons fières de ce fait,
Nous avons pleinement existé !

 

Ani Cayal du 01/06/24

 

 

 

 

Petites taches rouges

 

 

Petites taches rouges dans cet uni vert,

Particules lumineuses, bouts de cœur,

Agitent dans le vent, corolle de fleurs,

Dansent lentement depuis la mère terre.

 

Maravillosa amapola quien de rojo despierta,

Un nuevo rayo de sol, escondido en el cielo.

Tras la gran nube, escultura negra fantástica,

La luz viene pintar de tu color la yerba en rojo.

 

Les sens envolés dans le Nord du vent,

S’agrippent à la terre. Mais les hommes

Vêtus d’orgueil, ignorent du livre ce tome.
Ils le regretteront au final amèrement.

 

Maravillosa amapola quien de rojo despierta,

Un nuevo rayo de sol, escondido en el cielo.

Tras la gran nube, escultura negra fantástica,

La luz viene pintar de tu color la yerba en rojo.

 

Les fleurs avec leur langage, nous adressent,

Toutes un message. Le temps hélas presse.

Les humains dans leur grande tour de verre,

N’en ont vraiment, vraiment rien à faire !

 

Maravillosa amapola quien de rojo despierta,

Un nuevo rayo de sol, escondido en el cielo.

Tras la gran nube, escultura negra fantástica,

La luz viene pintar de tu color la yerba en rojo.

 

Ton esprit pense et se débat, ton coeur saigne.

Tout ce qui se passe ici bas, n’a plus de sens.

Dans des vents de poison, on nous baigne.

Nous avons perdu toute notre innocence.

 

Maravillosa amapola quien de rojo despierta,

Un nuevo rayo de sol, escondido en el cielo.

Tras la gran nube, escultura negra fantástica,

La luz viene pintar de tu color la yerba en rojo.

 

Regarde et imprime ce joli bout de coquelicot.

Un coin de paix et d’humilité, garde à jamais.

La nature saura un jour faire renaître le héros,

Celui qui gardera enfuit la recette du respect !

 

Maravillosa amapola quien de rojo despierta,

Un nuevo rayo de sol, escondido en el cielo.

Tras la gran nube, escultura negra fantástica,

La luz viene pintar de tu color la yerba en rojo.

 

Ani Cayal du 09/06/24

 

 

 

 

Quand reviendront les anges?

 

 

Les rues obscures tuent,

Les mots doivent être tus,

Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Dans les grands champs de coton,

Ils ne vivent jamais rien de bon,

Que les coups, le bruit des fouets,

Qui donc viendra enfin les délivrer?

Toussaint Louverture et les marrons,

Pour eux tous, leurs vies donneront!

 

Les rues obscures tuent,

Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
À cette époque là, pour les femmes,
Pas question de faire des drames !!

Exercez-vous à la cuisine et la broderie,

Pour le reste laissez faire votre mari !!

Olympe de Gouges, elle, a bien essayé

Des mâles épouvantés, sa tête ont coupé!!

 

Les rues obscures tuent,

Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Dans les rues de Calcutta ou de Bombay,
On n’entend parler que les fiers anglais.
Pour redonner à son peuple fierté et droits,
Un étonnant homme, brillant étudiant en droit,

Dans les rues avec les siens il s’assoit,

Mahatma Ghandi sans violence gagnera!

 

Les rues obscures tuent,

Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?

Du ciel es-tu descendu?
Les vrais américains, ont été piétinés,
Par ceux qui voulaient tout leur voler.
Pour eux c’était leur terre nourricière,
L’or en aucun cas ne les ferait faire,
Des victimes, tout un peuple, tué, exterminé,

Sitting Bull, avait pourtant sagesse exprimée!

 

Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
En Martinique, aussi les colons suffisants,

Rabaissaient le peuple, ses atouts niants.
Ils se sont installés et ont fait régner leur loi,

Sans considération pour lui et ses droits.

Aimé Césaire grâce à sa magnifique plume,
A combattu pour pouvoir chasser l’amertume!

 

Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Le bus de la honte où les noirs n’avaient pas

De place devant. Parqués dans le fond froid,

Ils étaient obligés de rester debout, même

Quand ils avaient trimé jusqu’à l’extrême.

Rosa Park, arrive éreintée, de son service,
Et s’assoit à la place qui lui créera des sévices.

 

Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?


Les pays de l’Europe de l’Est, rêvent de liberté,

Les chars soviétiques ne laissent pas rêver.
En signe de rébellion et pour servir d’exemple,

Un étudiant, sans que sa main ne tremble,
Sur une place, s’immole par le feu à Prague.

Jan Palach, a permis l’oubli des laids goulags!

 

Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Dans les pays gangrenés par la mafia,
Où les fils de conquistadors font leur loi,
Une petite fille d’une des ethnies mayas,
Voit son père assassiné au Guatemala.

Rigoberta Menchú écrit son histoire,
Pour les peuples natifs devient un espoir!


Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Dans le pays du Bush, les colons imbus,

Et leur loi de fer, laissent les noirs sans but.

Les afrikaners dans leur superbe, minent

La vie des townships, avec leur doctrine.

Avec courage et patience Nelson Mandela
A redonné de la force à ses frères de combat!

 

Les rues obscures tuent,

Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Dans la Chine habillée de couleur rouge,

Attention à ceux qui hors du rang, bougent!

Derrière les barreaux de suite mis au pas,

Se défendre? Ils ne le peuvent pas!

Liu Xiaobo a été longtemps condamné,

Au motif de diffuser la seule vérité!


Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,

Homme sage que fais-tu?
Du ciel es-tu descendu?
Tous les peuples vivant sous une oppression,

Un jour ou l’autre trouvent des solutions.
Il y aura toujours un ange venu du ciel,
Pour défendre tous les droits essentiels.
Il sera bien souvent longtemps persécuté,

Mais finira toujours par faire taire les épées!

 

Les rues obscures tuent,
Les mots doivent être tus,
Homme sage que fais-tu?

Du ciel es-tu descendu?

 

 

Ani Cayal du 16/06/24

 

 

Mon petit vélo

 

 

Pour mes plus de six ans

Nous étions à Chamblanc,
Et voilà mon beau cadeau,
Tout bleu petit, mais haut,
Tout bleu, et très effronté,
Le vélo qui m’a vite éjecté !
Puis les grandes échappées,
Au bord des champs de blé,
De rouge et bleu éclaboussés,
Salut et bonjours échangés,

Concerts d’oiseaux improvisés
Par une légère brise coiffée.
J’ai démarré à fond en pédalant
Sur les chemins et sentiers d’antan,

La tête dans les nuages, nez au vent.

Disparues les taches dans le champ,

Je n’arrive plus à aller de l’avant,

Pas de salut de la part des gens!

Qu’y a-t-il donc de changé?

C’est à peine si j’ai commencé,

Hier ma petite promenade,

Et me dépose cette balade,
Dans un monde cruel et inconnu,

Où sourire et aimer ne suffit plus?

 

Ani Cayal du 18/06/24

 

 

 

L’intelligence du coeur

 


Tu vois quelqu’un qui pleure,
Tu vas lui donner une lueur.
Tu vois des yeux pleins de douleur,
Tu vas partager un peu de bonheur.
Tu vois que dans son dur labeur,

L’homme répand la vraie sueur.
Tu vas lui porter avec grand cœur,
De l’eau et un goût de lointain ailleurs.

Pas besoin de diplômes, ni d’honneur,

La vie t’a donné l’intelligence du coeur.

Pas de licence, de certificat ni de master,

Tu as tout reçu simplement, une faveur.

Ni professeur, ni architecte ou ingénieur,

Ton seul titre est fait de générosité, d’ailleurs,

C’est le seul qui peut apporter un bonheur,

Non déguisé et naturellement venu du coeur !

 

Ani Cayal du 07/07/24

 

 

 

Au clair de la lune

 

Au clair de la lune,
Ne restent que les dunes,

Pour faire fortune,
Ne laissent que les runes !

Ils ont envoyé
Les toxiques fumées.
Ils ont démoli
Les oiseaux et leur nids !

Au clair de la lune,
Ne restent que les dunes,

Pour faire fortune,
Ne laissent que les runes !

Ils ont rasé
Les belles forêts.
Ils ont tué,
Ce qui y vivait !
Au clair de la lune,
Ne restent que les dunes,

Pour faire fortune,
Ne laissent que les runes !

Ils vont dormir,
Sur les matelas de billets.

Sans souffrir,
Pour ce qui est du passé !

Au clair de la lune,
Ne restent que les dunes,

Pour faire fortune,

Ne laissent que les runes !

Il ne reste qu’eux,
Mais il leur reste peu,

Doucement ils voient,
Que dollars ne se mangent pas !

 

Ani Cayal du 21/07/24

 

 

 

 

Les chefs d’état

 


Aujourd’hui les chefs d’état

Ne savent vraiment pas,

Comment ils peuvent cacher,

Détourner, enfuir, faire ignorer,

L’incommensurable misère,

Cachée dans notre Terre.

Ils se font dictateurs, facile,
Ne pas laisser bouger un cil,

Imposer sans laisser de liberté,

Voilà pour pouvoir éliminer,

Toutes tentatives de penser,
Et laisser faire la fatalité !!
Ils se font commerciaux, oh!

Faisant miroiter du faux beau,

Font de nombreuses alliances,

Pour effacer les vraies nuances,

Démocraties libres, qui entraînent

Vers le chaos, la masse humaine !

Aujourd’hui les chefs d’état
Ne savent vraiment pas,

Comment ils peuvent cacher,

Détourner, enfuir, faire ignorer,

L’incommensurable misère,

Cachée dans notre Terre.


Ani Cayal du 25/07/24

 

 

 

Toi et moi


Et nous voilà

Dans la rivière,
Comme deux bouts de bois

Dans le tumulte on erre,
Toi et moi
Moi et toi !
Brindilles entremêlées,

Dans le courant tranquille,

Paisiblement de ville en ville,

Nous sommes déposés !

Et nous voilà

Dans la rivière,
Comme deux bouts de bois

Dans le tumulte on erre,
Toi et moi
Moi et toi !
Branches déchiquetées,
Dans un torrent furieux,
Nos belles vies sont en jeu,
À quand la sérénité ?
Et nous voilà
Dans la rivière,
Comme deux bouts de bois

Dans le tumulte on erre,
Toi et moi
Moi et toi !
Tout au long du parcours,

Des chemins longs,
Ou chemins courts,

L’important, c’est rester bons !

Et nous voilà
Dans la rivière,
Comme deux bouts de bois

Dans le tumulte on erre,
Toi et moi

Moi et toi !

Au loin se voit la mer,
Ici tout le monde descend,

Vie à l’endroit ou à l’envers,

Ici s’arrête notre temps !
Et nous voilà
Dans la rivière,
Comme deux bouts de bois

Dans le tumulte on erre,
Toi et moi
Moi et toi !
Au delà de l’estuaire,
Une grande paix règne,

Fleurs, parfum et lumière

Font que tout baigne !

 


Ani Cayal du 29/07/24

 

 

 

 

Sur le chemin

 


De bon matin

Sur le chemin

Des rayons protégés,
Dans la fraîcheur d’été,
Nous avançons gaiement,
Pas à pas allègrement.
De l’autre côté,
Du champ de blé
Les cigognes attablées
Prennent leur déjeuner.
Les grands hérons gris bossus,
Regardent ébouriffés, hurluberlus.
La petite rivière,
Habillée de verre,
Chante entre les souches,
Abritant la libellule farouche.
Les canards klaxonnant s’élancent,
Dans le ciel bleu et gris, immense.
Les peupliers dressés,
Les saules éplorés,
Bordent le petit chemin d’ombre,
Laissant certains coins sombres.
Les pieds enfoncés dans le tapis herbeux,

Nous savourons nos pas libres et heureux.

 

Ani Cayal du 15/08/24

 

 

Obscurité

 


Le monde s’est drapé,

D’une sombre obscurité,

Même au cœur de l’été,

Les rayons doivent lutter !
Les âmes se font dures,
Les joies fuient nos murs,

Pourquoi rien ne perdure?

Qu’est-il arrivé sans murmure?

Une aube est-elle prévue?

Un lendemain bienvenu,
De tendresses rendues,
Enfin parmi nous revenu !
Magique chant d’oiseaux,
Retourne vers nous, beau!
Féerique bruit de ruisseau,
Nous revoilà pas trop tôt !

Majestueux saule abritant,
De ses grands bras larmoyants,
Du coup de soleil, les passants.

Bientôt viendront les rires d’enfants !

Aube lève toi, pour tout illuminer,

Les hommes malfaisants, annihiler!

C’est le début d’une belle journée,

Peut-être bonheur d’éternité !!!

 

Ani Cayal du 29/08/24

 

 

L’échiquier


Les apprentis sorciers,

Jouent sur l’échiquier !

Serais-je le premier,

Ou alors le dernier?

Qui veut le roi?
Qui veut la reine?
Ce n’est qu’à moi

Qu’appartiennent,

Ces terres lointaines,
Et ces arbres et ces bois !

Les apprentis sorciers,

Jouent sur l’échiquier !

Serais-je le premier,
Ou alors le dernier?
Tous veulent,
Le plus beau,
Ils s’engueulent
Ah quels sots!
La beauté se partage,
Et la sincérité du sage !

Les apprentis sorciers,

Jouent sur l’échiquier !

Serais-je le premier,
Ou alors le dernier?

Autour de l’échiquier,
La cacophonie naît.
Les pions manipulés,

Sont objets disputés.

Que c’est beau le silence,

Quand il a tout son sens !

Les apprentis sorciers,

Jouent sur l’échiquier !

Serais-je le premier,
Ou alors le dernier?

Enfin l’échiquier tombe !

Sur le monde les bombes,

Pleuvent en grosses pluies.

Bientôt vraiment c’en sera fini.

Et il n’y aura plus ni pions,

Ni manipulateur nauséabond !

Les apprentis sorciers,
Jouent sur l’échiquier !

Serais-je le premier,

Ou alors le dernier?
Le silence est d’or,
La nature s’endort,
Sans devoir trembler,
Des humains les idées.
Car lui même a réalisé
La destruction de l’échiquier !

 

Ani Cayal du 08/09/24

 

 

 

 

Faucons, vrais cons,

 


Ils planent les faucons.

Aux oiseaux pardon,

Ils trouvent l’horizon,

De bêtes réunions !
En regardant le miroir,

Ils y trouvent un espoir.

Ils voient la perfection,

Au lieu d’aberrations.
Ils planent les faucons.

Aux oiseaux pardon,
Ils trouvent l’horizon,
De bêtes réunions !
Des désordres actuels,

Pour preuve factuelle,

Trouvent des coupables.

Les chassant de la table.

Ils planent les faucons.

Aux oiseaux pardon,

Ils trouvent l’horizon,

De bêtes réunions !
Un visage trop bronzé,

Un accent trop marqué,

Le voilà enfin repéré,

Celui qui a mal fait !

Ils planent les faucons.

Aux oiseaux pardon,
Ils trouvent l’horizon,
De bêtes réunions !
De leur miroir incapables,

De trouver l’indésirable,

Se tournant vers la facilité,

Ils fustigent l’étranger !

Ils planent les faucons.

Aux oiseaux pardon,

Ils trouvent l’horizon,
De bêtes réunions !
Qui construit leur maison?

Qui permet leur circulation?

Qui nettoie leur intérieur?

Qui soigne leur pâleur?
Ils planent les faucons.
Aux oiseaux pardon,
Ils trouvent l’horizon,
De bêtes réunions !
Ils seront bien étonnés,
Le jour où vœu réalisé,
Ils se retrouvent tout cons,

Sans personne de bon.
Ils planent les faucons.
Aux oiseaux pardon,
Ils trouvent l’horizon,
De bêtes réunions !
Ils auront cassé le miroir,

Plus jamais ne pourront voir,

Que n’existe l’humanité,

Qu’à travers la fraternité !

 

Ani Cayal du 17/09/24

 

 

 

 

L’or de tes feuilles

 


Tes branches portent l’or,

Il est là, le vrai trésor.

Pour qui sait vraiment voir,

Les uniques manoirs!
Arbre plus majestueux encore,

Quand c’est l’automne dehors !

Ils sont venus de très loin,

Fouiller dans tes entrailles.

Au lieu d’en prendre soin,
Ils ont livré force bataille.
Toi la grande cordillère,

Voudrait retrouver, hier.
Tes branches portent l’or,
Il est là, le vrai trésor.
Pour qui sait vraiment voir,
Les uniques manoirs!
Arbre plus majestueux encore,

Quand c’est l’automne dehors !

Ont sondé toutes tes rivières,

Avec leurs grosses passoires.

Examiner toutes petites pierres,

Il fallait vraiment les voir !

Quel gâchis sur ces terres !

Pour un mirage dans le noir !

Tes branches portent l’or,
Il est là, le vrai trésor.

Pour qui sait vraiment voir,
Les uniques manoirs!
Arbre plus majestueux encore,

Quand c’est l’automne dehors !

Ils sont prêts à semer la mort,

Aujourd’hui comme hier, encore,

Aveuglés par les faux brillants.

Fortunes illusoires, les attirant.

Trompés par d’illusoires pépites,

Ils n’ont désormais plus de limites !

Tes branches portent l’or,

Il est là, le vrai trésor.
Pour qui sait vraiment voir,
Les uniques manoirs!
Arbre plus majestueux encore,

Quand c’est l’automne dehors !

Voilà qu’ils ont tout détruit.

S’abrutissant de faux bruits,
Ils ont préparé de beaux lits,

Matelas de billets. Si doux!
Là se termine leurs bijoux.
Le jeu fini, ils perdent tout !
Tes branches portent l’or,
Il est là, le vrai trésor.
Pour qui sait vraiment voir,
Les uniques manoirs!
Arbre plus majestueux encore,

Quand c’est l’automne dehors !

 

Ani Cayal du 05/10/24

 

 

 

Pas de joker

 


La vie ne te donne pas de joker.

Elle est une et ne peut se refaire.

Le plus important est de savoir,

En quoi vraiment on veut croire.

Remplir un compte bancaire?
D’un rien savoir se satisfaire?
Se sentir rempli de pouvoir?
Chercher davantage de savoir?
Briguer une position sociale?
Être soi, même si c’est banal?
Suivre les modes et les tendances?
Rester simple, pourvu qu’on danse?
De la famille donner toute obéissance?
Ou ne vivre que comme on le pense?
Toujours faire ce que les autres attendent?
Ou ce qu’on pense être juste, sans demande?

Dans le chaos, sortir de plus en plus fort?
Dans la débâcle, sauver les autres de la mort?

Se ranger du côté des nantis pour profiter?

Aider les sans abris pour pouvoir exister?

Rester toujours plus grand et plus royal?

N’aimer jamais se montrer comme spécial?

Oser tricher pour rester aux premières loges?

Ne jamais se vendre pour recevoir des éloges?

Garder une position quelqu’en soit le prix?

Rester simple et essayer d’être érudit?

La vie ne te donne pas de joker.

Elle est une et ne peut se refaire.

Le plus important est de savoir,

En quoi vraiment on veut croire.

 

Ani Cayal du 06/10/24

 

 

 

Derrière la fenêtre

 

 

 

Derrière la fenêtre,

Le vieil homme

Pense et réfléchit,

Contemplant l’eau
Du petit ruisseau,
De tout son être,
Qu’est-ce en somme,
Le vrai sens de la vie?
Elle coule comme l’eau,
Si elle remontait le courant?

Reprendre le sens d’avant,

Pour voir si c’est beau.

Derrière la fenêtre,

Le vieil homme
Pense et réfléchit

Contemplant l’eau
Du petit ruisseau,
De tout son être,

Qu’est-ce en somme,
Le vrai sens de la vie?

Tous les grands progrès,

Le sont ils réellement?

Qu’est-ce que vraiment,

Y avons-nous gagné?

Derrière la fenêtre,

Le vieil homme

Pense et réfléchit

Contemplant l’eau

Du petit ruisseau,

De tout son être,

Qu’est-ce en somme,

Le vrai sens de la vie?
La technique évolue,
À la vitesse grand V.
Mais si dans nos étés,

Avions beaucoup perdu?

Derrière la fenêtre,
Le vieil homme
Pense et réfléchit

Contemplant l’eau
Du petit ruisseau,
De tout son être,

Qu’est-ce en somme,
Le vrai sens de la vie?

L’allure folle de notre ère,

N’est pas très salutaire,

L’âme profonde s’y perd,

Que pouvons-nous faire?

Derrière la fenêtre,
Le vieil homme
Pense et réfléchit

Contemplant l’eau
Du petit ruisseau,
De tout son être,

Qu’est-ce en somme,
Le vrai sens de la vie?

Fréquentons nos frères,

Les plantes et arbres,

Qui nettoient notre air,

Nous permettant de vivre.

Derrière la fenêtre,
Le vieil homme
Pense et réfléchit

Contemplant l’eau
Du petit ruisseau,
De tout son être,
Qu’est-ce en somme,
Le vrai sens de la vie?

Fréquentons nos frères,
Les animaux si proches,

Même s’ils n’en ont pas l’air,

Notre âme ils touchent !

 

Ani Cayal du 11/10/24

 

 

 

Quand les moyens deviennent une fin c’est la fin

 

 

De tout temps, il y a eu des échanges,

Les humains alors appelaient ça le troc !
Il fallait bien qu’un jour tout ça change,
Et ils ont inventé l’argent, et pas du toc !

L’argent était pour commercer le moyen,
En soi il ne servait pas en tant que fin !
La maison était pour s’abriter le bon moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !
La roue était pour se déplacer le moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !
De tout temps, pour se protéger, il a fallu,

Construire des abris, bientôt devenus, maison !

Il fallait qu’un beau jour, s’améliore le statut,
De vilaines cabanes, transformées par raisons !

L’argent était pour commercer le moyen,
En soi il ne servait pas en tant que fin !
La maison était pour s’abriter le bon moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !
La roue était pour se déplacer le moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !
De tout temps, il fallait déplacer, du matériel,

Ou bien des gens. La roue était inventée.
S’est transformée en voiture:danger accidentel

Grande , puissante, reluisante, mais arrêtez !

L’argent était pour commercer le moyen,
En soi il ne servait pas en tant que fin !
La maison était pour s’abriter le bon moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !

La roue était pour se déplacer le moyen,

En soi elle ne servait pas en tant que fin !

Tout ce qui brille attire et séduit les faibles.

Les soit disant puissants, utilisent les envies.

Tout ce qui est essentiel, dans notre siècle,

Est mis aux oubliettes pour enrichir les vils !

L’argent était pour commercer le moyen,

En soi il ne servait pas en tant que fin !

La maison était pour s’abriter le bon moyen,

En soi elle ne servait pas en tant que fin !
La roue était pour se déplacer le moyen,
En soi elle ne servait pas en tant que fin !

 

Ani Cayal du 12/11/24

 

 

 

 

La vie

 


La vie est un drôle de parcours,

Chemin long ou chemin court.

En regardant la belle campagne,
Rêve de grimper au mât de cocagne !

Mais elle est si belle la nature,
Pour la protéger et qu’elle dure,
Il faudra réviser nos hauts objectifs,
Le bonheur en sera plus qualitatif !
L’or n’est intéressant qu’en automne,

Dans les feuilles colorées des ornes.
Et la montagne fragile ne mérite pas,

D’être détruite pour le gain de goujats !

Le vantard dollar a pris la grosse tête,
Il a mis à mal notre si belle planète.
Il est temps de changer le braquet,
Et pour monter, utiliser l’humanité.
Ce n’est que dans un humble effort,

Que nous trouverons un bon sort.
Si le temps d’une vie simple et belle,

N’est plus unie à des valeurs cruelles !

 

 

Ani Cayal du 07/12/24

 

 

 

 

 Lanceur

 

 

Tu es le fier lanceur de fleurs.
Tu feras voir de toutes les couleurs.

Tu imposeras tes belles valeurs.

Tu leur diras ce que renferme le coeur.

Tu décrocheras les brillantes étoiles.
Tu enlèveras les obscurs voiles.
Tu livreras sans armes la bataille.
Tu détruiras les sombres murailles.
Tu enlèveras les épines aux roses.
Tu renforceras le parfum de la prose.
Tu feras découvrir la beauté des choses,

Dans un monde devenu triste et morose.

Tu feras naître vers le ciel, un retour.
Tu délivreras un témoignage d’amour.
Tu laisseras tomber les vains atours.
Tu rétabliras le simple jour le jour.
Tu es le témoignage d’un possible.
Tu es la fin des ères tristes et terribles.
Tu es la lueur d’un monde d’avenir,
Sans carte d’achat pour y venir.
Si tu as reçu en symbolique cadeau,
De ce lanceur le significatif tableau,

C’est que te renfermes dans ta peau,

L’âme du lanceur puissant, et beau !


Ani Cayal du 27/12/24